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Stephen King : Nightmares & Dreamscapes


Fabrice

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Depuis le succès de Masters of Horror sur Showtime, la mode est aux anthologies. ABC a annoncé récemment avoir lancé Masters of Science Fiction pour cet été (voir news), mais bien avant cela, TNT avait initié un projet de mini-série compilant différentes nouvelles écrites par Stephen King : Nightmares & Dreamscapes : From the stories of Stephen King.

 

Certains détails sont encore un peu flous. La première est prévue pour l’été 2006 mais aucune date ferme n’a été avancée pour l’instant. TNT annonce par ailleurs huit épisodes, mais ceux-ci ne couvriront apparemment que six nouvelles. Si tel est bien le cas, cela voudrait donc logiquement dire que deux d’entre elles seront étalées sur deux épisodes, au lieu d’un comme on pourrait le supposer normalement.

 

Ce n’est pas la première fois que TNT s’aventure sur les terres de Stephen King. En effet, l’adaptation en mini-série de son roman Salem a rencontré un beau succès d’audience, et bénéficiait d'un casting quatre étoiles : Donald Sutherland, Rutger Hauer, James Cromwell, Rob Lowe, Andre Braugher et Samantha Mathis.

 

Au-delà des choix effectués par la production, le plus intéressant reste certainement le casting qui a été assemblé pour chacun d’entre elles. Voici donc la liste complète des histoires qui seront adaptées, ainsi que des clichés pour certaines d'entre elles.

 

Les quatre premières nouvelles sont tirées du recueil Nightmares and Dreamscapes (Rêves et cauchemars).

 

Umney’s last case (La dernière affaire d'Umney, 1993)

Réalisé par Rob Bowman (Le Règne du feu, Elektra), sur un téléplay d’April Smith

Avec William H. Macy et Jacqueline McKenzie (Les 4400)

L’histoire : Le créateur d’un personnage de détective privé décide de prendre la place de sa création pour échapper à la tragédie de sa propre existence.

 

You know they got a hell of a band (Un groupe d’enfer, 1993)

Réalisé et écrit par Mike Robe

Avec Kim Delaney et Steven Weber (Reefer madness)

L’histoire : Un jeune couple arrive dans une petit ville dont tous les habitants semblent partager un lourd secret tandis que tout le monde se prépare à un concert unique dans une vie.

 

The End of the whole mess (Le Grand bazar, 1994)

Réalisé par Mikael Salomon (Salem, Rome, Over There) sur un téléplay de Lawrence D. Cohen (Carrie, Ça])

Avec Ron Livingston (Band of Brothers) et Henry Thomas (E.T., Gangs of New York)

L’histoire : Un réalisateur primé filme la dernière heure de son existence tout en narrant l’histoire de son frère qui a découvert une substance chimique qui élimine toute violence. Quand les deux frères tentent d’utiliser le produit sur le monde, les résultats sont catastrophiques.

 

The Fifth quarter (Le cinquième quart, 1972)

Réalisé par Rob Bowman, sur un téléplay d’Alan Sharp (Rob Roy)

Avec Jeremy Sisto (Six Feet Under) et Samantha Mathis

L’histoire : Un détenu fraîchement sorti de prison apprend par un ami mourant l’existence d’une carte en quatre fragments. Une fois recomposée, celle-ci permettrait d’accéder au butin d’un braquage d’un million de dollars. Malheureusement, cette quête pourrait bien s’avérer plus périlleuse qu’il n’y paraît.

 

The Road virus heads north (Quand l’auto-virus met cap au nord, 1996)

Réalisé par Sergio Mimica-Gezzan (Into the west, Invasion, Taken) sur un téléplay de Peter Filardi (Salem's lot, L’Expérience interdite)

Avec Tom Berenger et Marsha Mason

L’histoire : Un romancier reconnu prend la route vers le nord. Après s’être arrêté à un vide-grenier pour acheter un tableau, il réalise que celui-ci, représentant une voiture circulant le long d’une route, change graduellement, et qu’il pourrait bien contrôler son destin.

 

Battleground (Petits soldats, 1972)

Réalisé par Brian Henson (Farscape) sur un téléplay de Richard Christian Matheson (Le Fils de l’autre)

Avec William Hurt (Le Village)

L’histoire : Après avoir tué le propriétaire d’une fabrique de jouets, un tueur à gages reçoit par la poste un colis rempli de petits soldats. Mais ces soldats là ne sont pas pour les enfants.

 

Merci Ecran Large ...

 

Les quatre premières histoires viennent de Rêves et Cauchemars, la cinquième de Tout est Fatal, la sixième (ENOOOOOOORME celle-là, un tueur à gages se fait attaquer par des GI Joe dans sa chambre d'hotel !) de Danse Macabre.

Modifié par Invité
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  • 4 months later...

Hop hop hop, vu le premier épisode, Battleground, inspiré de Petits Soldats.

 

 

William Hurt interprète donc un tueur à gages dont le dernier contrat était Morris, un célèbre fabricant de jouets.

De retour à son appart l'attend un colis, qu'il ouvre avec méfiance. Tiens tiens, une boîte de petits soldats, made in Morris, bizarre. Encore plus bizarre quand les dits petits soldats commencent à le canarder ...

 

 

Excellent premier épisode. Le mec qui l'a réalisé n'est peut-etre pas un "master of horror", mais en tout cas son truc tient très bien la route.

Ayant lu la nouvelle il y a un bail j'avais un peu peur du résultat. Erreur, ça passe impec, les effets spéciaux des petits soldats passent sans problème, et le réalisateur s'amuse avec quelques plans audacieux quand il "rentre" sa caméra dans les hélicos modèle réduit.

 

Franchement un excellent début, je sens que je vais de suite enchaîner sur le second adapté de la superbe nouvelle Crouch end, un petit hommage à Lovecraft.

 

Vu grâce au HDTV-Rip, qualité nickel, qui fera plaisir à fantomas, grâce à son beau logo TNT, plus un gros bandeau noir qui apparait toutes les 10 minutes et qui annonce fièrement : "cette diffusion sans publicité vous est offerte par Hyundaï" !

 

A noter pour les anglophobes que cet épisode est entièrement muet ...

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Episode 2 : Crouch End

 

Un jeune couple d'américains est en lune de miel à Londres. En voulant se rendre à un dîner ils se perdent dans un quartier zarb où d'étranges phénomènes semblent se dérouler.

 

 

Bon, le deuxième épisode est foireux.

Parce que les deux acteurs principaux sont à chier (dont Claire Forlani, rappelez vous, celle à qui on prédisait une grande carrière à la sortie de l'effarant Meet Joe Black. J'en ris encore !).

Parce que le réalisateur est incapable de retranscrire l'atmosphère malsaine qui suintait de la nouvelle.

Et parce que les rares effets numériques (dont une créature lovecraftienne, y'en a qui doutent de rien) sont si pitoyables qu'ils tirent plutôt l'ensemble vers le Z que vers la série télé de prestige.

 

 

Un bon épisode, un mauvais. 1 partout, balle au centre.

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  • 3 weeks later...

Je confirme les dires concernant le 1er épisode. Battleground (Petits soldats) est très sympathique, le fait qu'il n'y ait aucun dialogue donne une impression d'apnée qui nous aspire dans l'histoire. William Hurt est dans la moyenne, les petits soldats sont joués par de vraies personnes peintes en vert on dirait, c'est 100 fois mieux que des CGI ! Par contre bonjour le placement de produit, entre Hyundai et Apple (Powerbook et iPod) !

 

J'enchainerai bientôt le second.

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