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Soul Survivors - Steve Carpenter (2001)


Superwonderscope

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Cassie (Melissa Sagemiller) et ses amis (Eliza Dushku, Wes bentley, Casey Affleck) se séparent pour aller à l'Université. Allant à une rave pour feter cela, ils sont victimes d'un accident provoqué par trois personnes qui semblaient les surveiller.

Cassie perd son petit ami et les trois étrangers sont tués...mais elle commence à avoir des visions, cauchemars et devient complètement paranoïaque. Ses amis semblent la trahir...et les trois étrangers se semblent pas du tout morts. Et sa rencontre avec un pretre (Luke Wilson) qui est visiblement mort depuis 20 ans n'arrange rien.

 

Un script volontairement confus qui essaye de surfer à la fois sur la vague alors renaissante du slasher (un serial killer tue une jeune femme lors de la séquence prégénérique), croisant avec le fantastique et le suspense psychanalytique.

 

Vu sur le z1 uncut dit "killer cut" (classé R), ont été rajoutée ses scènes supprimées pour la sortie cinéma PG 13 (qui fut un megaflop au B.O américain). Une vrille en pleine tete, une séquence lesbienne avec poitrine à l'air en Angela Featherstone, troublante androgyne, et Eliza Dushku, redoutablement sexy...et autres séquences légèrement gore, et un plan des fesses de Wes Bentley.

 

le problème est que le film ressemble à beaucoup d'autres dans sa construction cauchemardesque. On pense invariablement à

 

SPOILERS

Carnival of Souls et à l'Echelle de Jacob, auquel le final fait furieusement penser.

Plus récemment, le principe fut repris par Identity ou encore Reeker

END SPOILERS

 

ce qui fait que son originalité explose en plein vol.

 

Inutile de chercher uen quelconque logique : il n'y en a pas. C'est un peu du côté des clichés étalés qu'il faut se tourner pour rire un peu. Les raves, c'est bien connu, ça se passe dans une église abandonnée (le sacré qu'on piétine!) et il y a forcément des lesbiennes qui s'appellent Raven (ouuuuuh, symbole), qui s'enfilent de la drogue dans les chiottes et viennent pervertir des jeeunes délurées (dont la Dushku) et les convertir aux plaisirs de la nuit...et aussi, font partie d'un gang psychotique qui assasine les jeunes venus s'encanailler.

Mais heureusement on y rencontre un pretre séduisant (un moment on espère vaguement qu'il ira plus loin...mais nonononon, espoirs brisés, il ne fait que parler de la bible et confier la médaille de St Jude à une Cassie désemparée. Pano sur des vitraux du Christ en pleine souffrance. La religion : c'est la solution à toutes les folies de ce monde!

 

On se résume.

lesbienne = drogue=sexe=meurtre=bad.

religion=compréhension=force de l'esprit=good.

 

Carpenter a mis dans un coco-shaker plusieurs bribes de scénarios de succès passés (produit par Neal "Pimp my" Moritz, ceci explique cela), a secoué fortement et en a sorti un produit certes intriguant (quelques scènes sont vraiment étranges) mais terriblement convenu. Ca aurait pu s'appeler :

 

"Souviens-toi l'échelle dernière"

"Le sixième carnaval"

"Scream Souls"

 

avec son casting de jeunes mannequins.

 

La scène de l'accident reste assez brutale, la photo est soignée et le real/scénariste tente twist sur twist (again à Moscou) à la fin pour surprendre le spectateur qui, au fond, n'en plus vraiment grand chose à faire. Et le dernier plan est assez redoutable, un peu comme si Disney et Walden Media avait pris controle des dernières images.

 

Un beau bordel qui précipita la fin d'Artisan Entertainement. le public a qui était destiné le produit n'y comprit pas grand chose, surtout pour un film vendu comme un truc d'horreur hip, sauf que de l'horreur, il n'y en a point.

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