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La Vie secrète de Madame Yoshino (1976) M. Konuma


riton

Messages recommandés

Le film est passé à l'Etrange Festival sous le titre de LA VIE TOURMENTEE DE MADAME YOSHINO et c'est l'un des plus beaux films SM que j'ai jamais vu

 

Non, sans rire, ce film est une merveille contradictoire de douceur et de perversion et Naomi Tani y est somptueusement belle et sensuelle. Je n'ai malheureusement vu que deux ou trois Konuma, mais celui-ci est sans conteste celui qui m'a le plus marqué... Je me souviens de la tête de Monsieur Pest à la sortie de la salle, le regard hagard et la bave aux lèvres... Signe de grande qualité

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  • 1 month later...
  • 3 months later...
Non, sans rire, ce film est une merveille contradictoire de douceur et de perversion et Naomi Tani y est somptueusement belle et sensuelle. Je n'ai malheureusement vu que deux ou trois Konuma, mais celui-ci est sans conteste celui qui m'a le plus marqué... Je me souviens de la tête de Monsieur Pest à la sortie de la salle, le regard hagard et la bave aux lèvres... Signe de grande qualité

Ouai bof !

 

Sympa, en effet sensuel et bien pervers, et avec de très belles actrices. Après, de là à crier au chef d'oeuvre ........

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Je n'irai pas aussi loin que Kerozène dans le choix de son qualificatif faute à une narration plutôt hachée qui, si elle apporte charme et poésie, a tendance à alléger le coté dramatique de l'ensemble.

On voit et on ressent bien le savoir faire de Konuma en terme de scènes dont certaines surfrappent carrément, mais le tout manque d'un peu de liant pour atteindre le pinacle.

 

Pour répondre au Roth-lover et en terme de perversité, on est en bas du Konumamètre, et cet opus reste très présentable par rapport par exemple à Wife to be sacrifced ou Flower and Snake.

 

Mais bon, voir une telle bobine en salle procure joie et plaisir infinis, et comme dit souvent Allan Théo, au vu toutes les merdes qui sortent de nos jours, finalement peut-être bien que ça mérite le titre de CHEF-D'OEUVRE.

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Justement, je trouve le film bien au-delà du style roman-porno, je le préfère nettememt à UNE FEMME A SACRIFIER qui est très bien, mais reste un film purement d'exploitation (ce qui est une très bonnes chose bien évidemment). Et c'est là que LA VIE TOURMENTEE... réussit: à sortir du ghetto du roman-porno avec une histoire décalée, légèrement perverse par moment (la scène du tatouage est tout de même hypnotisante), mais constamment touchante comme le serai un grand drame romantique à la MANHATTAN de Woody Allen. Exagère-je? Non, dans le sens où ces deux films m'ont fait m'écarquillé les yeux et fondre le coeur: j'étais littéralement tombé amoureux de Madame Yoshino, personnage à la sensualité fascinante et à la personnalité si fragile et torturée. Quand un film atteint un sommet de sensibilité pareil mais qu'en plus il contient des scènes de bondage et de tatouage du bas ventre, moi je dis: CHEF D'OEUVRE!!

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En fait Wife to be sacrificed est le premier Roman Porno Nikkatsu que j'ai vu, et à l'époque je lui avais trouvé des qualités semblables à celles que tu trouves à Yoshino. Certes, le film est plus sexuellement explicite, mais sa puissance vient aussi d'une vision extrême de la passion, d'un romantisme décadent.

Ensuite je ne pense pas qu'il y ait un ghetto roman porno, du moins pas artistique, et du moins pas dans les 70's. Il suffit de voir la qualité des films pour s'en rendre compte.

Les niveaux de production sont élevés grâce à des équipes techniques rodées et compétentes et les réalisateurs profitaient d'une grande liberté aussi longtemps qu'il collaient quelque scène érotique ici ou là.

D'ailleurs plusieurs genres l'on traversé, et les premières productions n'étaient pas SM.

 

Bon, tout ça pour dire que si tu as l'occasion d'explorer ce cinéma (et c'est le genre d'occasion qui nous manque à tous), tu vas trouver bien d'autres chefs-d'oeuvre.

 

Pour finir, j'ai un peu l'impression que sur Yoshino, Konuma a été tenté de faire un film avec un léger esprit à la Kumashiro, mais que les meilleures parties du film restent celles qui lui appartiennent vraiment, à savoir les plus folles, passionnées et les plus violemment désepérées. Sans vouloir sous-estimer les immenses qualités de l'oeuvre, s'entend.

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  • 3 weeks later...

Très bon film.

J'ai trouvé très moyen pendant 45 minutes mais la dernière demi heure a réussis à me convaincre haut la main.

C'est évidemment plastiquement superbe, si on rajoute à ça des actrices magnifiques et des débordement funky sur la fin c'est bonheur assuré.

 

Des idées de mises en scène bien chiadé et la séquence du tatouage + le miroir sont tout simplement sublime.

 

Par contre question, c'est sûrement un maquillage le tatouage, mais quand même c'est superbement fait, aurait elle été réellement tatouée ?

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C'est un maquillage, mais dans la scène on remarque deux-trois gros plans qui ont été filmés lors d'une vraie séance de tatouage (sur qqun d'autre, donc).

 

Ca j'avais repéré, par contre elle plonge dans un bain à un moment et ça a l'air de bien tenir.

 

Sinon je pense que vous avez eu droit à des zones d'ombre sur les rares plan ou on voit un sexe à l'écran ?

 

Ca m'a un peu énervé, mais bon va savoir si il existe une copie sans ces fameuses zones noires.

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Sinon je pense que vous avez eu droit à des zones d'ombre sur les rares plan ou on voit un sexe à l'écran ?

 

Ca m'a un peu énervé, mais bon va savoir si il existe une copie sans ces fameuses zones noires.

 

Les caches sont en effets visibles, et un peu démesurés sur certains passages, couvrant des surfaces bien plus importantes que les organes génitaux. C'est sûrement ainsi que le film a été diffusé au Japon à l'époque de sa sortie.

 

Le truc, c'est qu'en dessous des caches, il est probable que l'actrice soit affublée d'une sorte de cache-sexe, donc les ôter complêtement ne serait peut-être pas un mieux.

En revanche, en tirant une nouvelle copie d'après les negas il doit être possible de ramener ces zones noires à leur portion congrue. Si les négas sont accessibles et exploitables...

Modifié par Invité
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  • 11 months later...
  • 1 year later...

Pas un chef d'oeuvre pour moi non plus : à vrai dire, je m'attendais à de la romance SM, ce qui n'est ABSOLUMENT pas le cas Malgré cela, un vrai bon produit de la Nikkatsu avec les qualités requises là où il faut : des scènes érotiques diablement excitantes, une belle réalisation, deux jolies actrices, de la perversité (mais bon moins que d'habitude quand même)...

Un morceau de choix.

 

EDIT : bon en fait je retire ce que j'ai dis sur le fait qu'il ne s'agisse pas d'une romance SM En réalité, c'est beaucoup plus fin que cela : Konuna ne tombe dans l'écueil du bondage et des rapports extrêmes, ici la Miss Yoshino trouve son émancipation sexuelle par un mélange de plaisir et de souffrance (le tatouage), pour mieux reprendre en main la passion inachevée qu'elle avait vécu (qui n'était qu'un viol ceci dit). Bon en fait, plus j'y repense, plus j'aime

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  • 2 weeks later...
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