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Dungeon siege - Uwe boll (2006)


Blame

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  • 4 months later...
  • 1 month later...
  • 1 year later...

Le titre officiel est bien " In the name of the king : a dungeon siege tale."

 

Dire que cela a coute 60 m de $ est à mon gout un leurre. Ou alors le budget a très mal été géré lors du tournage!

 

Alorsalors, comment commencer. Tout d'abord les emprunts.

 

Uwe Boll a vu et aimé La trilogie du Seigneur des Anneaux. Il en a donc repris les grandes lignes et l'a ré-adapté à sa sauce.

 

Nous avions les Orc , ici nous avons les Krugs (j'ai compris klug au début si bien que j'ai pas arreté de penser à Bruno Moynot pendant tout le film).

Il y avait Saroumane, nous avons ici Gallian (Ray Liotta) qui voit à travers les yeux de ses créatures les Krugs

Il y avait Arwen, nous avons ici Muriella (Lelee Sobieski)

Il y avait Legolas, nous avons désormais Bastian (Will Sanderson) qui a exactement la même coiffure et la même couleur de cheveux

... en fait, il est possible de trouver des correspondants à pratiquement chaque persoannge du seigneur des anneaux, et à des scènes quasi identiques. je ne suis pas un fan effrené de la trilogie de Jackson, que j'aime bien ce ci dit, mais je suis sur les fans purs et durs s'arracheront les poils du nez àgrande poignée en voyant le machin.

 

le duel entre Saroumane et Gandalf est repris ici. c'est ray Liotta et John Rhys-Davies qui s'affrontent dans une pièce circulaire à gands coups de pouvoirs magiques...même le décor semble quasi identique

 

La forteresse du Roi (Burt reynolds, à la moumoute blanchie impeccable dont on a l'impression qu'il joue comme dans Un Flic et demi) ressemble à celle dans The two towers (il y a meme le terrain en pente...).

 

Passons à la direction d'acteurs.... c'est une catastrophe. Ils sont tous en roue libre, Ray Liotta en premier qui mouline des bas, roule des yeux,jette des sorts, pousse des MOUHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA qui m'ont fait penser à Cameron Mitchell dans Supersonic Man ... imaginez son interprétation dans turbulence à 30 000 pieds puissance 10. Matthew Lillard rejoue son personnage de Sammy dans Scooby-Doo encore plus hystéroque et pleutre, Lelee Sobieski a l'air de s'emmerder ferme et se demande ce qu'elle fout là... le pire étant Jason Statham, monolithique comme c'est pas permis.

 

Boll nous gratifie d'une séquence Emotion avec un grand E, où Jason Statham assiste à la mort de son père, les mains dans les siennes. Jason regarde aors la caméra en face, en gros plan, et tente l'impossible : montrer qu'il est ému. résultat : éclat de rire général. Un premier degré comme cela, c'est du grand art. Idem pour la fin, où (bon je vais SPOILER

 

il rejoint les bras de sa bien aimée pour lui dire "j'ai oublié de te dire tout à l'heure: que je t'aim-euh." Bisou, violons, fin. Un premier degré comme Hollywood pouvait rêver en 1950 où Tony Curtis prenait Piper laurie dans ses bras en technicolor dans des décors de carton pate.

 

J'ai fini de SPOILER mais en fait tout est tellement prévisible que je spoile finalement pas grand chose... mais ma mâchoire s'était déjà tellement décrochée pendant le loooooong film de 2H06 que bon, hein, on était plus à une ringardise près.

 

Ensuite... chais pas, au hasard.... la musique. Des déchaînements de percussions, des torrents de violons de cymbales, une partition assourdisante et tonitruante qui ressemble à n'importe quelle soupe d'accompagnement de cavalcades et de charges de flèches en CHI qu'on voit partout et ailleurs. A noter que le thème ressemble comme deux gouttes d'eau au thème d'ouverture de Reign of Fire d'Ed Shearmur . La musique est fatigante, ceci dit.

 

En fait, le spectateur n'en a absolument RIEN à secouer des personnages. le film est tellement obsédé de coller à son modèle qu'il n'en a retenu que l'illusion de sa forme. Aucune substance, aucune magie, aucun ressort dramatique. Une succession de clichés hollywoodiens bon/méchant/sacrifice/blablablablabla. On assite un peu pantois et très ennuyé à une spectacle assez laid. parce que a photo ocrasse est d'une laideur à hurler.

