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Batman le défi - Tim Burton (1992)


Fabrice

Messages recommandés

 

Revu ce soir dans une copie enfin respectable. Merci Warner, c'est pas trop tôt.

 

Ma dernière vision commençait à dater, et je n'ai pas été déçu, bien au contraire. Les scènes d'action tiennent mieux la route que dans mes souvenirs, même si ce n'est pas ce qui intéresse Tim. Le personnage de Batman est plus étoffé que dans le premier opus où ce n'était qu'un pantin.

Mais évidemment ce sont les bad guys qui ont la vedette. Tous sont ambigus et attachants, même Max Shreck qui semble pourtant le plus manichéen du lot. Le Pingouin est sûrement le plus réussi. Impossible de ne pas avoir de la peine quand la haine de ceux qui étaient ses partisans quelques secondes auparavant le pousse à retourner se réfugier dans les égoûts. Et quelle magnifique mort lui réserve Burton !

 

Et puis Michelle. Michelle quoi. Alors évidemment, après les Halle Berry et autres Jennifer Garner (je pouffe) peuvent toujours se déguiser et faire du karaté et des saltos, ben voilà quoi, elles sont juste à des années-lumière de la classe lumineuse de Michelle ...

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  • 2 years later...

LE BEST!

Je l'ai vu au moins 5 fois au ciné tout les jours j'me disait j'vais aller voir Universal Soldiers, et tout les jours j'allais voir ce film. Le travelling sur le park au debut me fout des etoiles dans les yeux à chaque fois.

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  • 4 years later...

enfin vu et ça a été très dure d'aller jusqu'au bout... c'est d'un ridicule. Tim Burton fait joujou avec ces polly pocket articulées dans son univers un brin étriqué (tout tourne autour de la place de Gotham et de deux trois autres décors), essaye d'amuser la galerie avec des personnages qui ont l'air tous shooté à la médiocrité (Christopher Walken, aussi grand soit-il un jour il faudra se pencher sur tous ses films de troisième zone auxquels il a participé). Pas de psychologie, pas de mise en scène, juste un univers qui sonne (déjà) creux, en toc, trop rococo, si le film était "moderne" ou "original" à son époque le découvrir aujourd'hui marque le fossé creusé par Nolan avec ses prédécesseurs. J'avais oublié même jusqu'à la musique de Danny Elfman... c'est dire si la trilogie de Nolan risque d'être dure à dépasser

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C'est bien, vous êtes deux. A trois, montez un club !

 

Bon, sinon, pr moi, masterpiece absolue, vu au ciné, revu des tonnes de fois depuis, toujours aussi magique, génial, la zik est extraordinaire, le Pinguin défonce tout, la direction artistique enterre tout, c'est sombre juste ce qu'il faut, l'histoire est cool, un des meilleurs "snow movie" au monde, je l'adore, je ne m'en lasse pas, et je trouve absolument pas qu'il ait pris une seule ride. Mais bon, vu qu'il faut dire du mal de Burton en 2012 (même s'il cherche, j'avoue...) , pas étonnant que celui là y passe.

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t'aurai du faire oculiste au lieu de pharmacien !

De la part de quelqu'un qui mutile ses yeux avec un film en VHS agonisante sur écran géant alors qu'il a le même en superhd c'est gonflé comme se faire traiter de gauchiste par Stéphane ou de goinfre par Depardieu

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11 jours sur l'île et tu t'es même pas libéré 1h. Pour te voir faut débarquer au milieu de l'hiver quand il ne reste plus une trace de continental.

Bon ben c et tanzi vous pouvez débattre sur le thème de la légitimité du hs!

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non mais tu sais, j'ai un telephone, tu peux m'apl ou m'envoyer un mms, mais la guigne fait que t'es libre quand je le suis pas.... je sais pas moi... on aurai pu se voir le soir de la veille de ton départ si tu apl pas, pour moi c'est que t'es de corvée avec des neveux

 

j'étais dispo le 23 et 25, je crois que tu y étais, et je t'avais dis les dates ou j'allais pas etre sur ajaccio donc prout quoi !

 

"réserve ton mardi 24, c'est la qu'on aura une chance de se voir"

 

les écrits restent cher ami

 

le 24 j'étais de concert à coté de Bastia avec Flying Burrito

 

 

sinon alice aux pays des merveilles c'est affreux, je l'ai en blu-ray quand meme, marie kiffe mais c'est affreux quand meme

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  • 1 month later...

Séance blu-ray pour celui-ci aussi (j'ai pas l'audace de continuer, c'est con ). Dès les premiers plans, on voit quand même que c'est d'un autre niveau et que Burton était encore porté par la grâce d'Edward aux mains d'argent. Batman est relégué au second plan au profit de personnages ambigus et décadents, repoussants et fascinants. Et en effet, les quelques scènes d'action sont moins quelconques que celles du premier film...

 

J'ai du mal avec le Pingouin, trop antipathique : mais le regard que porte Burton là dessus ne dit pas le contraire ; c'est un paria qui souffre du rejet, mais clairement degeulasse, et uniquement motivé par sa libido (détail que j'avais occulté ). Pfeiffer décroche le meilleur rôle de sa carrière (n'ayons pas peur des mots ) : en psychotique tout droit sortie des pages d'un Domina, elle assure de bout en bout. Et j'adore Anne Hathaway, mais quand on voit que Nolan est tout sauf intéressé par l'érotisation du personnage, c'est là que je me dis que je me trouve trèèèèèès loin de ses convictions

 

L'identité de Burton s'épanouit davantage : je parlais d'un esprit très ancré dans sa filmo de l'époque, et c'est juste clair ici ; jamais Nolan ou Schumi ne se sont permis des éclairs de poésies lugubres comme l'envolée de la caméra dans le zoo désaffecté, la transformation de Selina Kyle ou les funérailles des pingouins. Tout le génie de Burton réside là, sans compter que pour un film de studio, ça reste sacrement torturé et à contre-courant de ce qu'on pouvait faire (et même maintenant !).

 

 

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  • 1 year later...
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