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Martyrs de Pascal Laugier (2008)


Stéphane

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Purée mais ce mec est un vrai moulin à parole !

 

Cyril tu veux pas lui dire de s'inscrire sur Zonebis ?

 

Et le pire c'est que je suis sincère, ce mec à l'air d'avoir le profil type du newbies, qui a envie de parler de tout en même temps !

 

Sûr qu'il mettrais de l'ambiance ici !

C'est un ancien de Starfix aussi.

Il se la raconte pas plus que l'ensemble des critiques de cine de Mad Movies et autres redacs sur le web, passe-present et futur. Et je parle meme pas des forumers de divers horizons.

Sauf que lui, en plus, il realise des films.

 

Il a donc le droit d'avoir un avis et de l'emettre si on lui demande. Et on a meme le droit de pas etre d'accord.

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Euh, on est tous d'accord qu'il faut un tout petit peu plus qu'une caméra HD ou pas pour faire un film non? Hein? Sinon, je vais finir au chômage!

tu peux faire un film mais se sera de la merde Mais franchement y a plus moyen maintenant de se bouger le cul qu'il y a à peine 10 ans.

 

Pour Woermann, imagine qu'il y a des gens qui traitent d'autres personnes de révisionnistes sans avoir vu un seul film.

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C'est marrant qu'il extermine INDY 4 s'il a tenu que 40 minutes...un peu comme son pote Gans qui défonce DOG SOLDIERS alors qu'il s'est barré de la salle au bout de 30 minutes de projo.

Bon en même temps tes copains ont tenu respectivement 20 et 40 minutes devant Martyr !

 

Et il l'ont bien pourri aussi !

 

ils ont pourri en live ce qu'ils ont vu du film (un peu comme toi quand tu pourrissais en live Laugier "ce crétin" ),mais pas sur les sites ...contrairement à Laugier qui semble donner son avis définitif sur le film alors qu'il avoue qu'il en a vu que 40 minutes.

 

Bon cela dit concernant INDY 4 pour une fois je suis d'accord avec Lolo ...mais moi contrairement à lui je suis resté jusqu'au bout pour être habilité à en parler.

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Vu hier soir dans une salle remplie d'approximativement 70 spectateurs, dont une grande majorité de filles, ce qui est tout de même pas mal vu le genre de film.

 

Pour ma part, j'ai adoré. Chef d'oeuvre instantané!

 

Un film jusqu'auboutiste dans lequel on ne sait jamais où l'on sera cinq minutes plus tard.

 

Le réal nous balade avec un début de film s'inpirant des films de fantômes asiatiques, pour poursuivre par un film de torture familial à la funny games et s'achever par un vrai trip mystique à la 2001.

 

Plus que le côté terreur et gore, ce qu'il y a de plus singulier dans ce film, c'est cette manière de faire plusieurs films en un, et que ça colle aussi bien.

 

C'est un film que je rapprocherai de deux autres bijoux du même genre, demon lover et Phase IV, deux films qui débutent dans le rationnel pour devenir progressivement des méchants trip ésotériques bien barrés.

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T'es sûr que t'en fait pas un peu trop là ?

 

Nan nan !

Et contrairement a ce que tu affirmais (faussement) il y a quelques pages, ZoneBis est bien le forum de ceux qui ont aimé Martyrs

Hum, disons qu'on l'aime plus que sur Devildead !

 

Et à mon avis le Forum de ceux qui ont amé "Martyrs", c'est probablement celui de Mad !

 

Ah par contre tu n'as pas du beaucoup apprécier le jugement lapidaire de ton copain grec dans le dernier numéro !

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Rassurez-vous, ceux qui n'ont pas aimé, vous rejoignez Monique Pantel.

 

 

C'est la torture du spectateur. Sang, chair fraîche et lacérée, le film le plus ignoblement racoleur de l'année, peut-être même du siècle. Manque de pots d'hémoglobine, le réalisateur s'est mis le doigt dans l'oeil du monstre. Les spectateurs étaient rares, ce mercredi soir, dans ce grand cinéma des Champs Elysées où je me suis traînée.
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Ah par contre tu n'as pas du beaucoup apprécier le jugement lapidaire de ton copain grec dans le dernier numéro !

 

Bien au contraire, j'ai failli poster l'autre jour pour dire que deux bonnes nouvelles était arrivé à Martyrs, la première que ce monsieur n'avait pas aimé, et la deuxième pour dire que mister columbo mathesar non plus, et que rien que pour ca viva Martyrs

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Bon je vais apporter ma petite pierre à l’édifice, à la (dé)charge contre ou pour, sans aucun doute un film important dans le cinéma français de genre. Pour la majorité du public français, il ne se préoccupera pas du film mais il ne fait aucun doute que le film aura une belle carrière internationale. Un tour du monde salvateur qui permettra sans doute à nous français de prendre un peu de recul. Plongé dans le buzz médiatique depuis le festival de Cannes, Martyrs est – avant d’être un film sauvage et intense doué d’une vision de cinéaste – une formidable proposition. Un bol d’air dans un paysage cinématographique scindé entre comédie et film policier.

 

Je vais être franc, j’ai envie de défendre le film comme j’ai pu défendre (peut être pas ici) Frontières. Pas parce qu’il est Français, non. Les films sont imparfaits mais ils sont des témoignages intéressants de notre société française entre social et religieux, les films recèlent cette même envie de dépasser les frontières de notre corps, de notre souffrance pour accéder à un état de grâce. Echappé à la banlieue ou échappé à notre enveloppe, la réponse finale est la même : le doute, l’emprisonnement, aucune issue. Deux films pessimistes

 

La première partie…jusqu’au coup de cutter fatidique, le film m’a impressionné. Littéralement scotché devant la réalisation, les actrices, le parti prit car il faut avoir des couilles de montrer aussi sèchement la mort. Le côté brut de Martyrs l’éloigne de tous les saw, hostel & co. Ici il n’est pas question de mise en scène macabre, ici il est question de la souffrance qui ronge, celle qui bouffe vos entrailles, celle qui vous donne accès à un autre état de conscience.

 

Malgré l’aspect linéaire du scénario, je l’ai trouvé bien plus malin qu’il n’y parait, le film peut paraître « facile » mais le jeu entre interieur / exterieur est très intéressant. Montré le dedans (le monstre, capteur de la peur) des psychoses, des blessures, et le dehors les traces, les failles d’une psyché borderline. Une mise en abyme en continue, les flashbacks ne brisent pas le rythme du film, au contraire ils sont source d’une nouvelle énergie. Chaque personnage féminin a sa partie, sa route vers sa vérité.

 

J’aurais aimé que le film s’arrête avec le plan lumineux ce qui aurait parfaitement contrasté avec le début. Malheureusement cette dernière ligne de dialogue comme le discours de Mademoiselle apparaît comme risible. Dommage, le film aurait gagné à être totalitaire. Muet comme presque toute la deuxième partie où on suit le calvaire d’Anna.

 

Voilà un film imparfait certes mais un tel cri : violent, sanglant, sauvage dans notre cinéma sclérosé. Moi je dis oui, peut être pas un grand oui mais j’ai été interloqué, captivé, halluciné par Martyrs, et rien que pour ça, merci Pascal Laugier.

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