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Six String Samurai - Lance Mungia (1998)


Superwonderscope

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Vu sur le DVD Z2 Hongrois.( qui s'appelle là-bas Rock'n roll szamurai)

 

1.85:1 sans 16/9 et 5.1. Curieusement, le 5.1 hongrois est 1/2 ton au dessus concernant la musique . C'est surtout beaucoup mieux mixé. La piste anglaise reste bloqué sur les enceintes avants, vire centrales. c'est mou.

 

Pour le film... comment dire... j'ai plutot apprécié dans l'ensemble. Mais ça ne m'a pas fait de double effet kiss cool en général. A posteriori, cela apparait comme une variation sur la mort de Buddy Holly dans le monde du rock'n roll de la fin des années 50. Le gamin apelle d'ailleurs le héros "Buddy" et celui-ci porte les memes lunettes que le defunt rocker.

 

Buddy, donc, un samourai avec guitare de rocker en bandoulière, est en route pour Lost vegas. En effet, depuis l'invasion des USA par les russes en 1957, seu le King règne. Et il est mort. Donc tout pleins de rockers affluent à lost vegas pour se voir couronné à sa place.

 

Buddy est poursuivi par une horde de 4 motards symbolisant la mort (les 4 Cavaliers de l'apocalypse dans l'ocean rouge?)qui sont en fait des metalleux qui veulent la mort du rock. d'où un combat de guitare "à qui j'arrache un genou" avec combat d'archers en prime.

 

Parce qu'il y a des archers, aussi...une famille cannibale, des déserts interminables, de la chaleur, de la musique, des cro-magnons en voiture...

 

Voilà, c'est un joyeux bordel qui avance cahin caha pour les 90 mn règlementaires. parfois drole, parfois bien filmé, c'est surtout pas très bien écrit et souvent long entre deux scènes.

 

Il faut quand même se farcir du rock 50's pendant tout le long du monde et franchement, ça devenait saoulant à la fin! La plupart des chansons sont composés par le groupe "Red Elvises", un groupe visiblemnt soviétique à crinière rouge qui fait du rock "à la Elvis", donc. Le reste de la partition est signé Brian Tyler.

 

L'acteur principal est ceui qui a réglé les combats, co-ecrit le scénario, il est aussi archer. Du cinéma à l'énergie, entre potes, sympa et tout et tou.... mais je suis resté au finalun peu étranger à ce monde. C'est pas le tout de foutre le boxon partout pour faire déjanté, il faut aussi lui donner un peu d'épaisseur. Malgré les bonnes intentions, je suis resté sur de grandes espérances. mais pas comme le beurre.

 

Joli matte final où l'on distingue "Lost Vegas".

 

Je n'ai pas vu les six strings du samourai en question (j'aurais bien voulu)

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Ce que j'en disais par ailleurs (et la boucle sera bouclee ):

En 1957, l'Amerique est sous le joug de l'Union Sovietique, qui a fait parler sa force de frappe nucleaire.

Seul ilot de resistance, la ville de Las Vegas, renommee Lost Vegas, avec a sa tete le seul, l'unique, le King Elvis.

Mais lorsque le King meurt, de nombreux guitaristes/samourais viennent reclamer le trone vacant. Parmi eux, Buddy, un guitariste taciturne et fine lame accompagne d'un gamin muet, et Top Hat et son groupe, qui n'est autre que la Mort en personne.

 

Oh le bel OVNI que voila...

Je suis tombe un peu par hasard sur une tres bonne critique du film chez Sancho (ICI), et j'ai trouve le pitch tres tres allechant.

 

Dire que c'est une veritable reussite serait vraiment exagerer. Mais dire que c'est une sombre merde, le serait tout autant.

Alors, quid de ce "Six String Samurai" ?

 

Eh bien, d'un cote, on a un film bizarre, au rythme tres lent, peu aide par une realisation pas forcement efficace, fauchee, ne faisant que souligner les poses "frime" des protagonistes sans parvenir a vraiment les mettre en valeur (rarement), baigne d'une musique qui peut lasser rapidement (si vous detestez le rockabilly russe, passez votre chemin !), avec un heros poseur un peu irritant et un gamin a baffes.

 

MAIS...

...une ambiance reellement intrigante, un feeling de serie B aux portes du manga live, quelques scenes sacrement bien foutues (Buddy seul face a un bataillon sovietique, le duel final) et surtout une vraie sincerite.

