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La guerre du fer - Umberto Lenzi - 1982


Basculo Cui Cui

Messages recommandés

un grand film avec le non moins grand george eastman

 

ya la plus belle attaque de lion de l'histoire du cinema !

 

Le film est inspiré par l'évolution de l'homme, pendant la préhistoire, lorsque s'est formée l'écorce terrestre, après la fin des éruptions volcaniques et des raz-de-marée qui l'avaient forgée. Pendant cette période de transition, qui a duré des millénaires, l'homme a accompli des progrès graduels, passant péniblement d'abord à l'âge de la pierre, puis à celle du feu, de la barbarie animale au prélude de la civilisation. La lutte quotidienne pour survivre en d'immenses espaces, aux prises avec des fauves et autres bêtes féroces et gigantesques, a favorisé le regroupement des hommes en communauté, en même temps qu'elle les a poussé à chercher de nouveaux systèmes de défense.

 

 

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C'est bien plus que cela !

Le mec, en moins de 48h00, il sait forger du fer, bâtir des épées, il invente le régime dictatorial et l'esclavage !

 

 

 

Ma riviou d'ailleurs :

 

 

 

La GUERRE DU FER aka La GUERRA DEL FERRO aka IRONMASTER - Umberto Lenzi, 1982, Italie/France

 

Suite au succès de LA GUERRE DU FEU, Lenzi s'attaque au bien nommé LA GUERRE DU FER. Oubliez l'approche anthropologique du film de Jean-Jacques Annaud car nous sommes ici en présence d'un pur produit d'exploitation qui n'a d'autre prétention que de ramasser des pépettes sur le sillage de son prédécesseur (on s'en doutait, me direz-vous). Nous faisons donc la connaissance d'une tribu de poilus vivant dans des cavernes et parlant très bien le Français. Le fils du chef de la tribu, prénommé Voud (George Eastman qui porte à merveille le pantalon en peau de furet), rongé par d'envahissantes ambitions, décide d'assassiner son père lors d'une partie de chasse à l'aide d'un gros coup de marteau sur le crâne. Mais son camarade Ella, incarné par un culturiste blondinet du nom de Sam Paco, est témoin de la scène. Du coup, Vaud se fait bannir par les siens pour meurtre avec préméditation. Fâché, Voud part bouder au pied d'un volcan. Soudain, une étincelle attire son attention. Voud s'approche, et là, Voud découvre un bâton à la solidité sans pareil. Il est lourd, il est solide, et il fait "gling" quand tu le frappes sur de la pierre. Voud a découvert le fer. Ne se sentant plus pisser, il retourne dans sa caverne, clamant à tue tête qu'il est un élu du Dieu du volcan, et que grâce à sa nouvelle arme, il règnera sur le monde entier ! Du coup, il en profite pour bannir Ella à grands coups de pied au cul, et commence alors sa campagne électorale en massacrant les tribus voisines, violant les femmes et réduisant les hommes à l'esclavage dans le but de les exploiter dans sa nouvelle mine de fer. Y a pas à dire, Voud est un sacré précurseur pour son époque ! Jugez un peu: il a découvert le fer, il a mis sur pied un régime politique dictatorial et a inventer l'esclavagisme. Un grand homme. Toujours est-il qu'Ella, de son côté, se fera accueillir par une tribu pacifiste, une sorte de repaire de soixantuitards avant l'heure (c'est le cas de le dire) que l'avancée des troupes de Voud inquiète tout de même quelque peu. Mais ces pacifistes sont des malins, et ils mettront sur pied de quoi faire face aux armes de fer de l'armée de Voud.

 

Que voila une belle bisserie remplie d'aberrations ! Le résumé parle pour lui-même, et de ce côté là, pas la peine d'en rajouter. Mais Umberto lenzi, en bon vieux routard, s'en tire avec les honneurs. On ne peut que prendre plaisir aux pérégrinations d'Ella hors de son clan, et encore plus aux aventures de Voud. George Eastman semble se régaler et il cabotine gaiement en faisant la grimace dans ses habits de peau de bouc visiblement trois tailles trop courtes pour son gabarit. Donc, une fois accepté le fait que le vocabulaire de ces hommes "primitifs" est effectivement très élaboré, et une fois accepté le fait que ces hommes sachent forger des épées moins de 24 heures après la découverte du fameux minerai, on se régale devant une aventure au message pacifiste écrasant. Un message que malheureusement personne ne semble avoir pris au sérieux jusqu'à maintenant. Kerozene

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  • 4 years later...

Je viens de le voir sur cine fx, et c'est le genre de film qui fait qu'on ne regrette pas de payer son abonnement.

 

Rien que pour la peau de lion d'Eastman, ce film devait être fait. Les gorilles la bite à l'air sont pas mal non plus.

 

Ensuite, c'est difficile de parler de ce film tant tous les éléments semblent être contre le réalisateur : l'histoire est absurde du début à la fin, le film est tourné dans un sous-bois, et les acteurs sont nuls.

Si on y ajoute la musique au moog et à la sitar, et les dialogues tout droit tirés du cercle de fer, on se dit que le film part avec trop de handicaps.

 

Le pire c'est que le film est pas nul à rire tout le temps, mais il donne un plaisir simple, celui d'une petite chose un peu surannée.

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