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Female Yakuza Tale (1973) Teruo Ishii


riton

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Revoilà notre Ocho dans la sequelle de Sex and Fury, toujours incarnée (héhé) par Reiko Ike. Notre héroine s'éloigne des trerrains du jeu et de la fauche pour se retrouver par hasard au milieu d'un autre type d'activité illégalle. Ainsi à peine débarque-t-elle que la voilà chloroformée, suspendue et attachée, dénudée, son intimité inspectée par des inconnus...

 

Teruo Ishii succède à Norifumi Suzuki à la réalisation et délivre un film plus fou que son prédécesseur, bouillonnant dans tous ses aspects.

Le récit est plus éclaté, inclut des passages humoristiques et gouailleurs et évite la moindre lenteur. Le ton parfois plus théatral et outrancier du film permet au jeu assez peu naturel de Reiko Ike d'y trouver sa place. La (petite) faiblesse de Sex and Fury était probablement de démarrer un peu trop fort avec sa scène de chamabra à poil sous la neige pour perdre un peu en rythme par la suite. Ici il n'en est rien : le générique est terrible, mais les scènes qui suivent valent tout autant l'écarquillage de mirettes, jusqu'à l'époustouflant final.

Visuellement c'est un vrai régal. La majorité du métrage se déroulant dans des quartiers populaires aux ruelles étroites, Ishii prend visiblement plaisir à filmer des chassés croisés colorés au milieu du "petit peuple", les personnages s'espionnant derrière des vitraux bariolés.

Enfin sur le fond, comment ne pas adhérer à cette histoire de prostituées oprimées, luttant pour retrouver leur indépendance et leur fièreté.

 

Ce n'est pas tous les jours que je garde un sourire béat un bon moment après la vision d'un film, et celui-ci fait partie du petit lot qui m'a fait cet effet.

Ce duo Sex and Fury/Female Yakuza tale constitue un mets supérieur pour l'amateur de bis. Cependant si les arcs sont indépendants du point de vue des histoires, on prendra garde à les regarder dans l'ordre, les qualités du premier pouvant pâtir de la comparaison avec son petit frêre, ce qui ne seraît pas très juste au final.

 

Un apéritif :

 

 

une image qui pourrait sortir tout droit d'une estampe cruelle

 

 

le champ

 

 

le contre-champ

 

 

 

 

 

 

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Non, le coffret Pinky Violence présente 4 autres titres, axés sur les gangs de filles. Sex and Fury et Female Yakuza Tale sont deux DVD sortis antérieurement et à l'unité.

Mais toutes ces éditions viennent de chez Panik House dans de belles copies au format et vosta.

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