 

Ce ne sont pas les multiples plans en hélicoptère, longs travellings latéraux voulant désespérément ressembler à du Bondartchouk des grands jours qui changeront la donne. C'est laid. et dieu que c'est chiant, aussi. car oui, il y a du bruit, de la fureur, des batailles, des glaives qui cognent, des grognements... on s'en fiche, c'est tout.

 

et j'oubliais : il y a des Ninjas Comme la chorégraphie (horrible et mal mise en valeur, il faut dire) des combats est signée Ching Tsiu Tung, on est gratifiés de ninjas noirs bondissant/sautillant comme des tarés C'est du grand nawak qui n'apporte rien si ce n'est un sourire salvateur (et bien involontaire).

 

Certains SFX , notamment la quête....ah oui, il y a une quête à travers des territoires dangereux et une foret dangereuse peuplée de Sheenas enliannées dont la chef est Kristina Lokken où john Rhys Davies et un Ron Perlman cachetonnant essaient de traverser un grand vide entre deux falaise via une corde... ils tombent dans l'eau (évidemment, c'est voulu comme comique, hein) et les CGI sont repoussants. on aurait dit deux playmobil chutant dans une flaque. certains décors sont pas mal. il ya une jolie animation, c'est la transmutation de Leelee Sobieski d'une montagne dans la tour de Sarouma... non, de Gallian. Pas mal.

 

Et le combat finale entre le méchant et le héros. Ahlalala, c'est quelque chose. Ray Liotta , entre deux froncements de sourcils et trois MOUAAHAHAHAHAHAHHAHAAHHAHAHAHA, agite ses mimines et lance des livres sur le héros (Statham, bien sur). tourbillon de livre et de Statham dans les airs. SFX tout partout. et ils tombent tous. Pourquoi tout cela me direz-vous? ben... chais pas. parce que, voila tout. Aucune raison. Il a toute la magie du monde dans ses mimines, ray, mais tout ce qu'il trouve, c'est de lui balancer des livres à la gueule la revanche de Boll contre la culture bien pensante, peut être?

 

Enfin voilà, je m'arrête là pour ceux qui auront eu le courage de me lire jusque là. mais la liste est très longue de tous les polycopiages, emprunts, incohérences ou autres stupidités allongées pendant 2H06. Le pire, c'est que ça demeurera regardable pour un public peu exigeant du samedi soir. Mais bordel, je me rend compte en écrivant ces lignes que c'est un film chiant, laid, mal joué, monté n'importe comment. il n'y a aucun rythme, aucun enchaînement de scènes. juste des tentatives de morceaux de bravoure avortées par non pas une incompétence notoire (ce serait trop gratuit de dire cela), mais une incapacité à gérer un minimum de cohérence . De donner du rythme. Boll a confondu agitation avec fougue. Ce n'est pas en balançant 250 figurants qui se battent qu'on donne de la fureur à une scène, pas exemple. Et il faudrait diriger un minimum ses acteurs... c'en est pathétique, quand même, et il ridiculise de acteurs pourtant bons comme Liotta, Sobieski... qui se sont commis dans ce truc on ne sait trop comment.

 

Bref, c'est du mauvais cinéma. C'est rageant de voir autant de je m'en foutisme balancé sur un écran. le pire, c'est qu'il y a quand même un budget décent. les italiens, quand ils copiaient des grands succès américians, ils le faisiat avec un minimum de classe et de savoir faire. il n'y a absolument rien de tout cela ici.

 

2007

2H06

2.35:1

DTS

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  • 8 months later...
  • 2 years later...

La vache, c'est du lourd.... et quand j'apprends ici que le film à couté 60 millions Uwe doit avoir un compte aux Iles Caïman, spapossible autrement!

C'est long, c'est chiant, c'est moche, et ça ne m'a même pas beaucoup fait rire, exception faite du monologue tragique et plein d'amour débité par un Burt Reynolds mourrant sur des pluies de violons portées par des airs de pipo à rendre complètement fou, les dialogues complètement creux, les ninjas filmés avec les pieds, les orques (krug?) qui se foutent le feu et se catapultent sur leurs ennemis et la tempête de livre finale. Ca semble beaucoup comme ça mais sur plus de deux heures, c'est finalement peu. Et je n'ai toujours pas compris le rôle de Ron Perlman qui ne sert à rien.....

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