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Hardcore - Paul Schrader - 1979


tomtom

Messages recommandés

la diffusion hier du moyen 8MM m'a rappelé cet excellent film de paul Schrader, qui rattrape en glauque le pamphlet de fiotte de Schumacher !

 

Gerge C. Scott - sans aucun doute un des meilleurs acteurs du monde R.I.P. - est immense dans le rôle de ce bon père chrétien à la recherche de sa fille dans les clandé pornos les plus malsain. Authentique plongée dans les souterrains du vice, vus par la lanterne puritaine, HARDCORE reste un putain de chef d'oeuvre comme le cinéma en accouche rarement !

 

La scène où Scott, gigantesque, se fait passer pour un producteur porno et voit défiler les acteurs membrés dans son bureau est inoubliable !

 

 

Parpayo rules !

 

 

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je l'ai jamais vu

 

 

 

et je suis fan de 8mm

 

 

attention, je ne chis pas sur 8 MM, je déplore que le film soit light et pas assez hardcore dans son propos; ca reste assez lisse quand même. HARDCORE aussi tu me diras. mais HARDCORE c'est mieux. na !

 

tu peux pas mourir sans l'avoir vu;..

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Nième extravagance calviniste faux-cul de Schrader. Je condamne le cul mais j'en montre.

Moins vomitif que 8 mm mais tout aussi réac. et en plus c'est chiant!

 

 

houla ! c'est pas réac du tout HARDCORE ! On n'a pas le même dico toi et moi...

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8MM m'a rappelé cet excellent film de paul Schrader, qui rattrape en glauque le pamphlet de fiotte de Schumacher !

 

Entièrement d'accord avec cette comparaison, Hardcore fait en quelque sorte référence en matière de plongée malsaine dans le monde du sexe subi. 8MM reste un pétard mouillé (sans compter qu'il faut se farcir la tête du tout triste tout le temps Cage).

 

A tempérer par le fait que Hardcore a été vu bien plus jeune, peut-être reverrai-je mon opinion maintenant.

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je l'ai revu il y a pas longtemps et c'est finalement nettement moins réac de 8 MM. On voit clairement que Schumacher a "volé" les codes narratifs de Schrader (l'immersion dans le monde du porno subi, le personage qui va sert de point d'entrée dans l'univers, et.)

 

le truc, c'est que la mise en scène de Schrader confère à HARDCORE une dimension beaucoup plus dérangeante. ne serait-ce que par ce personnage de bon père de famille, catho à crever, qui va découvrir un monde dont il ignorait l'existence, les règles et qu'il n'est pas prêt à affronter.

Au contraire d'un Nicolas cage plus réac (le coup de téléphone vers la fin à la mère de la fille le prouve), plus solide, qui entre dans cet univers avec une trop grande assurance.

La mise en scène d'HARDCORE, fluide et pas maniérée, souvent discrète et pas voyeuse, renforce l'aspect troublant du film. De même que le grain de l'image, sale, délavé parfois. A mille lieux des éclairages propret de 8 MM

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A mille lieux des éclairages propret de 8 MM

 

red'accord

 

d'un Nicolas cage plus réac (le coup de téléphone vers la fin à la mère de la fille le prouve)

 

et tout à la fois pathétique quand il dégage un vaporisateur pour que sa femme ne sente pas ses cigarettes: mort de rire!!!!

 

Bon, je ne veux m'archarner, mais la présence quasi automatique d'une affiche de 8MM dans les vidéo-club, cela fait du bien parfois de remettre l'église au milieu du village.

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  • 6 months later...

Vu, et pas d'accord avec celui qui suce que si on s'en sert (à vous de trouver qui c'est ! ).

 

Le film n'est pas réac, et ne condamne pas le cul, tout simplement parce qu'il ne prend pas parti pour la "quête" de George C. Scott.

Shrader filme le choc entre deux mondes diamétralement opposés, sans vraiment choisir son camp (à la limite c'est même le personnage du père qui est le moins sympathique). On le ressent particulièrement lors des scènes entre Niki et Van Dorn, où tous deux campent sur leurs positions avant de se rendre compte qu'ils ne pourront jamais comprendre l'autre et que toute discussion est vaine.

