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Meatball Machine - Yûdai Yamaguchi (2005)


Cyril

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Syno:

Alors que de mysterieux parasites semblent s’en prendre au plus dépressifs de la terre, les transformants en organismes mutants avides de cibles à contaminer, Yoji, un jeune puceau introverti se morfond dans une petite usine de pièces détachées comme tourneur-fraiseur. Ses seuls moments de liberté passés lors de sa pause déjeuner à épier sa jeune voisine Sachiko, lui procurent ses émois sexuels. Alors qu’il vient à peine de déclarer sa flamme à la jeune Sachiko, cette dernière se fait infecter par un organisme, accidentellement rapporté dans sa chambre par Yoji qui le croyait inerte, transformant sa bien aimée en une machine à tuer. Le jeune homme désemparé trouvera-t-il le moyen de sauver sa dulcinée ?

 

 

Ca c'est de l'image qui fait envie

Je viens de voir la review sur Sancho (encore eux ) et ça fait bien envie didiou (même si Battlefield Basebal était un film minable)

 

Un extrait et des photos (pour le reste c'est par la --> http://www.sanchodoesasia.com/article.php3?id_article=1456)

 

Loin de n’être qu’un avatar de l’homme-machine popularisé par le cyberpunk nippon, Meatball Machine se révèle une fable désespérée sur la puissance de l’amour et l’euthanasie, où l’âme japonaise se révèle dans toute sa sincérité, comme pour mieux souligner la rigidité de la société dans laquelle les amants vivent et qui les rejète. En effet, les parasites dont l’origine est révélée par une pirouette scénaristique finale cynique, mais bien inutile, pousse les mutants ainsi contaminés à s’entre-dévorer ; évocation symbolique d’une société moderne à la réalité prédatrice pour les être psychologiquement faibles.

 

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  • 3 months later...
  • 6 months later...

Un certain Yume aurait vu le film, j'aimerais bien connaître son point de vu complet

 

pour commencer je dois avouer que voir un film en allemand m'a pas mal "choqué" et ca a du jouer sur mon avis final. Je reverai donc en VO une fois sorti en Z1.

Maintenant concernant le film en lui meme, les meilleurs points concernent l'utilisation à bon escient du budget minime. Et ceci grace au talent incontestable de Nishimura. Au menu donc, déformations physiques, assimilation homme-machine, mutants paristes, tentacules etc.... Un condensé grand spectacle d'une certaine scene cyberpunk propre au cinéma japonais, on pense notamment et évidemment à Tsukamoto ou Otomo. Mais là où ces deux réalisateurs arrivaient à équilibrer leurs propos avec le délire formel, soit par le format court métrage pour l'un soit par un discours socio-politico-philosophico-scientifico-religieux pour l'autre, Meatball Machine souffre vraiment de son rythme. Non pas que l'histoire d'amour soit chiante dans son classicisme, mais un raccourci aurait été AMHA le bienvenue. Dans l'etat elle mange une trop grande partie du film alors qu'en tant que spectateur on attend surtout des passages sanglants qui, bien que sporadiquement placé dans la premiere heure, arrivent dans une derniere demi heure qui sonne enfin V cinema.

Bizarrement Meatball Machine a toutes les qualités qui manquaient à un film comme 964 Pinnochio, mais n'en a pas pris les rares qualités : durée relativement courte et réalisation nerveuse voire furieuse. C'est d'ailleurs ce coté "sage" de la réalisation (cadrages comme montage ou zik) qui choque le plus. Car si finalement on peut pardonner une exposition trop longue ou étirée, c'est plutot difficile de ne pas regretter un manque de folie formelle.

Meatball Machine reste cependant un agréable divertissement, surtout pour les excellents maquillages et effets spéciaux. Mais je m'attendais à vraiment mieux en vue des premiers échos et images. On est loin des meilleurs délires du V cinema, meme si on s'en approche.

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  • 7 months later...

Et beh, quel merdier!

C'est finalement assez divertissant pour mériter un petit coup d'oeil.

Le personnages transformés en créatures biomécaniques sont assez drôles et leur design est complètement destroy, mais il est dommage que les éléments métalliques soient en latex. Imaginez Tetsuo tout en caoutchouc, c'est un peu ce que ça donne: complètement bidon et très "Power Rangers"-like.

Malgré les héctolitres d'hémoglobine, le film manque de hargne. Pas assez rentre dedans - et puis de toute façon, le caoutchouc, ça amortit.

 

Et ça:

Et ben c'est même pas dans le film.

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  • 3 weeks later...
Bien joué, Black Cat Bones!!

 

De quoi tuer toute autre initiative de certains courageux éditeurs pour sortir de tels films en France!!!

 

 

Sur ce coup pas mieux, surtout que bon ça craint un peu pour le forum ce genre de lien, je vais éditer ton message black cat bone, j'espère que tu ne le prendras pas mal.

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Bon, le message de Black Cat juste en-dessous de l'annonce de la sortie prochaine du DVD français n'est pas du plus grand tact, d'accord.

Mais on ne va pas en faire un affaire nationale non plus, et passer à autre chose.

 

J'en profite pour copier/coller :

 

Meatball Machine n'est pas un modèle d'originalité. Histoire d'amour entre marginaux, alien parasites controllant l'esprit et le corps de leur hôte, clin d'oeil à Urotsukidoji, et énorme influence de Tetsuo et des films indépendants qui vinrent dans la foulée.

Ce n'est pas non plus un film visuellement magnifique. Image vidéo (néanmoins fort honnête), budget visiblement limité, et réalisation qui s'en sort bien, mais dont le surdécoupage des scènes d'actions semble aussi mu par la nécessité de faire avec ce qu'on a.

 

Voila pour les réserves. Parce que pour le reste, MM est un film extrêmement sympathique. Du gore, des combats entre organicocyberwarriors, des effets spéciaux à l'ancienne qui font plaisir à voir, et surtout une absence de roublardise qui rechauffe le coeur.

Ce n'est pas la recette d'un nouveau mètre étalon du genre, mais celle d'une authentique série B réjouissante.

Sa future sortie en zone 2 Fr est donc une bonne nouvelle.

A voir, la preuve en images :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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  • 6 months later...
  • 5 months later...
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