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The Embryo Hunts in Secret - K. Wakamatsu (1966)


riton

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Ce qu'on peut dire c'est que cette interdiction est un mauvais signe.

Parce que le film n'est pas extrêmement violent sur un plan graphique, loin s'en faut. C'est son propos qui a été condamné, qui n'est d'ailleurs pas mysogine, mais critique et radical.

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Et qui n'est pas de gauche non plus - d'autres films de Wakamatsu le sont mais ici il ne s'agit pas d'une parabole politique mais bel et bien d'un constat édifiant de la situation et de la considération de la femme au sein de la société nipponne d'alors (et à en croire certains films plus récents - FREEZE ME pour n'en citer qu'un, on peut imaginer que la situation n'a pas énorméemnt évoluée en 40 ans).

Alors il est vrai que le père Koji n'y va pas avec le dos de la cuillère, il faut l'admettre, mais il est évident que comparé à ce qui se déverse sur les écrans il y a de quoi se poser la question de la raison d'une telle interdiction.

Espérons que ça lui fasse de la pub.

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Et qui n'est pas de gauche non plus - d'autres films de Wakamatsu le sont mais ici il ne s'agit pas d'une parabole politique mais bel et bien d'un constat édifiant de la situation et de la considération de la femme au sein de la société nipponne d'alors.

 

Ben quand même, le sujet de la parabole, les rapports de pouvoir entre différents groupes déterminés au sein d'une société est bien un brin politique. Et on peut dire qu'il est abordé d'un point de vue anti-conservateur et feministe, ce qui ne le place à priori pas à droite, les "révolutionnaires" de droite ayant toujours été encore plus rétifs que ceux de gauche à l'émancipation feminine.

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J'écris en ce moment même un article sur THE EMBRYO et Wakamatsu en général pour un magazine, et je suis à la recherche de gens qui auraient faits des photos de Wakamatsu (plus ou moins "portraits") lors de son passage à Paris (ou même ailleurs).

 

Des pistes ?

 

On le voit pendant 5 jours des mercredi, des photos je t'en ramène à la pelle

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J'écris en ce moment même un article sur THE EMBRYO et Wakamatsu en général pour un magazine, et je suis à la recherche de gens qui auraient faits des photos de Wakamatsu (plus ou moins "portraits") lors de son passage à Paris (ou même ailleurs).

 

Des pistes ?

 

On le voit pendant 5 jours des mercredi, des photos je t'en ramène à la pelle

Bah écoutes, si tu en as des "exploitables" (je veux dire, pour les standards de la presse) et que tu es ok pour qu'elles circulent dans un magazine (où les photos seront évidemment créditées), fais moi signe !

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  • 4 weeks later...
  • 11 months later...

Le Conseil d'Etat a confirmé la décision prise en octobre 2007 par le ministère de la Culture d'interdire aux moins de 18 ans un film japonais de 1966, "Quand l'embryon part braconner", a-t-il indiqué dans un communiqué sur son site internet.

 

Le Conseil d'Etat, selon lequel la ministre "n'a pas commis d'erreur d'appréciation", estime que le film comporte "de nombreuses scènes de torture et de sadisme d'une grande violence physique et psychologique". Il "présente une image des relations entre les sexes fondée sur la séquestration, l'humiliation et l'avilissement du personnage féminin, dont la mise en scène est de nature à heurter la sensibilité des mineurs", poursuit le texte.

 

L'interdiction aux mineurs avait été décidée le 2 octobre 2007 à la veille de la sortie de ce film alors inédit en France. Son distributeur, Zootrope, soutenu par une demi-douzaine d'organismes professionnels, a ensuite contesté cette décision auprès du Conseil d'Etat.

 

"Quand l'embryon part braconner" s'inscrit dans la veine du cinéma érotique japonais et est l'oeuvre de Koji Wakamatsu, auteur underground prolifique qui a co-signé et produit "L'Empire des sens" d'Oshima.

 

Il s'était vu délivrer un visa d'exploitation assorti d'une interdiction aux moins de 18 ans bien qu'il ne soit pas pornographique (classé X), cas de figure créé par un décret du 12 juillet 2001, qui n'a auparavant concerné que cinq films.

 

Quatre --"Baise-moi" de Virginie Despentes, "Polissons et galipettes" de Michel Reilhac, "Ken Park" de Larry Clark et "Nine songs" de Michael Winterbottom-- avaient été interdits aux mineurs en raison de scènes de sexe explicite. Mais en novembre 2006, "Saw III" de Darren Lynn Bousman avait écopé de la même interdiction en raison de sa violence.

 

Zootrope n'a pas souhaité s'exprimer mardi, dans l'attente de l'intégralité de la décision du Conseil d'Etat.

 

La SRF (Société des réalisateurs de films) a elle dénoncé une "censure", rappelant que "à la télévision, un film +moins de 18 ans+ (...) ne peut être diffusé que dans la case prévue pour les films pornographiques des chaînes cryptées".

 

La SRF a souligné qu'"aucune scène de sexe explicite n'est recensée dans le film (...) dont la violence reste symbolique".

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  • 11 months later...

Recently, Blaq Out, the french company releasing several Wakamatsu films shared an anecdote on Twitter… Unfortunately, it’s not really surprising knowing Embryo Hunts in Secret (1966) got rated 18 for his french theatrical release in… 2007:

 

Our supplier does not want to duplicate Wakamatsu DVDs because the content is unpolitically correct! To think the films are from the 60’s…

 

[Then 3 days later]

 

We can finally duplicate Wakamatsu DVDs! Had to negotiate hard and swear Wakamatsu’s films are not erotic and -er BUT political…

 

http://wildgrounds.com/index.php/2009/09/22/when-dvd-companies-are-facing-difficulties/

 

Prodigy va encore dire que je joue les chevaliers blancs mais bon sur le coup c'est assez affligeant.

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  • 6 months later...

Vu en salles ce jour à Lille au cinéma le majestik lors d'une excellente soirée consacrée au cinéma trash japonais avec l'embryon en première partie et le bullet ballet de Tsukamoto en double feature.

 

Un peu déçu tout de même, bien que ce soit un réel plaisir de découvrir ce genre de films en salles.

 

Une photo léchée et quelques très belles scènes (des surimpressions magnifiques, des scènes dérangeantes relatives à la stérilité du personnage principal par exemple).

 

Mais bon... c'est quand même un type qui tabasse sa bonne femme pendant 1H30 avec des enjeux plutot bancals et confus.

 

La musique est assez agaçante et ne colle pas du tout avec le film.

 

Je l'aurais peut-être plus apprécié si je n'avais au préalable pas déjà vu 36 films sur le même sujet (l'obsédé de Wyler, le miel du diable de fulci, la prisonnière, etc...)

 

Cela étant en replaçant le film par rapport à sa date, il est vrai que pour l'époque la chose devait être impensable.

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