Un film fait avec passion, maladroitement certes, mais sincerement, esthetiquement plutot reussi (tout en decor naturel) et au final plutot attachant.

 

Impossible de detester cet improbable rencontre entre Mad Max et Baby Cart, par contre j'ai deja envie de le voir a nouveau un de ces jours, histoire de verifier si je n'ai pas totalement hallucine !!

 

A decouvrir donc !!

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Ca fait un bail que je veux le voir celui-là... et la seule fois où je me suis foutu un pied au cul pour le commander sur Amazon, il était sold out....

Maintenant faut que je me redonne un coup de pied au derche.

C'est parfois douloureux la cinéphagie

 

Je sais pas si ya les memes trucs a Lausanne mais il est sorti a la loc de mon cote, ca m'a fait halluciner

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Ca fait un bail que je veux le voir celui-là... et la seule fois où je me suis foutu un pied au cul pour le commander sur Amazon, il était sold out....

Maintenant faut que je me redonne un coup de pied au derche.

C'est parfois douloureux la cinéphagie

 

Je sais pas si ya les memes trucs a Lausanne mais il est sorti a la loc de mon cote, ca m'a fait halluciner

 

C'est un DVD allemand ?

La distribution DVD est totalement différente chez les bourbines, donc le fait qu'il soit dispo à Zurich ne veut pas dire qu'il le soit chez nous

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C'est un dvd avec des ST allemands et anglais.

 

Aucune idee si c'est un dvd allemand ou suisse allemand, en tout cas la presentation est un peu cheap, a la maniere de tout les Miike qui sortent a la loc par ici

 

C'est à 85% un DVD allemand, les éditeurs suisses (hors porno) se comptent sur les doigts des deux mains: VIP, Frenetic, Lampenfieber et quelques autres machins obscurs... Il y en a certainement que je ne connais pas et peut-être que SIX STRING SAMURAI vient de l'un d'eux, mais j'en doute.

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  • 2 months later...

Ca y est, vu la bête...

 

Alors c'est sympa, effectivement, j'aime le cadre post-nuke (forcément), ce désert arpenté par des personnages totalement déglingués et les bad guys - sorte de fusion improbable entre les Nazgul du SEIGNEUR DES ANNEAUX et le guitariste Slash de Guns'n Roses... J'aime bien aussi la photo, c'est pas mal filmé du tout - il y a un peu trop de ralentis... Mais qu'est ce que c'est pénible de se farcir du rockabilly pendant 80 minutes!!! ca en devient réellement irritant. L'esprit de film est aussi un peu trop ben enfant, ça découpe généreusement, mais de manière soft - on évite les effusions de sang et on garde une distance certaine et un ton léger histoire de garder l'esprit "fun et cool du rockabilly, yeah yeah yeah"... Dommage, un peu plus de noirceur aurait été bienvenue.

Mais dans l'ensemble ça reste du bon divertissement, avec un scénar certes un peu brouillon (m'enfin, pour les habitués de Tsui Hark c'est un exemple de limpidité) mais plutôt original.

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  • 6 months later...
Je n'ai pas vu les six strings du samourai en question (j'aurais bien voulu)

 

Si c'est volontaire, l'humour est réussi... Sinon, ben tu les vois tout du long les cordes de sa gratte.

 

J'vous met l'article que j'avais écrit pour le n°14 d'mon zine:

 

J’aime les films de chez Tati, j’aime les films de chez Troma, j’aime les films où on en voit de belles, j’aime les films qui distraient à la chaîne,

j’aime les films qui m’font marrer, j’aime les films de cinéma...

Si v’z’êtes comme moi, j’vous cause de çui-là. Si v’z’êtes comme bibi, j’vous cause de çui-ci.

Six-String Samurai, le samouraï à 6 cordes (et non-pas l’samouraï à 6 strings avec Britney Spear dans l’rôle d’un kamikaze islamiste), n’est ni un film de Jacques Tati, ni produit par la Troma Films (célèbrissime producteur des Toxic Avenger et autres Surf Nazis Must Die), mais c’est un film. Et c’était pas évident quand j’l’ai découvert. Car en fait, chez un cheum au Québec, j’ai d’abord trouvé un CD déjanté (Palm Pictures/Island) alignant dialogues et ‘spèce de surf-a-billy boogie cosaque avec la photo de ce drôle de Buddy Holly à gratte & katana k’vous apercevez ci-contre. L’pote a trouvé par hazard ce qui semble être une BO d’film donc. Or nulle trace de ce truc croquignolesque chez les marchands d’vidéo... Quelques temps plus tard, de retour en France, j’accompagne une amie dans un vidéo-club montreuillois, prélude à une soirée sexe, songes & vidéo. Et là soudain, ô destin miraculeux, mon regard errant mornement de Van Damme en Steven Seagle accroche ce putain d’Buddy katanisé ! Foutre, sorti en VF chez Club TF1 video ! Réservé aux vidéo-clubs donc hors-commerce... J’embarque la K7 & la copine jusqu’au ‘scope le plus proche (de son lit) et l’on mate la toile :

