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Do the right thing - Spike Lee - 1989


Basculo Cui Cui

Messages recommandés

un de mes films preferés

 

 

Do the right thing : pour Sal, cela consiste à ouvrir chaque matin sa "fameuse Pizzeria" et à vendre un maximum de ses spécialités économiques mais hautement bourratives qui font sa gloire depuis vingt ans ; pour Mookie, le livreur de Sal, c'est vivre au jour le jour et en faire le moins possible ; pour Da Mayor, un brave et débonnaire poivrot, c'est échanger des considérations philosophiques avec son voisinage ; pour Mother Sister, c'est commérer à perdre haleine au milieu d'une cour de fidèles ; pour Mister Senor Daddy, disc-jokey de la station We-Love, c'est programmer des airs sympas qui font danser les jolies minettes de Bedford-Stuyvesant ; pour Radio Raheem, c'est inonder le quartier de musiques tonitruantes ; pour l'activiste Buggin Out, c'est éveiller la conscience politique de ses frères noirs.

 

C'est faire monter d'un degré la température, déjà torride, de New York, et qui ne cesse de grimper au fil des heures...

 

 

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  • 11 months later...
  • 3 years later...

Vu la semaine derniere sur Arte (merci à eux de le diffuser en VO).

Mon premier Spike Lee.

Et je suis plus que conquis.

 

J'ai adoré cette montée en puissance toute tranquille mais carrément épuisante à cause du ressenti palpable de la chaleur écrasante. J'ai adoré que Spike Lee ne fasse pas de vraie démonstration genre "ceci est un message politique et social". Les personnages sont assez caricaturaux pour justement ne pas réellement s'attacher à l'un d'eux, choisir son camp. Et tout comme l'opposition Malcom X VS Luther King employée, le real expose une problématique ni noire, ni blanche (ahahaha, ok c'est facile), ni pro violence, ni pro amitié...... Et c'est porté par un casting admirable

 

Mais au délà du fond, c'est je crois la forme qui m'a le plus enthousiasmé. Là aussi Spike Lee est sur le fil. Il casse l'habituel champ contre champ au profit de plans de face, presque panoramiques par moment d'ailleurs, dans lesquels on assiste à un quasi brisage du 4eme mur. Alors meme que les personnages sont censés dialoguer, on a la surprise d'assister à des soliloques. J'ai trouvé ça couillu et hyper efficace, surtout que Lee n'en demord pas du début à la fin et ne le fait pas comme une figure de style ponctuelle. On est meme limite dans le théatral, ce qui colle bien avec l'unité de lieu, de temps et d'action de l'histoire qui est un drame annoncé (I'm gonna kille someone today, jetté par Danny Aiello au début). Ouais, tout cela est theatral et le style est assumé jusqu'au bout. Tres fort, pour quelque chose qui se veut social, et ancré dans un réel.

 

Et le flow de la voix de Samuel L Jackson m'hypnotise à chaque fois qu'il prend le micro.

 

Tres, tres fort.

J'ai maintenant peur d'etre déçu par les autres Spike Lee, du moins les plus réputés car je ne compte pas voir toute sa filmo.

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J'hallucine ou à la fin le réal donne raison au héros black qui refuse le geste de paix de l'italien ? Et à la place lui sort un long monologue moralisateur. Je sais pas si c'est voulu mais cette scène m'a donné envie de lui botter le cul.

De toute façon, le film m'a paru interminable à l'instar du loooooong générique avec sa pouffe qui se déhanche.

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  • 8 years later...
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