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Les raisins de la mort - Jean Rollin - (1978)


JEMO

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J'ai découvert ce film ce week end, et je dois dire que c'est une bonne surprise. Moi qui ne connaissais Rollin qu'à travers Deux Orphelines Vampires (zzzzzzzz et z) et donc le Lac des Morts-vivants (même si de lui sans être de lui etc).

Je m'attendais à un énième Z chiant/hilarant à la "revanche des mortes vivantes" & co. Pis finalement non, je suis même complètement rentré dedans.

 

Le grand soin étonnant apporté à la mise en scène, aux éclairages, le traitement naif et buccolique, catégorie "horreur champêtre", appuyé par des acteurs après tout pas si mauvais dans l'ensemble, forcent le respect. La progression et les péripéties restent logiques et traitées au premier degré, ce qui fait qu'on y adhère. Le film va a l'essentiel et reste sans temps mort "dans son genre", même si avec une lenteur complaisante.

 

Content de cette surprise, j'ai commencé à enchainer sur La Morte Vivante...j'ai vu que la moitié et je suis plus mitigé, déjà par le thème Blondasse/Vampires/Chateau/Lesbos qui m'accroche bcp moins.

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le meilleur Rollin mais peut etre aussi le plus impersonnel. ici il va à l'essentiel: des zombies attaquent un bled paumé du sud de la France. pas de lesbos, pas de poèmes de Gaston Leroux, presque aucunes situations improbables et c'est tant mieux ! sinon, Rollin nous gratifie d'un film bien glauque, malsain, gore et cradingue. meme si les FX sont limites, les plaies dégoulinantes des zombies filent vraiment la gerbe. une des meilleurs scènes du film est celle de l'aveugle décapitée à la hache, un peu dommage cependant qu'elle soit si mal foutue. niveau casting c'est à peu près correct pour une fois ! la fin est assez réussi: glauque et déprimant à souhait !

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  • 1 year later...

Collector Horror et ses fantastiques de Jean Rollin amènent de très bonnes surprises.

 

Très bon début et très bonne fin soutenus par quelques scènes fortes, notamment la première confrontation de l'héroïne avec des gens touchés par ce mal mystérieux. Silence, ferme morbide, froideur et interprètes inspirés. (Très loin des déconcertants dialogues de "Frisson des vampires). Si le passage dans le village, où Brigitte règne en ultime maîtresse, est tout de même un peu long, le film repart bien dès l'intervention des buveurs de bière unique rescapés. Quelques reflexion au gré de la ballade de retour, mais bien peu pour un sujet si propice à la reflexion. Tant pis. Le film se termine sur une magnifique image: des gouttes de sang tombent sur le visage de l'héroïne, le regard vide elle les accueille sur ses joues, puis sur le bord de ses lèvres, son fiancé agonisant, le bras pendu dans le vide lui offre malgré lui ses derniers instants de vie.

 

L'influence de Jean-Pierre Bouyxou (scénario, réalisation selon le générique de cette version de bonne qualité, deux scènes "griffées seulement et un léger "ronron" de quelques minutes) ne semble pas étrangère à ce film, disons, bien plus sérieux.

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  • 1 year later...

Glané sur le net quelques infos concernant l'édition DVD :

 

Le zone 2 a une qualité pourrave chez LCJ (comme à leur habitude ) et le Synapse (qui a priori est un Zone all) a une qualité d'image remarquable.

 

Ayant posé la question à Rollin, la dernière fois qu'il est venu à Lyon quant aux futures sorties de l'éditeur hollandais Encore-Films qui a vraiment fait de l'excellent boulot sur plusieurs éditions de ses films, Rollin ne semblait pas avoir beaucoup d'infos sur le sujet.

 

En espérant que ça bouge encore (chez Encore )

Pas de réponse pour le moment.

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