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Avida - Benoît Delépine & Gustave de Kervern (2006)


Cyril

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Vu sur le blog de Kassovitz

 

Il y a quelques temps, les deux Grolandais sont venus nous voir à MNP avec un projet nommé "AVIDA".

 

"C'est l'histoire de trois mecs qui vont jeter une femme obése du haut d'un volcan" m'ont t'ils dit comme introduction à leur nouveau film. J'ai dis O.K.

 

Nous avons produit et tourné AVIDA cet été en 4 semaines. AVIDA est aussi quasiment muet et en noir et blanc comme AALTRA, et semble également aussi touché par la grace.

 

Eux ils appellent ça, avoir "la grosse chatte".

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Sacré Joe, toujours à prendre le contrepied histoire de se faire remarquer

 

on vous file un film en noir et blanc avec deux handicapés qui dure 1h de trop, qui n'est pas marrant et hop vous mouillez du slip. Si ca c'est pas se faire remarquer

 

Pas marrant ...

 

 

 

Ah ok, je viens de comprendre

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  • 2 months later...
  • 1 month later...

Après le délire alcoolisé d'Aaltra, les joyeux drilles Benoît Delépine & Gustave Kervern reprennent du service avec Avida, second long métrage fondé sur une histoire incongrue et un casting loufoque. De quoi confirmer des prémisses cinématographiques intéressantes.

 

 

On avait quitté Delépine et Kervern avec Aaltra, un premier film en noir et blanc, outrageusement punk, qui avait du grain (à l'écran mais également dans la tête) à revendre, sorte de road-movie flegmatique où deux antihéros en chaise roulante avaient la ferme intention d’emmerder le plus de monde possible (spectateur y compris) et de s’en prendre à Aaltra, entreprise de matériel agricole responsable de leur perte. Profitant alors de la vague de films made in Belgique qui sont arrivés près de chez nous, les deux auteurs Benoît Delepine et Gustave Kervern nous avaient concoctés un précipité sur deux gros connards, à la fois méchant, cocasse et touchant, où pêle-mêle ils invitaient quelques guest-potes (Benoît Poelvoorde, Noël Godin…), torturaient l’esprit des vieilles dames, engueulaient les enfants, enquiquinaient les familles en vacances et… rendaient au bout du trajet un hommage inattendu et éméché au cinéma d’Aki Kaurismaki, brillant cinéaste Finlandais, poète des beaux jours qui a toujours quelques grammes d’alcool dans son sang.

 

 

Auteurs d'un seul film ? Que nenni ! Co-produit par Mathieu Kassovitz, Avida, leur nouveau long métrage également en noir et blanc, s'intéresse à un sourd muet et deux drogués à la kétamine qui ratent l'enlèvement du chien d'une plantureuse milliardaire. Le casting de guest-potes décuplent l'envie : Albert Dupontel en garde du corps maladroit, Philippe Vuillemin en taxidermiste incompris, Claude Chabrol en zoophile débonnaire, et la connotation absurde lestée par quelques vétérans (Jean-Claude Carrière, complice et scénariste seconde période de Luis Buñuel et Fernando Arrabal, respectivement riche paranoïaque et Picador suicidaire) comme naguère Aki Kaurismaki dans Aaltra sera bien présente. Et, puis, qu'on se le dise : un film dans lequel il y a l'immense Bouli Lanners ne peut pas être foncièrement mauvais. Artiste polyvalent très doué (qui a vu son très beau Ultranova, mélange d'intense mélancolie et de désespoir burlesque ?), Bouli qui fait ici l'acteur aura-t-il encore une fois une scène d'anthologie digne d'Aaltra où, pour rappel, il reprenait le Sunny des Boney M dans une version yaourt devant des Finlandais bourrés ? Réponse incessamment sous peu. Pour l'heure, un autre film qu'on a hâte de découvrir (sortie hexagonale le 13 septembre prochain) et qui sera présenté en sélection à Cannes, hors compétition.

 

Source: Dvdrama

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  • 3 weeks later...

Un sourd-muet et deux drogués à la ketamine ratent l’enlèvement du chien d’une milliardaire plantureuse. Elle en profite pour les forcer à réaliser ses dernières volontés.î

 

Attention au choc.

 

Avida est certainement le film le plus barré de cette année à Cannes (un cran au dessous de Taxidermia quand même )

 

Si Aaltra s'inspire du cinéma de kaurismaki, cette fois nos 2 Grolandais penchent plutôt vers Arrabal. La première scène est d'ailleurs une superbe note d'intention : on y voit Arrabal en toreador poursuivre un ...rhinocéros , en hurlant "VIVA LA MUERTE".

Le reste du film suit cette direction enchainant les situations toutes plus barrées les unes que les autres, et les caméos d’anthologies (Jean claude Carriere, Bouli Lanners, Albert Dupontel, Vuillemin, Remy Kolpa Kopoul…)

Le film a été diversement apprécié (1/4 de la salle est partie avant la fin, la plus grosse vague durant la scène vomitive du curage de la tête de chien en gros plan )

 

Admirez cette superbe affiche.

 

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Nos deux genies après la projo.

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