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Slaves of New York - James Ivory (1989)


Superwonderscope

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Le film vient de sortir en DVD Z1, Z2 anglais... avec 1.85:1, 16/9 et DD 2.0 (+ st anglais).

 

 

le Z1 offre des st japonais ainsi que des menus animés ... en japonais et contient un palanquéed 'interviews du réalisatuer et des bonus tout partout

 

je suis assez heureux car il s'agit d'un de mes films préférés des années 90.

 

Adaptation de la série de nouvelles de Tama Janowitz (qui a co-écrit le scénario et joue un petit role dans le film), on suit les histoires croisées de plusieurs new-yorkais évoluant dans le monde des arts branchés de NYC. Designers, peintres, pique-assiettes, créateurs de mode... ils sont ts "Esclaves de New York".

 

Le fim se concentre sur le parcours d'Eleanor( Bernadette Peters - Dieu, quoi ), jeune créatrice de chapeau, en couple avec Stash (Adam Coleman Howard) en pleine ascencion dans sa carrière de jeunepei ntre (hystérique). Dominée et rabaissée dans son couple, elle trouve néanmoins la rédemption en travaillant pour Steve Buscemi, créateur de mode en vogue, et elle va alors remettre sa vie et ses relations en question.

 

Le film, manquant parfois de liant narratif -mais c'est un choix-, se focalise sur des vignettes de personnages haut en couleurs. Mercedes Ruehl, parfaite en addict de la coke sur un terrain de base ball, Chris Sarandon en patron de galerie gay, Madeleine Potter en égérie-muse prête à tout... le film réussit surtout à présenter de manière sincère la scène de l'avant-garde créatrice new yorkaise des annees 90. ce qui n'ote pas l'ambition de la satire et de la moquerie de ce meme milieu. Ce trop plein d'événements, de superficialité généralisée comme mode de vie se trouve agnifiée par quelques split- screens bienvenus.

 

L'ambition de Maurice, film précédent d'Ivory en 1987, était de présenter un homme essayant de s'extirper de sa condition et d'échapper à la norme fixée par la société. Ivory s'attache ici à l'inverse. Eleanor fait partie des happy few et ne souhaite plus qu'une seule chose, atteindre le statut de classe moyenne.

 

Le film regorge de situations quasi -surréalistes et de personnages hors norme, qui occupaient déjà une grande partie du bouquin original de Tama Janowitz. Peu aisé à adapter, il donne néanmoins un film original, qui s'etait fait méchamment casser à sa sortie par une bonne partie de la critique, et boudé par le public. le temps est venu de lui donner sa vraie chance et de le ré-évaluer!

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