Toute les scènes sensées être "glauques" le sont uniquement à travers les yeux de Van Dorn. Le tournage du porno auquel assiste le personnage de Peter Boyle est franchement anodin par exemple, il se passe en plein jour dans une chambre d'hôtel dont la porte est grande ouverte. Pareil pour la visite de Van Dorn dans les bureaux du producteur. On sent bien que ce dernier est un businessman et rien d'autre, d'ailleurs il fait clairement comprendre à son visiteur que le porno underground tourné avec des bouts de ficelle c'est fini, et que c'est devenu une véritable industrie. On est loin du porno version Schumacher et ses pervers baveux qui viennent mater des polaroïds de petites filles dans les recoins d'une ruelle crasseuse !

 

J'ajoute certains détails cocasses (quand le détective projette à Van Dorn la scène de cul que sa fille a tournée je trouve que celui-ci met vachement de temps avant de demander l'arrêt de la bobine ! ), et un final où le père se fait carrément envoyer bouler par sa fille qu'il croyait sauver, et je me dis que pour une extravagance calviniste faux-cul le film est pas si mal !

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  • 3 weeks later...

Bah dis donc c'est difficile de trouver un film plus emprunt de dolorisme tout chrétien pourtant...

Et puis à la diffèrence d'un 8MM, qu'il est impossible de prendre au sérieux, sans distance, tant son côté direct et caricatural est appuyé (vigilante de base acoquiné à un sens du polar certain), "Hardcore" offre une peinture sociale hautement plus revendicatrice!!

Et je suis désolé, mais le film présente bel et bien le snuff comme une réalité pas si accidentelle que cela dans l'industrie du porno, une filière naturelle (ce qui au passage n'était pas le cas chez Schumacher)... et ca c'est bel et bien de la couille en barre!

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  • 1 year later...

Alors tu l'as vu Dumè depuis le temps ?

 

C'est vrai que c'est pas folichon quand même...

On s'accroche très vite à l'histoire, passant des maisons chaleureuses d'une petite bourgade u.s aux quartiers chauds urbain. La scène du cinéma met dans le bain, ça secoue pas mal.

Tout comme Scott, le spectateur part à la découverte d'un univers qu'on s'imagine infernal et étouffant...c'est finalement relativement chiant et bateau Même le snuff tant attendu ne ferait pas sauter mamy au plafond...

 

En définitive, 8 MM le fait beaucoup beaucoup beaucoup mieux

 

Pour les curieux, la mignonne Season Hubley reprendra un rôle similaire et se fera péter la tronche par Wing Hauser tout le long du formidouble Descente aux enfers

Je crois que c'est la fille qui se fait chopper par les Crazies dans Escape from NY aussi

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  • 3 years later...
  • 10 months later...

Bien aimé pour ma part même si ça reste relativement sage. Mais il y a quand même une sacrée ambiance glauque et crade. Schrader nous fait une visite guidée des bas fonds de la Californie des 70's avec ses peep show remplis de pervers, à une époque où il n'y avait pas de supermarchés du sexe fréquentés par des gens "respectables", ses hotels miteux à tapisserie marron, ses mafieux dégénérés à moustaches et costumes de pimp...

 

Bref, rien que pour ça c'est du lourd. Sobrement mis en scène, sur un score de Jack Nietzsche (très orienté rock prog/psy par moments) qui déboîte bien sa race, et le duo George C. Scott/Season Hubley est très bon, tout les opposent mais ce sont finalement deux paumés. J'ai juste trouvé la fin un peu expédiée mais finalement très juste.

Il voudrait bien aider la pute à s'en sortir mais à quoi bon, c'est pas son monde et ça restera une paumée, il a retrouvé sa fille et basta.

 

 

Sinon de Schrader je me rends compte que je n'ai pas vu grand chose : Hardcore, American Gigolo et La Féline. Pour ceux qui connaissent le bonhomme, c'est quoi ses autres films à voir en priorité ?

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C'est vraiment pas terrible comme film. Aucune scène marquante. Season hubley moche comme un pou. Georges Scott qui ne balance pas un seul coup de poing alors qu'on attend qu'il fasse le menage façon patton.

À voir pour Georges Scott mais vraiment dispensable comme film.

 

Autofocus de Schrader est par contre excellent je confirme, tout le contraire de hardcore. Comme si entre les 2 Schrader avait visionné le vieux fusil

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