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The Dark Knight - Christopher Nolan (2008)


Fabrice

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la technique de la critique est merveilleuse tant elle pourrait s'appliquer à n'importe quel film. Dès que je lis "sa composition de cow-boy pédé dans le Secret de Brokeback Mountain", non ce n'est pas subjectif.

ou alors " le Joker. Psychopathe fardé en clown, le visage balafré par le sourire à l’arme blanche que lui a taillé son père,", le gars a pas vu le film en entier ou l'as pas compris, ou a dormi à certaines sequences.

 

bref, quand on veut descendre un film pour le plaisir d'aller à contre courant, on peut le faire pour n'importe quoi. peut etre que y'a des bons arguments comme pour ce qu'a dit steve mais ca me donne pas envie de lire la suite

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N'oublions pas que 300 est un film fasciste

Exactement.

 

Comme Sheitan d'ailleurs !

 

Au passage, j'ai encore revu 300 hier, et la scène ou Ephilactès va voir Xerses, façon cours des miracles, est toujours aussi drole !

 

Le problème de ce film, c'est d'ailleurs que son énorme potentiel comique ne se dévoile qu'après plusieurs visions et une fois digéré les pulsions nazies de Zack Snyder !

 

Mais enfin bon c'est pas le sujet !

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Bon faut peut-être arrêter de voir en The Dark Knight un film porteur de messages alarmistes sur la décrépitude de l'humanité et son effrayante tendance à aller droit dans le mur. C'est quand même oublier ce qu'est le matériel de base: une histoire sur un mec qui tente de faire le bien mais qui s'aperçoit que, ben merde, c'est pas si simple, que rien n'est noir ou blanc, que nos actes entrainent des conséquences et celles-ci peuvent s'avérer bien moches malgré notre bagage de bonnes intentions. Il y a effectivement la question d'orgueil, vilain sentiment que l'on souhaiterait bannir de notre vocabulaire. Des thèmes universels, exploités par les conteurs depuis que l'Homme raconte, quelque soit ses origines, sa religion ou que sais-je encore. Faut-il voir plus que cela dans le film de Nolan? Je ne pense pas. Le blabla post 9/11, non, je ne l'ai ressenti à aucun moment... j'espère que je suis normal.... Mais bon, dès que ça pète, on fait un parallèle avec 9/11, et ça devient un peu n'importe quoi. Pif à droite, pouf à gauche: mon dieu, qu'est-ce que c'est post 9/11!! La scène de l'hosto qui pète, ça m'a rappelé la scène d'ouverture de L'Arme fatale 2. C'est con hein.... Peut-être devrai-je écrire une riviou dénonçant l'ignoble plagiat exercé par les Nolan sur le cinéma populaire de ces 30 dernières années.... Le blabla pro vs anti Big Brother? Un gadget de scénariste que les Nolan ont considérés avec raison comme douteux... Donc ils le désamorcent sans dommage. Le ton général du film? Après la vague des "torture porn", après un certain retour vers un cinéma plus "mature" (qui n'est évidemment pas étranger à une réactivité naturelle au régime W Bush), il aurait été ridicule de verser dans un film disco-neuneu à la Schumi ou même de ne pas profiter du trend général pour ne pas accentuer les traits torturés d'un personnage qui cogite quand même depuis près de 70 ans. Attention au prochain James Bond, il risque de se faire taxer de brûlot d'extrême droite, ou au prochain Home Alone, apôtre annoncé du cinéma d'auto-défense à faire pâlir Charles Bronson himself.

 

Dans 10 ans on en rigolera.

Regardez l'Inspecteur Harry....

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ou au prochain Home Alone, apôtre annoncé du cinéma d'auto-défense à faire pâlir Charles Bronson himself.

 

Putain je viens d'avoir une érection

 

Non mais je suis d'accord avec toi mais y'a quand même des trucs qui me font tiquer.

 

Et puis le discours je le critique pas, je le trouve confus et bordélique, c'est bien le probmème

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Bon faut peut-être arrêter de voir en The Dark Knight un film porteur de messages alarmistes sur la décrépitude de l'humanité et son effrayante tendance à aller droit dans le mur. C'est quand même oublier ce qu'est le matériel de base: une histoire sur un mec qui tente de faire le bien mais qui s'aperçoit que, ben merde, c'est pas si simple, que rien n'est noir ou blanc, que nos actes entrainent des conséquences et celles-ci peuvent s'avérer bien moches malgré notre bagage de bonnes intentions.

Tout à fait.

 

Malheureusement, je n'ai jamais ressenti ça dans les films et Batman versions cinéma m'ai toujours apparu au final comme un justicier assez similaire aux autres. Pas plus psycho ni violent que n'importe quel héros de la Marvel ou EC comics

 

En fait, LA scène que j'aurais aimé voir dans un Batman, on la trouve dans ...... Daredevil !

 

C'est celle ou Daredevil, après avoir courser un méchant, s'apprète à lui foutre une grosse raclé et que le type se met à le supplier de l'épargner. Là, on sent vraiment que Dardevil est sur le point de le buter de sang froid.

 

Comme quoi .......

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En fait, LA scène que j'aurais aimé voir dans un Batman, on la trouve dans ...... Daredevil !

 

C'est celle ou Daredevil, après avoir courser un méchant, s'apprète à lui foutre une grosse raclé et que le type se met à le supplier de l'épargner. Là, on sent vraiment que Dardevil est sur le point de le buter de sang froid.

