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Art of The Devil N°01 - Thanit Jitnukul - 2005


Bunman

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Résumé :

Une Jeune fille qui fait la connaissance d’un homme marié (jouissant d’une belle situation), tombe enceinte suite à cette relation. Lorsque celle-ci présente à son amant le fait accompli et tente de le faire chanter, celui-ci décide de faire participer ses amis à un viol collectif. La jeune fille décide pour se venger de faire appelle à un sorcier, dont l’efficacité va entraîner la mort de toute la famille de l’amant ainsi de ses amis.

 

Après un accident de la route qui coûte la vie de son bébé et une hospitalisation dans un état assez grave, la jeune fille refait surface, en essayant d’atteindre cette fois dans sa vengeance, l’Ex famille de l’amant.

 

Avis :

Thanit Jitnukul avait fait sensation, il y a quelques années avec son premier long métrage : Bang Rajan, présenté bien souvent à tord comme un Braveheart Thaïlandais. Il est de retour dans un style dans lequel on ne l’attendait pas forcement : le film d’épouvante mâtiné de scènes gores du plus bel effet et pour le moins réalistes.

 

Thanit Jitnukul prend à contre-pied toute la production actuelle de film d’épouvante, ici point de Sadako ou tout autre fantôme aux cheveux noirs, longs et sales, et c’est ce qui en fait sa force. Si on doit chercher des antécédents et des références ce serait plutôt vers les Cat III des années 80 (comme Black Magic, ou Eternal Evil of Asia ), ou encore des films comme « Les Envoutés » de John Schlesinger (lui c’est plutôt pour le coté magie que pour le coté scènes choc). Pour ce qui est de la références aux Cat III de la bonne époque, c’est clair que pour tout les déçus Art of The Devil viennent apporte un peu d’eau à ce moulin. Les scènes gores sont nombreuses et plutôt bien exposées même si parfois un peu rapides.

 

Par contre la grosse différence avec les bon vieux Cat III concerne surtout l’érotisme. Ces films qui avaient fait prêtresses des actrices comme Ami Yip, Ching Mai ou encore Julie Lee Wah, trouvent ici bien peu de correspondances. En effet, eu égard à la censure encore de mise en Thaïlande, Thanit Jitnukul se révèle un véritable maître du non « montrage » de nudité, même dans des scènes de douches (au combien célêbres dans ces bon vieux Cat III, personne me contredira) la caméra est suffisament virevoltante pour ne rien laisser paraître.

 

Il est aussi a signaler un scénario des plus touffu et des plus alambiqués qui vient au bout d’un moment rompre la compréhension du film. Je sais pas si je me fais vieux ou quoi, mais j’ai du remettre, au bout de 35 minutes, le film à son début, mettant fourvoyer dans les personnages. Cette parenthèse mise à part, on prend un certain plaisir au visionnage de ce petit film d’épouvante qui laisse présager du meilleur pour sa suite déjà réalisée.

 

Vu aussi ce week end "Necromancer" :

qui est bien sympatique, mixe en polar hard-boiled et Vaudou. (Avis bientot sur HKmania)

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Le film a connue une suite me semble t'il.

En tout cas les maquillages sont très très réaliste, ça fait plaisir.

Merci de la review Bun

oui oui c'est ce que je dis là "ce petit film d’épouvante qui laisse présager du meilleur pour sa suite déjà réalisée. "

Merci.

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  • 10 months later...

C'est pas mon genre de dégueuler à ce point sur un film, mais des fois faut pas pousser...

 

Je viens de voir ce machin et c'est vraiment une grosse merde.

Mal foutu, roublard, rempli d'acteurs tous plus nuls les uns que les autres qui ne cessent de geindre et de couiner et surtout, SURTOUT, des scènes gores franchement ringardes qui montrent bien que ce film ne fait illusion que grâce à son marketing savamment orchestré via des affiches carrément trash. Bref, du gros gros foutage de gueule, ceux qui veulent de la bidoche n'ont qu'à se rematter un HG Lewis de derrière les fagots, c'est franchement plus crados et vachement plus classe.

De plus, Jitnukul semble avoir oublié comment tenir sa caméra. BANG RAJAN avait de la gueule, mais ART OF THE DEVIL est torché avec deux pieds gauches: c'est mal cadré, les couleurs sont moches et puis de toute façon les actrices ont toutes de sales faces dont finalement moche pour moche, on s'en tappe. Voir ce plan final qui résume la chose: lent traveling arrière tout sacadé, comme si le chef op était en train de réajuster son cadrage tous les cinquantes centimètre. Pas très pro tout ça. Antoine Pellissier fait mieux que ça.

Et puis dire que ART OF THE DEVIL ne reprend pas la "Sadako touch", c'est oublier le fantôme de la fille de notre tueuse rancunière, la seule différence c'est que les cheveux sales ne sont plus noirs, mais blonds. Un lifting qui ne rend pas la chose plus efficace pour autant. De plus, cet élément ne sert absolument pas le film, et ses apparitions furtives dans le reflet d'une glace ou d'un écran de télévision font que justement, Jitnukul ne prend pas le risque de ne pas garder un pied dans la mode de l'ectoplasme asiatique super fashion.

Risible.

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