Lettres à un tueur de David Carson (1999)

[Dragonball]

"Lettres à un tueur"

 

 

 

 

 

 

 

Après avoir été condamné injustement pour le meurtre de sa femme, Race Darnell attend depuis sept ans son exécution dans le couloir de la mort d'un pénitencier de l'Utah. Pour tromper l'angoisse, il correspond avec quatre femmes, chacune ignorant l'existence des trois autres. Toutes sont amoureuses de lui et sont prêtes à vivre avec lui s'il retrouve la liberté.

Son avocat réussit à prouver l'innocence de Race. Il est libéré. C'est alors que ses correspondantes se font assassiner les unes après les autres et que tout l'accuse...

 

Source : Allociné.

 

 

Curieux marché que celui du DVD. J'ai rarement vu un marché progrésser à une telle vitesse, être aussi bouillonnant et faire l'objet de telle passion au niveau d'un très large publique, passion qu'on pourrais parfois qualifier de boulimie hystérique, mais passion tout de même.

 

Aussi, bien qu'habitué aux nombreuses promotions des sites internets et des grandes surfaces, promotions qui, si elles sont évidement la joie de nombreux consommateurs (dont moi même) ont malheureusement peu à peu fait passer le DVD du rang d'objet cinépilique par excellence à celui de vulgaire produit d'appel pour supermarchés filous et magazines en manque de lectorat, de produit presque jetable consomable d'un oeil distrait l'espace d'un soirée pour ensuite être balancé négligement au fond d'un carton, j'avoue quand même avoir été assez surpris, alors que j'étais tranquillement allez au supermarché pour acheter des pommes de terre, de tomber sur une pile de DVD ma fois très bon marché.

 

Oh, évidement, il ne s'agissait pas là des derniers titres sorties en éditions double DVD collectors, ils faisaient, pour la plupart, partie des séries qu'on trouve pour 1 ou 2 euros sur Cdiscount ou en supermarché et qu'on achete généralement par paquets de 12, comme par un reflexe conditionné, une pulsion consumériste savament crée et entretenue par un marketing souvent très agréssif.

Mais là, quand même, lorsque j'ai regardé le prix de ces DVD, j'avoue avoir eu comme un choc !

 

10 centimes, voilà le prix auxqels la plupart des galettes étaient proposées. Moins cher qu'un malabar, moins cher qu'une cigarette, moins cher qu'une boitier vide !

"Lettres à un tueur", lui, était un peu plus cher : 20 centimes !

En tout, j'ai bien du prendre une 30 vingtainnes de titres, dont pas mal tout de même en double, voir en triple exemplaire !

 

Balancé n'importe comment dans un coin de la pièce déjà bien surchargé, Le pauvre "Letters from a killer" aurait pu y rester longtemps à prendre la poussière (après tout, c'est bien le cas de certains de mes DVD acheté à prix d'or et qui date déjà de plusieurs années ! ), mais celui ci, pauvre petite galette bradé le prix d'un poil de cul, balancé n'importe comment dans un bac à promotion, m'a fait pitié, alors, je l'ai visionné !

 

Le résultat ?

 

Ben, c'est un petit thriller à la Hollywood night, pas spécialement palpitant, mais pas non plus spécialement mauvais. Il sait ménager son petit suspense, et à la joie de revoir, Patrick Swayze, l'ange déchu des 80's, s'ajoute celle de revoir Roger E. Mosley, le black sympa de Magnum.

 

Le DVD est d'un qualité tout à fait honorable. Il est dispo en VF et VO STF et est au format, 1.85 plus préciséement.

 

 

 

 

Ce thread est dédié à tous les DVD qu'on achète parce qu'ils ne coutent presque rien mais qu'on ne regarde finalement jamais !

[El rectificador]

Pas vraiment nul...juste bof...un bon petit hollywood night...

[Guillaume Tell]

Pas vraiment nul, c'est vrai, mais parfois tout de même risible et surtout assez bordélique dans l'introduction. Toujours est-il que les retournements et les poursuites molles s'enchaînent assez vite pour que l'attention reste. Ensuite, deviner les échappatoires devient presque un jeu tant les issues des situations sont téléphonées. C'est le film des reef de guitare, chaque conclusion a la sienne, comme chaque scène a son solo. Une guitare sinon rien. Patrick ni vraiment méchant, ni vraiment séducteur, un peu has-been, des femmes pas vraiment belles, mais qui en font des caisses. Bref, un petit film comme on aime en voir de temps en temps.

[Basculo Cui Cui]

JOk09vbK20w