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Flashman - Mino Loy, 1967


Kerozene

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aka: FLASHMAN CONTRE LES HOMMES INVISIBLES

 

Alors que l'Italie est en train de vivre la fièvre du fumetti-super-héroïque, un super héros spécialement créé pour le grand écran et directement inspiré de Batman prend d'assaut les salles de cinéma. Il s'agit de Flashman, fier justicier britannique portant une cagoule rouge, une côte de maille pare-balle, des collants noirs, une cape rouge et des bottines dont le teint tire volontiers sur le rose (!). Dans le civil, Flashman est un playboy banquier milliardaire roulant en Rolls Royce et vivant avec sa soeur qui semble quelque peu porté sur le LSD dans une demeure remplie de majordomes habillés au style de la Renaissance, perruque blanche et tout le tintouin qui va avec. Mais en même temps, il mène une double (triple?) vie en tant qu'employé de sa propre banque, camouflé en clone de Clark Kent, perruque noire et grosses lunettes sur le bout du nez. C'est en gardant l'oeil alerte au sein de sa propre entreprise qu'il se retrouve confronté à des voleurs internationaux ayant dérobé un sérum d'invisibilité à un génial savant qui ne désirait que le bien de l'humanité. Notre playboy milliardaire endosse alors son costume de Flashman sur des airs disco et traque les vilains de Londres à Beyrouth en sautant du cinquième étage d'un immeuble, en conduisant des voitures de sport, en pratiquant le parachute ascensionnel, en sauvant in extremis une innocente attachée à des rails et menacée par un train lancé à toute allure...

Ces films de super-héros italiens ont beau être remplis de charme, ils n’en demeurent pas moins répétitifs. Et FLASHMAN, écrit par Ernesto Gastaldi, l'est énormément. On regrettera un peu le côté playboy sous exploité de notre héros, ainsi que le manque de rebondissements dignes de ce nom. On regrettera beaucoup l'absence de gadgets - Flashman, comme Batman, est un homme normal ne possédant aucun super pouvoir, mais contrairement au justicier de Gotham, est démuni d'accessoire funky. La bande son rappelle inévitablement la série des 60's de Batman encore une fois, mais le film ne pousse pas le kitsch au niveau de son homologue, préférant misé sur l'humour de seconde zone via un inspecteur de Scotland Yard abruti. Au final, l'ensemble n'est pas déplaisant pour autant mais on reste un peu sur notre faim, le film adoptant un ton comique sans jamais pousser sur le côté fun de son concept, et finissant pas avoir une démarche toute en retenue.

 

DVD chez Alan Young, Version italienne - sous titres italiens, on passe à côté de qq gags, mais c'est pas bien difficile à comprendre à côté de ça

 

Bonus: ke pouic

 

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