 

Bah heu, la scène de l'interrogatoire... (sauf que le Joker lui demande pas de l'épargner )

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Je pense un peu comme Kerozene, ça m'emmerde de voir partout maintenant pour chaque film un peu sombre ou glauque qu'il représente le traumatisme post 11/9... Jusqu’à preuve du contraire Batman est personnage sombre et torturé limite schizophrène qui veut se venger de la mort de ses parents en se faisant justice lui même mais qui finalement voit que ça sera pas si simple...

 

Moi j'ai vu un film qui parle du pouvoir et ce qu'il implique, un film sur la folie et sur le fait qu'on peut tous basculer un moment ou un autre de l'autre côté de la barrière. Batman fini par utiliser des méthodes très limites pour arriver à ses fins mais on sent qu'il est sur le point de craquer et ça fini par avoir des conséquences parfois désastreuses sur son entourage et sur la ville de Gotham. D'ailleurs il est le premier à dire qu'il faut arrêter tout ça et que Dent est le seul espoir de la cité.

 

Moi je pense vraiment que Nolan par ce film dénonce les dérives du pouvoir si on ne le contrôle pas, Wayne fini par se croire supérieur et ne peut plus lâcher le masque par fierté ses méthodes violentes ils ne les contrôles plus face à un joker manipulateur et incontrôlable.

 

Batman un film sombre ? Merde alors je suis sur le cul...

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J'ai bien aimé, plus que le premier évidemment.

 

Exit la première partie un peu Z, on rentre tout de suite dans le vif du sujet. Batman, le Joker, le côté "comics" disparait un peu au profit de quelque chose de plus réaliste. Ça ne va pas sans poser quelque problèmes d'ailleurs, puisque du coup ce personnage de Batman fait presque tâche dans le décor. C'est lui le fracassé qui course des délinquants affublé d'un déguisement grotesque. Et le film étant très premier degré par ailleurs ça fait bizarre. Le Joker n'est pas si choquant, après tout on a vu des bad guys largement aussi cinglés dans les Die Hard ou les Lethal Weapon. On n'est plus vraiment devant un film de super héros mais plutôt devant un film noir, pourquoi pas.

 

Moins d'action, mais mieux torchée et plus lisible, Nolan a progressé de ce point de vue là même si il s'en fout un peu, ça se voit. Il préfère les affrontements verbaux, un peu comme dans le Prestige. A la limite c'est pas forcément plus mal.

 

Les acteurs ? Hum ... Christian Bale EST aussi expressif qu'un micro-ondes, c'est un fait ! Bon, on va dire que c'est parce que le personnage est psychorigide à la base, laissons lui une chance. Heath Ledger livre une prestation intense dans sa folie contenue, pas aussi transcendante qu'on a bien voulu le dire mais très intéressante. Si il avait su lire les petites caractères du papelard qu'on trouve plié en 16 dans les boites de médocs il aurait pu devenir un grand. GLANDU ! Maggie Gyllenhal frôle le miscasting, après Maria Bello ça doit être la malédiction des grosses prod US qui continue. Aaron Eckart je l'aime beaucoup et il est excellent dans le film, Bill Fitchner, ben on voit assez Bill Fichtner alors il y a de quoi être frustré ! Et on retrouve avec plaisir cette vieille baderne d'Eric Roberts qui remplace Rutger dans la catégorie "gloire déchue des 80s".

 

Bon, c'est pas un chef d'oeuvre pour moi, le rythme est bizarre, certains passages sont limite MOUAHAHAH (le coup des ferries, mais bien sûûûûûûr ! ), mais au final je suis content de ma séance.

 

Très surpris quand même du carton du film parce que c'est vraiment pas le blockbuster standard, à crorie que certains voulaient venir renifler la chair morte.

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une fois de plus, article très interessant sur le blog du scénariste John August. Extrait :

 

[...]I’d argue that the thematic success of comic book characters, and comic book storylines, comes from how closely they can approach the line separating Real from Too Real, without crossing it.

 

For example, this summer’s The Dark Knight is set in the most realistic Gotham City yet, but its characters still speak in broad philosophical proclamations. Just listen to Batman:

 

Sometimes, truth isn’t good enough. Sometimes people deserve more. Sometimes people deserve to have their faith rewarded.

 

Sometimes, dialogue should only be spoken while wearing a mask. His statement makes sense in abstract, but you wouldn’t want it applied to, say, the invasion of a sovereign nation based on false evidence. Even Commissioner Gordon seems to understand that Batman is better suited to villain-thumping than leadership. His improbable answer to his young son’s question about why Batman is running:

 

Because he’s the hero Gotham deserves, but not the one it needs right now…and so we’ll hunt him, because he can take it. Because he’s not a hero. He’s a silent guardian, a watchful protector…a dark knight.

 

(MUSIC RISES.)

 

Efforts to place TDK’s Batman on a real-world political spectrum are doomed. Sure, he’s tough on crime, but he’s also anti-gun. He holds himself outside the law, but destroys his own phone-tapping technology. Is he a Conservative? A Liberal?2 A Libertarian?

 

Nope, he’s just Batman. And as a comic book character, he’s allowed to hold simultaneous incompatible philosophies.

 

I think fans are responding to this latest wave of superhero movies not because they’re more realistic, but because they safely insulate us from reality, letting us address epic themes without uncomfortable details. Law versus Chaos is entertaining in TDK, but messy when you look at Iraq [...]

 

http://johnaugust.com/archives/2008/comic-politic

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