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Quand je serai star - Patrick Mimouni (2004)


Nicolas

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Marc est né il y a 23 ans des amours de Farid Daoudi ? un chanteur disparu des années 80, l'auteur de Quand je serai star ? et de Diane de Montalte, une actrice parisienne.

Il a abandonné ses études pour devenir steward ; sa manière de se rebeller contre la civilisation de sa mère ; une civilisation féminine pleine d'une folle ambition ; une civilisation trop séduisante et trop factice à ses yeux ; une civilisation qui pourtant l'a façonné, et sa révolte se comprend dans des contradictions aussi comiques que cruelles, dont pourtant il commence enfin à se sortir en faisant ses premiers pas dans sa vie d'homme.

 

Prix Jean Vigo 2004. Ah bon.

 

Il faut tuer la mère ! C'est un hasard si je l'ai enchainé après RING TWO mais ca m'a assuré une belle soirée thématique suivi d'un débat. Hu Hu.

 

Autant le dire immédiatement si vous avez un problème avec Arielle Dombasle et Rohmer, ce film n'est pas pour vous.

C'est un véritable festival, tantôt jubilatoire, tantôt mélancolique, toujours attachant qui privilégie la mélodie des dialogues, les répliques cinglantes (fort bien senties), les galleries de personnages ou chacun trouve sa place et personne n'est laissé de côté dans l'écriture...

Le début fait craindre le pire, Dombasle vide une boite de chocolat nonchalemment au pieu dans son duplex petit bourge parisien et enquille une scène de dialogue avec son fils (charmant Yvan Fahl) et s'en suit un terrifiant monologue sur sa minceur exemplaire et ses jambes divines pour son âge. On est un peu dans la quatrième dimension, mais le film trouve vite son p'tit rythme et vous porte un peu plus à l'intérieur des êtres, capte l'attention sur des personnages précieux dans leur valeur respective et leur humanité.

Le réalisateur joue habilement des jeux de parade et de cabotinage de la mère, n'hésitant pas à mettre le champignon sur le côté baroque de sa superficialité, qui masque tout le reste et dont personne n'est dupe. Elle pourrait être pathétique et misérable, elle ne le devient jamais à force de grande tendresse... on est ému pour Arielle Dombasle.

Bravo.

Eva Ionesco, cocaïnée, est géniale.

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A la diffèrence du film dont tu parles, c'est qu'on pressent dès le début la catastrophe et qu'elle n'a pas lieu par la suite. "Le Jour et la Nuit", c'est une catastrophe pure et simple!

Et puis il n'y a pas de montgolfière dans ce film, juste de beaux avions.

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