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The Dark Mirror - Robert Siodmak (1946)


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Tourné la même année que le superbe et énigmatique Spiral Staircase, Siodmak livre ici une autre oeuvre mystérieuse, The dark Mirror (en VF : Double Enigme). Sorti chez Wild Side dans la série "les Introuvables".

 

 

Sans arriver à la réussite de Spiral staircase, il 'agit d'un thriller psychologique comme les USA d'après guerre produisirent par dizaines.

 

Olivia de Havilland joue le double role de Ruth et Teresa, deux soeurs jumelles identiques. le meurtre d'un médecin dans l'immeuble où Teresa travaille mène un insoecteur et un psychiatre à la suspecter. Quand ils découvrent les deux jumelles, les alibis ne tiennent plus, les témoins ayant vu une même personne à deux endroits différents au même moment. Le psychiatre va alors procéder à des tests afin de déterminer si l'une des deux soeurs est vraiment folle à tuer.

 

La jaquette annonce fièrement qu'il s'agit du film qui aurait inspiré le film Sisters de brian de Palma. Mouais. sans aller jusque là, il s'agit d'un honnête thriller. Moins brillament illustré que Spiral Staircase, cela va sans dire. il existe quelques brillances : la scène d'ouverture de la déocuverte du cadavre du médecin, aux forts accents expressionistes.

 

Ce qu'il y a de remarquable, ce sont les effets spéciaux optiques afin de faire appraitre les deux soeurs dans un même champ. C'est à s'y méprendre! Hormis un plan d'un miroir, c'est du quasi sans-faute.

 

Siodmak construit son récit sur les faux-semblants, les reflets, le double et la schizophrénie. ce qui semble d'ailleurs marcher, tant le thème du reflet noir apparait à la fois dans la mise en scène et le scénario. Les jumelles identiques se renvoeint un reflet posiitif négatif et la coupable est elle aussi "double" dans son for intérieur. Le jeu sur les miroirs n'est d'ailleurs pas sans rappeler ce qui est montré dans Spiral Staircase, tout comme les problèmes de couples (toujours au centre de spréoccupations chez Siodmak, d'aileurs) et la recherche de sa propre identité.

 

Une jolie composition de plans vient s'ajouter à la liste des points positifs, s'articulant souvent sur le regard de chaque portagoniste autour des jumelles.

 

Olivia de Havilland fera une autre expérience dans le thriller (plus musclé, celui-ci) dans Chut, Chut... chère Charlotte de Robert Aldrich.

 

Si Dark Mirror a pu avoir une quelconque influence, il faudrait peut etre chercher du côté de Dead Ringers avec Bette Davis et Paul Henreid.

 

Une jolie découverte, encore une fois, signée Siodmak :un cinéaste à (re)découvrir.

 

VOst et VF 1.33:1 + un documentaire que je n'ai pas regardé.

1H22. Copie très correcte, rendant grâce au traiteent noir et blanc au diapason du sujet du film : le noir/le blanc qui s'opposent mais qui sont nécessaires pour se définir l'un l'autre.

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