1997, 40 ans après l’invasion des States par les soviétiques, meurt Elvis, king du dernier bastion, Lost Vegas. À l’appel d’une rock’n’roll radio, les prétendants au trône traversent un désert mad-ma®xien, la Mort (et ses acolytes en cuir moule-bite) aux trousses. Parmi ces rockers plein d’poussières, le “6 string samuraï” capable, d’après la légende, de tuer 100 gus tout en jouant “Misirlou”...

Secondé d’un enfant niais à souhait, il rencontrera un nain gangsta, une famille de cannibales, affrontera des joueurs de bowling, des zombie-cosmonautes, des hommes des cavernes modernes (lors d’une poursuite dans des caisses si poussives que ça fini à pied !), l’Armée Rouge, le Monstre-épinard et la Mort elle-même lors d’un duel sabres & guitares, surf rock versus death metal (évidemment)!

Malgré quelques longueurs (mais tuez ce gosse!), c’est que du bonheur, un p’tit film ricain mais souterrain, loin d’la soupe tout-terrain servie par Hollywood, avec des effets spéciaux bricolos et des chorégraphies martiales approximatives portées par une musique d’enfer dûe aux Red Elvises, groupe de “kick ass R’n’R from Siberia” avec balalaïka à cordes de contrebasse sur le site desquels (http://www.redelvises.com) on peut découvrir Lunatics & poets (sur leur label Shoobadoobah Rcd) qu’est pas moins k’leur 11ème album (ils se sont formés en 95 à LA ; influences revendiquées : “Elvis & Priscilla Presley, Chuck Berry, les Spice Girls et les discours du camarade Fidel Castro”).

Inspiré par les westerns spaghetti, les films de Hong-Kong et par Carlos Gallardo (acteur et prod’ du p’tit chef d’oeuvre qu’est “El Mariachi”), l’étudiant Lance Mungia va tourner ce délire (qui sera son film de thèse et gagnera 2 prix au Slamdance Film Festival de 98 ) avec des pelloches périmées de 35 mm dans l’enfer de la Vallée de la Mort, au milieu des scorpions. Avec Jeffrey Falcon, acteur principal, co-auteur, chorégraphe et costumier (qui vendit son bizness de jouets à Hong-Kong pour financer le film...), ils vont pondre le genre de film qui traverse les genres, qui rock et qui roll, qui se regarde comme il s’écoute, avec délectation et trépignation, le nez dans l’guidon d’une mob’ pas bidon et putentrailles, nom d’un p’tit rockeur, c’est ça l’cinéma !

 

ChériBibi n°14, 2004

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  • 2 years later...

Ah ben putain, grosse deception. J'étais prêt à l'aimer ce film pourtant, véritablement croisement entre Guitar Hero, Motorama, Baby Cart et Mad Max 2. Et ben je préfère encore me taper Tank Girl franchement (voire les films sus-cités, tout simplement !!)

De belles images, un plan final chiadé, un bad-guy imposant, mais ça s'arrêtera là pour ma part.

Mungia éclabousse son film de ralentis jusqu'à l'overdose (n'est pas John Woo qui veut), ses personnages sont rigoureusement à claquer (du héros antipathique, en passant par les protagonistes crétins ou le gamin ne faisant que s'exprimer qu'avec des haaaaaaaaaaaaaaaaan inssuportables) et pire que tout pour un film rock, une bande-son placée n'importe comment, n'importe où.

Et pis des combats de sabre sans aucune goutte de sang, très peu pour moi.

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Le con !

Ah ben sûr pour le coup, je suis l'un des rares avis négatifs sur le film, qui a en général a une réputation assez élogieuse. Mais à ce prix là, n'hésite pas quand même, ça reste une curiosité et un titre vraiment original

...original, passionné, mais un peu pourri quand même

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