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Sweet sweetback's baadasssss song - Melvin Van Peebles -1971


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coming soon at prodigy's

 

 

 

After saving a Black Panther from some racist cops, a black prostitute goes on the run from "the man" with the help of the ghetto community and some disillusioned Hells Angels.

 

Melvin Van Peebles wrote, directed, produced, edited, composed and starred in this powerful and inflammatory attack on White America. After the body of a black man is discovered, Sweetback helps two white `acquaintances' in the police force to look good by agreeing to go with them to the station as a suspect. But he is forced to go on the run after brutally attacking the two policemen when they arrest and beat up a young black man.

 

Raw, jagged, and explosively angry, Sweet Sweetback's Baadasssss Song is a landmark in American independent cinema. Melvin Van Peebles directed, wrote, produced, edited, scored, and stars as Sweetback, a passive bouncer raised in a brothel. Shot guerrilla style on a starvation budget on the streets of Los Angeles, it's a violent tale of Sweetback's journey from passive acceptance to political awareness and active defiance. He becomes the target of a manhunt when he kills two cops who beat up a young black activist, and he bounces from hideout to hideout before running for the border, all the while getting more booty than Shaft and Superfly put together. The movie was so inflammatory by conservative industry standards that it was "Rated X by an All White Jury," which the ads proudly touted. The unusual mix of agitprop and exploitation is directed in a jagged style that recalls Godard and set to a funky score performed by Earth, Wind & Fire, which Van Peebles intercuts with chanting Greek chorus-like slogans. Released independently, it was a huge hit and effectively spawned the blaxploitation genre, but none of the films that followed ever recaptured the energy, the anger, and the social politics of this breakthrough in independent cinema.

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J'espère que c'est aussi bien que The Spook who sat by the door, en tout cas ça fera un gros trou en moins dans ma culture blax, thanks peter

  • 6 months later...
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Excellent film !

Produit, écrit, réalisé, composé, joué et monté par Melvin Van Peebles, ce film est une véritable bombe à sa sortie ! Il est complètement auto-produit, et devient le premier film à succès autoproduit par des Afro-Américains ; pour un budget de production inférieur à 100 000 $, le film de Van Peebles rapporte 10 millions de dollars de recette . Et pour la petite histoire, Bill Cosby a "prêté" la moitié de la somme...

Van Peebles voulait -comme les Shaft juste après- entâmé une trilogie, le film se finissant clairement sur l'inscription : "A Baad Asssss Nigger is coming back to collect some dues..."

 

Melvin Van Peebles (journal de tournage) : « Jusqu’à aujourd’hui, tous les films sur les noirs ont été réalisés suivant la façon de penser de la majorité anglo-saxonne. Dans leur rythme, leur discours, leur langage, ils ont été affadis pour plaire à une majorité, tout comme les restaurants chinois limitent la quantité d’épices pour plaire aux goûts des américains. Je veux que les spectateurs blancs aillent voir Sweetback de la même façon qu’ils iraient voir un film italien ou japonais. Ils doivent comprendre notre culture »

  • 1 year later...
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Je l'ai vu à l'occasion de son passage sur Arte. Bon je dois dire que je suis un peu déçu, je m'attendais à quelque chose de plus sec, de moins décousu et moins auteurisant. Je me suis un peu ennuyé.

 

Ceci dit, la course poursuite sur "Run, run my feet" est puissante et la fin, façon "un putain de nègre va remettre les pendules à l'heure" est bien jouissive.

 

On sent que le film est important et que Melvin y a mis toute ses couilles. Pour ceci, respect.

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Ah oui tiens j'avais jamais rien posté sur ce film ben en fait j'ai tenu 30 minutes (jusqu'à l'espèce de soirée là), au bout de la 60ème surimpression de bite ou de truc flashy post 70ard j'ai abandonné, je me suis vraiment fait chier comme un gros rat mort. C'est un peu comme un Godard de la belle époque quoi, à sa sortie ça devait faire un bien fou et ça défrichait de folie mais aujourd'hui c'est irregardable. Ca a beau être sur le papier un truc de dingue respect à Melvin méga succès et tout ça quand il faut mater un film je préfère un bon Coffy ou un bon Spook, désolé

  • 5 years later...
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Enfin vu, ce gros fantasme de celluloïd noire, une sorte de plaidoyer rageur devenu quelque peu obsolète, mais qui continue d'intriguer de par la personnalité de son auteur. Peebles n'y va pas avec des pincettes, mais ne choisi pas non plus la facilité. Si d'autres "anti-blancs" s'y étaient collés, sans doutes aurions nous eu droit à quelque chose de beaucoup terre à terre, furieux. Peebles me semble être tellement désabusé, que ce soit au moment de tringler des filles ou des défoncer la gueule de flics pourris, qu'on dirait que plus rien n'a d'intérêt pour son personnage et la communauté noire par extension. Hors je doute qu'il s'agisse des propos du film, mais bon... voila ce que ça m'a fait ressentir

Toujours est-il que si le film m'a bien éclaté durant une heure, le dernier quart d'heure n'avait plus aucun intérêt. Plus d'histoire, plus d'enjeu, plus de surprise, Peebles semble rajouter quelques minutes de manière artificielle, et ça c'est un peu con.

Mais le film possède tout de même l'une des plus belles scène d'ouverture de l'histoire du cinéma.

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