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Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain (2000)


Dragonball

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le mec des Inrocks dit des choses interessantes. C'est vrai que les seuls noirs ou arabes du filmspassent rapidement dans la gare et ont un prénom bien français. C'est vrai que son film fait carte postale. De là à dire que c'est un film lépeniste il a fumé un gros joint. Je ne connais pas Jeunet et ne sais pas ce qu'il vote aux élections mais de là à parler de film pro Lepen c'est quand même n'importe quoi. Que dit ce "critique" quand il voit à l"écran des noirs dealers ou des arabes avec des casquettes

 

Un jour une fille m'a dit "dans la vie tout est politique". J'ai bien aimé cette petite phrase Après je l'ai sodomisé et je lui ai dis "tu l'aimes bien mon gros bulletin"... bon je déconne rooooooooooooo

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Là ou je suis moins d'accord, c'est ici :

 

Après libre à chacun d'apprécier ou non l'analyse produite et si on souhaite de voir plus loin que le bout de son nez.

 

Apprécier tous les aspect visuels d'un film n'est certainement pas se limiter au bout de son nez.

 

Je pense que tu m'as mal compris (ou que je me suis mal exprimé). Le fait de limiter son analyse à l'appréciaton des aspects visuels n'es pas se imiter au bout de son nez. J'apprécie énormément le visuel de nombre de films (ne serait -ce que sur le choix du format!).

 

Je parlais du fait de ne pas aller plus loin que cela. Il y a beaucoup plus de choses dans chaque film, si on essaye de le voir! Comme le dis Prodigy, dès que tu prend ta caméra, tu es politique donc, relatif à une société organisée. Tu possèdes un point de vue, un langage, une organisation d'idées. (=i.e, par exemple, les choix visuels et narratifs des 3 versions des Body Snatchers)

 

Ensuite, c'est comme pour toute oeuvre, les systèmes d'analyse et les analyses vont différer, c'est ce que je disais dans mon laïus :

 

"il faut tenter de comprendre, de décrypter le langage (visuel, narratif, parlé) utilisé et ce qu'il veut dire. Et ce en fonction de son propre parcours culturel, cinématographique, ses expériences."

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"La vie dans la cité"

C'est un peu vaste comme définition. Les araignées qui sont dans mes toilettes sont aussi de la vie dans la cité.

Sans se lancer dans un débat de définition, on n'en finirait pas (et en plus j'ai pas les compétences pour) je pense que certaines oeuvres abordent des questions humaines hors politique.

 

Après il y a la question du contexte. Effectivement par ce biais on peut toujours aborder les questions historiques et politiques.

 

Il y a beaucoup plus de choses dans chaque film, si on essaye de le voir! Comme le dis Prodigy, dès que tu prend ta caméra, tu es politique donc, relatif à une société organisée. Tu possèdes un point de vue, un langage, une organisation d'idées. (=i.e, par exemple, les choix visuels et narratifs des 3 versions des Body Snatchers)

 

Je suis d'accord avec tout, à l'exception d'une petite réserve sur le mot "politique".

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Sans se lancer dans un débat de définition, on n'en finirait pas (et en plus j'ai pas les compétences pour) je pense que certaines oeuvres abordent des questions humaines hors politique.

 

Disons que par mon "politique" j'entends tout ce qui organise nos vies : sujets de société, politique/gestion, économie, etc. Je ne suis pas persuadé que toutes les oeuvres aient un fond intéressant, ni même qu'un réalisateur se pose des questions à chaque fois qu'il prépare un plan (j'imagine pas le Joe sur Emmanuelle et les cannibales se demander si les plans de nichons de Laura sont assez orientés ) par contre je pense que filmer/cadrer/monter n'est pas innocent et témoigne de la sensibilité des mecs qui le font, donc que cela induit une certaine responsabilité, et de l'autre côté une certaine façon d'analyser. Après, c'est sans doute aussi une question de grille de lecture, et de façon d'exploiter ce que l'on voit sans tomber dans la suranalyse outrée, le symbolisme à 2 balles, etc...

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Ce que je trouve dommage dans le texte, au demeurant bien argumenté, de Kagansky c’est cette idée que le film pourrait être suffisamment militant pour être politique, donc didactique. Ce qui m’ennuie c’est qu’on ne parle plus d’une œuvre pour ce qu’elle est mais pour ce qu’elle sous-entend, et si possible de négatif. D’autant que pour Amélie Poulain, outre l’affable fable, je ne vois qu’une envie de faire rêver, de façon évidemment un peu simpliste et neuneu. (raison pour laquelle, je le répète, je n’aime vraiment pas ce film) voire même iconisée mais rien qui ne ressemble à

une vision de Paris et du monde (pour ne pas dire une idéologie) particulièrement nauséabonde.

 

Moi ce que j’ai vu dans Amélie Poulain ce sont surtout des gens qu’un film a rendu heureux, et ce de toutes classes d’ages ou catégories sociales ou ethniques, ou religieuses, ou sexuelle, ou autres. Et d’autres qui n’avaient pas aimé mais qui trouvaient souvent au maximum le film chiantissimement crétin et guimauveux. Je n’ai jamais vu personne me dire après la vision du film que ah la la c’était mieux avant et que ça serait bien si on y retournait.

 

En ça il me semble que le film n’est pas revendicatif. Il génère juste un imaginaire, peut être trop propret ou trop idéalisé pour certains, mais en tous cas seulement un imaginaire. Loin des idéaux politiques, loin même d’une quelconque réalité (parce que même dans les années 30 ou 50, Paris c’était pas ça), car c’est quand même avant tout une histoire d’amour guimauve, dont la morale est plutôt sympathique.

 

Du coup Kagansky m’emmerde parce qu’il y a tellement d’autres films sur lesquels s’étendre, d’autres choses autrement plus crypto-louche dans le cinéma, que malgré son argumentation, je n’y vois qu’un gars qui n’à vraiment rien d’autre à foutre qu’à jouer son rebelle facile face à un pseudo consensus. Parfois ça peut être intéressant, mais là c’est presque le même problème qu’Amélie Poulain, ça n’apporte pas grand chose et c’est très chiant.

 

 

 

Sinon, je suis très content que des gens aiment, j’ai vu des tas de sourires radieux sur des visages après la vision de ce film, et ça c’est déjà énorme !

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Du coup Kagansky m’emmerde parce qu’il y a tellement d’autres films sur lesquels s’étendre, d’autres choses autrement plus crypto-louche dans le cinéma, que malgré son argumentation, je n’y vois qu’un gars qui n’à vraiment rien d’autre à foutre qu’à jouer son rebelle facile face à un pseudo consensus.

 

Voilà

 

melting président

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Attaquer Amélie pour son côté Lepeniste est certainement la plus grande facilité pour un critique de ciné en mal de publicité...Si il est aigri du succès et qu'il se sente obligé de descendre en flamme un film...pourquoi pas mais pas avec des arguments débiles...pour ma part j'ai bien aimé ce film, les gens autour de moi avaient le sourire et l'ont gardé un certain temps...déjà une bonne chose dans notre monde...si un critique veut se masturber la tronche avec une idée sans fondement...qu'il se tronche alors plutôt son fondement avec cette idée.

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