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Postal - Uwe Boll (2006)


Tomfincher

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  • 1 year later...
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J'arrive un peu après la tempête.

Ça faisais longtemps que j'avais pas vu un film aussi bas du front et bas du slip, bête et méchant façon Hara Kiri à la sauce Troma. Globalement j'ai trouvé ça cool, des fois c'est bien emballé, des fois un peu baclé, parfois très très très drôle (toutes les scènes avec les islamistes, avec le nain), parfois vraiment pétard mouillé (l'amitié Bush/Osama, pitié / toutes les scènes avec les meufs, qui font vraiment de la figuration et qui ne montrent pas assez leurs nichons).

 

Sinon, ça part dans tous les sens, ça n'épargne personne (même pas Uwe lui-même), et j'ai l'impression que ça va même un peu plus loin qu'un Troma de base.

 

Bref, passé un bon moment, là où je m'attendais à en mater une demi heure avant de passer à autre chose.

Ça donne envie de voir RAMPAGE du coup (mais pas trop les anciens - je ne connais que House Of The Dead, que je trouve vraiment minable).

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  • 2 years later...
  • 2 months later...

J’ai bien aimé

 

Un bon gros majeur tendu.

 

Une œuvre politiquement incorrecte qui ose tout (le prégénérique donne le ton) et n’épargne rien ni personne (on notera que Boll va jusqu’au bout de la logique en se foutant aussi de sa propre gueule).

 

Postal, c’est de l’humour trash douzième degré.

 

Quelque part entre du John Waters, du Lloyd Kaufman et du Trey Parker / Matt Stone.

 

Bordélique, un peu cheap, mais sympa.

 

D’ailleurs, le résultat est tellement réjouissant qu’on oublie vite l’aspect visuellement « pauvre » de la chose (un petit côté Troma décidément). Faut vraiment pas s’arrêter à cet extérieur un brin nanardesque.

 

Et puis Postal, c’est quand même un entretien d’embauche out of this world (« Quelle est la différence entre un canard ? »), des jouets en forme de couilles (les Krotchy dolls !), une mini-Allemagne aux accents nazis, des balles perdues qui font un carnage chez les moutards, un acteur nain sodomisé une horde de singes, un chat utilisé comme silencieux, une obèse libidineuse prise en sandwich, etc.

 

Tout ça dans un même film bordel !

 

Si Postal est forcément moins puissant qu’au moment de sa sortie (Bush junior n’est plus Président des Etats-Unis, Ben Laden est mort, le 11 septembre est moins frais, …), ça reste quand même un sacré morceau.

 

Un gros brûlot un brin nihiliste (la fin), irrévérencieux, poilant.

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