Aller au contenu

Mutronics - Screaming Mad George / Steve Wang - 1991


Basculo Cui Cui

Messages recommandés

A l'aube des temps, des extra-terrestres belliqueux, les Zanoïds, débarquèrent sur la Terre afin de favoriser l'émergence d'une espèce particulièrement agressive... l'homme ! Aujourd'hui les Zanoïds sont de retour. Leur leader se cache sous l'apparence du milliardaire Fulton Balcus. Dans l'immeuble de sa société, la Chronos Corporation, l'extra-terrestre a installé un laboratoire capable de convertir tout être humain en créature monstrueuse. En découvrant les buts terrifiants de Balcus, l'un de ses savants, le Dr Segawa s'échappe en emportant l'arme ultime de la technologie Zanoïde, le "Guyver". Avant d'être finalement rattrapé et tué, Segawa a le temps de cacher le mystérieux "Guyver"... C'est un ami de sa fille, Sean Barker, qui découvre l'objet et en active involontairement le mécanisme. Le corps du jeune homme se retrouve recouvert d'une armure bio-mécanoïde aux pouvoirs illimités...

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pitin j’adore ce film, et il y a plein de raison de l’apprécier d’abord y a Jeffrey Combs qui joue le rôle du Docteur Est et puis pour continuer il y a David « flyin’head » Gale fantastique de méchanceté et de charisme dans le rôle du grand méchant, sans parler de Mark Hamill qui était là pour le cacheton.

Ensuite la scène de la confrontation avec les loubards particulièrement réussie où le Guyver met en pièces ses adversaires. Séquence qui a dû plaire a Brian Yuzna producteur ultra exécutif pour Mutronics puisqu’on la retrouve quasiment telle quelle dans Faust.

(D’ailleurs ça me fait penser que le film tel qu’il est aujourd’hui doit être une version largement tronquée de ses effets gores pour pouvoir être tout publics, le film comme Screaming Mad George et Steve Wang le voulaient devait être nettement plus sanglant tant certains cuts ou hors champs dans le métrage sont maladroits).

Pour finir le final extraordinaire confrontant le Guyver à un gigantesque monstre (pitin comme dans Faust aussi) en animation image par image très reussi aussi pour l’époque et le budget.

Ode au latex très soignée, les Fx makeurs pour le coup n’étaient franchement pas des manches et puis surtout ils étaient réalisateurs, qui fleur bon la zederie eighties, qui a un rythme largement soutenue pour ce type de prod, qui permet de revoir la bonne partie du casting de Reanimator, a fond second degrès (incomparable avec la tragédie froide et triste du Manga).

Bref Mutronics est indispensable au milieu d’une soirée thématique « adaptations pourrites mais rigolote de Bd minables » avec Fist of the north star, le Vampirella et les 4 fantastiques de Corman.

Sa suite « Guyver » 94 débarrassée de Yuzna et des ambitions au box-office est relativement différente tout en restant aussi très réussie (tjrs pareil en fonction de l’époque, du budget, de l’ambition bien sûr).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 months later...
  • 1 year later...
×
×
  • Créer...