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The Terror of Tiny Town -Sam Newfield (1938)


Superwonderscope

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Légendaire curiosité du cinéma américain: un western entièrement joué par des nains. Et réalisé par le réalisateur le plus prolifique du dernier centenaire : sam Newfield (tous pseudos confondus, il a du tourner pas moins de 270 films)

 

 

Vu sur le DVD Alpha video.

NB

61mn

VO sans st

copie plutot bonne, d'ailleurs, et c'est une belle surprise car je n'en attendais pas gand chose, de la copie comme du film.

 

La ville de Tiny Town est le théatre d'affrontement entre deux familles ennemies. Le méchant de l'histoire (c'est lui, la terreur de Tiny Town) avec sa bande de malfrats décide de provoquer une guerre ouverte entre les familles en capturant du bétail et en faisant croire à chaque partie que l'autre est responsable. Jusqu'à l'arrivée de la belle cousine qui tombe amoureuse du beau héros de la famille adverse.

 

C'est Romeo et Juliette et Capulet vs Montagu, version noir et blanc et western et, donc, avec des acteurs nains. Chevauchant des poneys en guise de chveuax. Hormis ce détail, c'est un western pré- deuxième guerre mondiale tout ce qu'il y a de plus classique, pour qui connait la série, par exemple, des Hopalong Cassidy.

 

Les - : il faut se taper 5 chansons dont deux beuglées par la belle du saloon qui ne sait visiblement pas chanter (ni jouer)! l'autre belle (notée au générique comme "la Vampire" dont je ne sais tjs pas pourquoi, hormis le fait de son accent germanique)est elle plutot bonne dans son role de vamp rejetée par le bad guy.

les chansons sont toutes horribles, la prmeière est, passée la surprise et le sourir en coin, pénible et interminable. Toutes, hormis peut etre la sérénade entre les deux héros. Il faut dire aussi que le western musical était très en vogue entre 1930 et 1950 aux USA. Ce qui n'excuse en rien au coté horriiiiible des chansons .

Certains acteurs de la troupe de nains engagée pour la circonstance (qui était une petite célébrité à l'époque sur les scènes du vaudeville US)ne savent visiblement pas jouer du tout et déclament leur texte avec la conviction d'un ouvreur d'huitre au boulot à Mende en plein mois d'aout.

 

 

Les + : c'est alerte (malgré des plages de dialogues inutiles), bien concentré sur une histoire ma foi plus riche qu'on ne l'imagine. les scènes d'cations sont haletantes, avec un montage serré pour l'attaque de ladiligence. Attaque d'ailleurs réalisé sans cascadeurs, et cela donne un apect encore plus brutal aux scènes d'assaut de la diligence.

Un humour pas très fin, mais jamais au détriment de la taille des acteurs & actrices, ce qui pouvait constituer un risque au départ.

Le bad guy est une vraie saloperie, mauvais , grimaçant comme il faut, habillé en noir (versus le gentil habillé en blanc et qui d'aileurs ressemble à un clone de Tom Mix). Leur bagarre finale est là aussi plutot bien torchée, à grands coups de claues dans la gueule

Une belle explosion au final. bref, une série B emballée avec tact et plutot bien réalisée. une curiosité!

 

A noter la présentation du film par un homme au micro sur une scène, au début du film, qui avertit l'audience de ce qu'il vont voir, avec le héros et le bad guy qui viennent sur scène faire leur petit numéro.

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  • 1 year later...

Ca faisait un moment que je souhaitais y poser mes globes occulaires et grâce à Bach Films, c'est maintenant chose faite. Tout comme sur le DVD Alpha dont parle SWS, la copie est bonne et ona bien entendu l'avantage des st français.

 

Ce qui marque le plus dans le film, c'est sans aucun doute son clacissisme. L'histoire est archi-rabattue, le récit déborde de clichés, les méchants sont très méchants et les gentils très gentils. Il y a une bluette amoureuse avec baiser final, il y a quelques sorties bien senties et tout cela ressemble à s'y méprendre à n'importe quel western de l'époque.

 

Seulement ce sont des nains.

Oui, ok, je n'apprends rien à personne, mais contrairement à SWS je pense que le prend justement un malin plaisir à se moquer d'eux de manière assez perverse - et c'est peut-être le bonus présenté par Christophe Bier qui m'a mis la puce à l'oreille, je ne l'aurai peut-être pas perçu comme ça sinon: mais le fait d'avoir laissé ces petits bonshommes évoluer dans un décors de taille normale rend en réalité chacune de leur action complètement absurde et par conséquent invariablement comique - mais un comique involontaire de leur part et sans doute volontaire de la part de Newfield. Exemples: l'entrée au saloon et l'immense porte à battants, les flingues qui font la taille de leurs bras, la choppe de bière aussi grande que la tête du buveur qui se la boit cul-sec, les marches des perrons qui représentent toujours un obstacle conséquent à la progression des nains, etc.... Tout cela fait de Tiny Town un petit monde quasi surréaliste dans lequel le quotidien des protagonistes forcément maladroits semble faussement identique au notre.

 

Le bonus de Bier laisse entendre que Newfield et son producteur prévoyaient une vague de "dwarfsploitation" mais qu'il n'en fut rien. En revanche, ils ont sorti un western appelé HARLEM ON THE PRAIRIE dans lequel tous les acteurs sont.... noirs. Un pré-blaxploitation quelque peu douteux...

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