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The Great Ecstasy of Robert Carmichael - Thomas Clay (2005)


Nicolas

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Trois jeunes Anglais sont entraînés dans une spirale de violence et de tentation. Ils ne vont pas tarder à faire se révéler les jalousies secrètes de leur petite ville.

 

Dans le genre sans compromis, un film qui se pose là.

Difficile de figer son avis sur un film pareil, car toute ses qualités peuvent aussi bien se retourner contre lui.

 

Dès les premières minutes, on a l'impression d'assister à un film typiquement british dans sa description sociale, un brin clinique et froide, bien filmé (en scope!), avec ce soupçon d'héritage cinéphilique qui peut faire peur (Loach, Haneke et même Clark...) qui laisse place à autre chose... puis on se prends à s'attacher à ce personnage, vecteur central joué par Daniel Spencer (absolument remarquable), un jeune paumé ingrat dont la terrible existence vide et l'environnement, génèrera une forme de dédouanement pour les plus judeo-chrétiens.. dommage que ces mecs n'aient pas de blogs.

 

Si le film ne tombe pas dans le psychologique pur, avec cette distance constante des plans larges, récurrence du film, il brosse un portrait sans fard d'une société en totale putréfaction. A ce titre, le film est extrêmement violent dans sa charge et son tableau sans en rajouter.

Puis survient le dernier acte...

 

SPOILER

 

Et là c'est l'horreur la plus complète. Insoutenable, irrécupérable, abject, malséant et dérangeant au-delà de toutes conformités. L'indulgence, l'humanité que pouvait engendrer le film, laisse place à tout autre chose lors d'une longue et horrible de séquence de viol et de meurtre dans laquelle le réalisateur bouleverse toute cette indulgence que l'on pouvait avoir pour le personnage jusqu'alors.

J'ai été totalement bouleversé par cette séquence qui prends de court et donne encore plus encore de force à tout ce qui précède, en nourissant le regard.

 

Quant à dire si j'ai aimé ou pas... franchement, j'en sais même rien. L'émotion du film brouille les cartes, à la diffèrence d'un Haneke qui lui a tendance à gommer les artifices émotionnels.

 

La citation de critique sur l'affiche : "Le film fait passer Orange Mécanique pour un clip de Britney Spears" est nul et déplacée.

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La citation de critique sur l'affiche : "Le film fait passer Orange Mécanique pour un clip de Britney Spears" est nul et déplacée.

 

Mortel

Sinon il y avait effectivement un sujet qui a été ouvert pile poil avant le bug, donc on l'a perdu purement et simplement.

 

Je me souviens plus de ce que j'avais écrit à l'époque, mais ce Great Ecstasy est un des meilleurs films que j'ai vu cette année.

 

Cette utilisation de la musique, cette crudité de l'image, ce final ... Brrrrrr

 

Le film est sorti en dvd Haribo ??

 

Je ne peux que vous le conseiller, le passage plan séquence dans la chambre sous fond de techno est

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