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Psycho beach party de Robert Lee King (2000)


Dragonball

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"Psycho beach party"

 

 

 

 

En 1962, durant ses vacances d'été à Malibu Beach, en Californie, la très complexée Florence "Nénette" Forest (Lauren Ambrose) découvre le cadavre d'une jeune spectatrice dans un drive-in. Celle-ci a été assassinée au terme d'un flirt poussé. Victime de trous de mémoire réguliers, Nénette ne se rappelle plus où elle était au moment du crime. Le capitaine de police Monika Stark (Charles Busch) a du mal à croire à son alibi et la soupçonne fortement.

 

Pour se changer les idées, Florence va faire un tour sur la plage et sympathise avec une bande de surfers qui n'ont d'yeux que pour sa copine. Vexée, elle s'attire les faveurs de leur leader, le Grand Kanaka (Thomas Gibson), et devient rapidement la mascotte du groupe.

 

Lorsque ses nouveaux amis sont retrouvés morts dans d'étranges circonstances, Florence remet en question son innocence et s'interroge sur son état mental.

 

Source : Allo ciné

 

 

Voilà un petit film indépendant, hommage aux série B qui fiasait la joie des drive in américain, qui avait à priori tout pour me plaire.

 

Ben manque de bol, j'ai trouvé ça assez insuportable. Je l'ai découvert au cinéma et au bout d'une demin heure, j'aivais envie de me barrer de la salle !

 

Enfin bon, je l'ai en DVD et je lui redonnerais probablement sa chance un jour. Mais pas tout de suite !

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Correction, l'année n'est pas 2001 mais 2000.... Je ne l'ai pas vu, mais selon la troma team, il s'agissait là de l'une des meilleures surprises du marché du film de Cannes 2000...

Qui a dit que ce n'était pas une référence ?

 

 

edit: ah ouais, j'ai été promu modo, alors j'ai corrigé moi-même

Modifié par Invité
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Ben si c'est sympa. Par contre je peux comprendre que ça fasse mal de payer sa place de ciné pour ça. Non pas que le film ne le mérite pas, mais bon je le vois plus comme un film à regarder entre potes, ou alors faut vraiment qu'il y ait l'ambiance dans la salle (en gros, pas un film à aller voir à la séance du dimanche matin)

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Correction, l'année n'est pas 2001 mais 2000.... Je ne l'ai pas vu, mais selon la troma team, il s'agissait là de l'une des meilleures surprises du marché du film de Cannes 2000...

Qui a dit que ce n'était pas une référence ?

 

 

Ah, ben ce genre de truc, c'est tout à fait ce que pourrais sortir Troma avec plein d'autocollant "super culte" "Génial" "Loyd Kauffman approved" sur le DVD !

 

ou alors faut vraiment qu'il y ait l'ambiance dans la salle (en gros, pas un film à aller voir à la séance du dimanche matin)

Ah, ben perso, j'y suis allé seul (enfin je crois), et si mes souvenirs sont bon, la salle était quasiment vide !

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Ce que j'en disais il y quelques temps :

 

Agitez vos bikinis, aiguisez vos couteaux, sortez maman du formol... Psycho Beach Party est tout simplement un monument de cinéma. Pas un incunable (pour certains) de la trempe de Citizen Kane mais un croisement audacieux et très camp de plusieurs genres typiquement américains : les histoires de teen agers rebelles des années 50 (à la Sorority Girls), le film de plage des années 60 (type Beach Blanket Bingo et séquelles avec Frankie Avalon et Annette Funicello) et les slashers à la Halloween des années 70.

 

Tiré d'une pièce de théâtre à succès et distribué sur notre territoire à la sauvette pendant l'été 2001, Psycho Beach Party est d'un kitsch absolu. Les personnages sont caricaturaux à l'extrême, la trame policière grosse comme un cable de chalutier et les situations scabreuses exagérées comme une parodie de l'Attaque de la femme de 50 pieds (mais pas la version avec Daryl Hannah!)

 

Le film navigue dans du trash assumé : le jeune hétéro qui meurt son unique testicule fourré dans la bouche. La policière finit par lacher " beaucoup de viande, mais une seule pomme de terre". Bonjour finesse... Une bagarre entre deux surfeurs dégènère en partie de tripotage lorsqu'un troisième larron a l'idée de les asperger d'huile solaire. Les deux surfeurs finiront par s'embrasser fougueusement peu de temps après. L'inspectrice chargé de l'enquête est jouée de manière très butch par Charles Busch, l'auteur de la pièce. La scène d'amour entre elle/lui et Thomas Gibson (abonné aux rôles de gay :il est Beauchamp dans Chroniques de San Francisco 1 et 2) est un régal de ringardise. Thomas Gibson se révèle ensuite fanatique de fessée habillé en guépière et menottes!

 

Avec une bande son ultra-vitaminée et empruntant les codes des films dont il assume la parodie avec une vivacité peu commune, Psycho Beach Party évite la ringardise beauf de produits désespérant comme Scary Movie et consorts pour générer un produit très pro-gay, kitchissime et extrêmement drôle.

 

Malgré un budget qu'on devine minuscule, le film dégage une énergie communicative et découvre un monde adolescent tombant avec délice dans les bonheurs d'une violence éruptive d'où sortent (entre autres) femme à trois têtes, maniaque suédois et surfeurs faisant leur coming out. Euh, c'est par où la plage?

 

 

NB / Lauren Ambrose a été choisie suite à cela pour être l'une des héroïnes de la série Six feet Under.

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trés trés bonne surprise que ce Psycho Beach party, moi j'ai vraiment beaucoup aimé. Je l'avais pris au hasard chez la Fourmi (dispo pour un euro en gros) dans un pack ciné independant.

Charles Busch est tellement convaincant en femme que je ne me suis aperçu que c'etait un monsieur qu'a la fin du film

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