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Django - Sergio Corbucci - 1966


Lord Ruthven

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Django traite d'un ancien soldat nordiste parcourant un pays mort, trainant un cercueil. Comme le film est italien, l'intrigue n'a pas commencé qu'il a déjà plombé cinq personnes. Et il va en tuer d'autres, beaucoup d'autres.

 

Django est un western outrancier et sombre, mais quelque part jouissif, plein de poudre, de boue et de sang, avec des prostituées partout et des gars qui tombent comme des mouches. Un film décadent, avec son pays à l'agonie, dont la seule structure encore debout semble être un bar-bordel. On dit que Corbucci tournait sans scénario parfois, pour Django je veux bien le croire. D'ailleurs, Sergio fera indéniablement mieux avec le Grand Silence. Reste une oeuvre sale, teigneuse et d'une outrance telle qu'elle en devient récréative. Ca flingue, c'est violent, parfois surréaliste-le début-...Quel pied ! Django, quelque part entre le classique et le plaisir coupable.

 

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Franco Nero est grand tout court, il n'a pas besoin de l'ombre de Clint. On rapproche souvent Django de l'Homme Sans nom, alors que les personnages sont différents. L'Homme Sans Nom n'a pas de passé, un avenir incertain : il va, tire, repart. Il se fait un ou deux potes au passage, tout un gardant une certaine distanciation pour ne pas avoir de remords lorsqu'il leur tirera dans le dos.

 

Django a un passé, avoué à demi mot pendant le film. Passé tant militaire qu'amoureux. Son sens de l'amitié est un peu trouble, mais on le sent moins apte à la trahison. Et puis il a un nom : d'emblée il annonce la couleur "je m'apelle Django". Django a des émotions que n'a pas l'Homme Sans nom.

 

Ce qui rapproche les deux personnages, c'est peut être la solitude, et une certaine faiblesse par rapport aux femmes.

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  • 3 weeks later...

Get one thing clear, first you live in fear

Then you disappear, headlight you're the dear

Shift gear and try to steer

I see a tear, you're so fuckin insincere

 

Django, you drag your coffin arould

You drag your coffin around

You drag your coffin around

Django, you drag your coffin around

All around town, just like a dead man does

 

Go have some fun, so you belong

Cocaine run until you watch the fucking sun

Go underground and never found

And the drugs are around,

Got ya tied and fuckin bound

 

Django, you drag your coffin around

You drag your coffin around

You drag your coffin around

Django, you drag your coffin around

All around town

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J'essaie les western spag "cultes" mais à chaque fois ça ne passe pas. Donc c'est pas ma came.

Au delà de ça, j'ai pas trouvé que le film était particulièrement vénère, beau, bien joué, ni très intéressant au final.

Limite le culte autour du film m'échappe complètement, c'est peut être une question de génération je ne sais pas.

 

Il est dispo sur FranceTV actuellement, dans une copie pas ouf (sauf si c'est la version restaurée, dans ce cas là, bah pas ouf quand même).

 

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  • 3 weeks later...

Django est un bon film, mais sa réputation ne joue pas vraiment en sa faveur.

Si tu veux encore tenter ta chance, outre les Sergio Leone, je te conseille Le Grand Silence de Sergio Corbucci, ou Le dernier face à face de Sergio Sollima, deux valeurs sûres.

J'adore également Tire encore si tu peux de Giulio Questi, et dans le genre nihiliste noite, voir le Adios California de Michele Lupo qui m'avait fait forte impression - mais que je n'ai jamais revu.

Et sinon il y a L'Homme des hautes plaines de et avec Clint Eastwood, formidable de bout en bout (et à voir en VO exclusivement, la VF transformant le fond du film).

 

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Tire encore si tu peux j’ai trouvé ça effroyable. 
Adios California (sorti chez Artus Films d’ailleurs) pour avoir travaillé dessus (pour Artus toujours) m’a semblé plus intéressant visuellement déjà. 
Sinon les Leone passent mieux. 
Et les Clint ça passe toujours très bien. 
 

Si un jour j’ai l’occasion je materais Le Grand Silence. 

 

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