An American Carol - David Zucker - 2008

[alfie]

"An American Carol" is slightly based on "A christmas carol". It centers around a character named Michael Malone. He is character who resembles Michael Moore in every way. He has a "movie" coming out called, "Die You American Pigs". He is visited by three ghosts on the fourth of July. (instead of Christmas) So you go back in time to different, very defining events that took place on different fourth of July's.

 

Spoofs Michael Moore's propaganda, and that is the main, overall plot point and where the story builds. The character that is supposed to be MM is named Michael Malone. Kelsey Grammer plays, General Patton and Lesley Nielson plays Osama Bin Laden (I'm not kidding, this is David Zucker). In the beginning of the story, a group of Al Quida members sit around chit-chattin' about how to put a "positive spin" on their efforts. They know all about Michael Malone (ala Michael Moore), and come up with the idea, since he "hates America so much", to have him make a documentary on their group and put a human face on them and their cause. They believe his "creative editing" (words taken directly from script) can help blind the world long enough to pull off... you got it, another attack. With the help of 3 ghosts, (the ones from A Christmas Carol), Michael realizes what he's done to his country, his name, and in the end, has to decided whether to "repent" for his "unpatriotic sins" or be a helping hand in another US attack.

 

Avec Leslie Nielsen dans le rôle de... Ben Laden.

 

Sortie, mi-septembre aux USA, peu avant les élections américaines.

[alfie]

SPOILERS

As with many of Zucker’s earlier films, his latest japefest is loaded with sight gags and a litany of one-liners, but there are few sacred cows. Along with many Muslim terrorists named Mohammed, even severely handicapped children are subject to the film’s screwball comedy. Jimmy Carter shows up for a brief razzing, but far more relevant Dems, including Barack Obama and Hillary Rodham Clinton, seem conspicuous in their absence.

 

Instead, Zucker (with co-writer Myrna Sokoloff) mocks the usual conservative targets: ACLU attorneys, liberal colleges and anti-war protesters. The movie saves its most severe scorn for the main character, a slovenly documentary filmmaker based on Oscar winner Michael Moore. The attack is literally scorched-earth style: In a climactic scene, Moore’s stand-in (here named “Michael Malone”) finds political clarity at the smoking ruins of the World Trade Center while the admonishing ghost of George Washington (played by Voight) hovers nearby.

 

Anarchist humor and conservative politics make for strange bedfellows. Another “Carol” scene takes place inside a portable toilet stall, where Malone is repeatedly slapped around by real-life Fox News host Bill O’Reilly, accompanied by the spirits of former President John F. Kennedy and World War II icon Gen. George Patton.

 

Using Charles Dickens’ “A Christmas Carol” as a loose framework, Scrooge’s holiday humbuggery is replaced with Malone’s anti-American bias. Not only does the character attempt a boycott of the Fourth of July, but he also lends unwitting aid to jihadists plotting to blow up Madison Square Garden. Through the imagined interventions of Patton, the dead presidents and country singer Trace Adkins, Moore’s surrogate travels through history, eventually coming around to embrace patriotic values.

SPOILERS

[alfie]

[Steve]

3CYSGCoflAA

 

Ah ouais quand même C'est in-sortable en France ça

[Stéphane]

putain ça à l'air d'être mortel pourtant !!

[Prodigy]

3CYSGCoflAA

Ah ouais quand même C'est in-sortable en France ça

 

Adoubé par Bill O'Reilly c'est un peu la dream team de la connerie là.

 

Je regarderai plus Airplane de la même façon

[alfie]

Pourquoi ce type de réaction dès qu'un type se proclame UMP ou Républicain ?

 

On voit jamais ce genre de réaction sur les gens dit "de gauche" ou soi-disant ? (parce que bon, les démocrates ou le PS, je vois pas en quoi c'est plus glorieux et ça peut s'abstenir de commentaires...)

 

Zucker est, comme pas mal de gens récemment un "républicain du 11 septembre". C'est un type qui vote Bush ou Républicain. Et un écologiste de la première heure C'est donc plus complexe que la vision Chuck Norrissienne qu'en a la France.

 

La vraie question à se poser sur ce film, c'est plutôt est-ce qu'une orientation politique premier degré (L'Amérique c'est formidable) et un humour second degré (baffes dans la gueule) font bon ménage ?

[alfie]

 

http://weeklystandard.com/Content/Public/Articles/000/000/015/385rlkfy.asp

[Prodigy]

Pourquoi ce type de réaction dès qu'un type se proclame UMP ou Républicain ?

 

Y'a les Républicains (Eastwood en est un, j'adore Eastwood, Schwarzie en est un, il est plus libéral que certains démocrates), et y'a Bill O'Reilly... Que Zucker soit républicain et qu'il fasse une comédie de droite sur Michael Moore, je m'en fous et c'est de bonne guerre, et ça peut tout à fait être marrant. Mais y'a certaines associations et certains "parrainages" qui puent de la gueule, on va dire, et O'Reilley, c'est juste pas possible. Pourquoi pas Sean Hannity, Ann Coulter ou Rush Limbaugh pendant qu'on y est.

[alfie]

Zucker and Friedman poked fun of the know-nothing culture of antiwar protests. During a rally at Columbia University, students chant: "Peace Now, We Don't Care How!" Some of their protest signs are ones you'd find at any antiwar rally. Some are not. "9/11 Was an Inside Job," "Kick Army Recruiters Off Campus!" "End Violence--War Is Not the Answer!" "End Disease--Medicine Is Not the Answer!" "It's Too Dark Outside, The Sun Is Not the Answer!" "Overpopulation--Gay Marriage Is the Answer!"

[alfie]

Mais y'a certaines associations et certains "parrainages" qui puent de la gueule, on va dire, et O'Reilley, c'est juste pas possible. Pourquoi pas Sean Hannity, Ann Coulter ou Rush Limbaugh pendant qu'on y est.

 

Ben O'Reilly c'est un americain à tendance républicaine bien extrême, qui a aimé le film et évidemment, on se doute pourquoi. Je vois pas pourquoi parce qu'il aime le film, Zucker devrait en pâtir. Et je vois pas pourquoi c'est pas bien tout court. Si c'était un argument marketing ou une citation sur l'affiche, ça serait effectivement pas très malin. Là c'est un type, tout con qu'il soit, qui aime le film. Pis bon c'est limite prévisible sur ce coup là, par principe je vois pas un républicain detester le film.

 

Enfin j'espère qu'il n'y aura pas de jurisprudence Dieudonné et que ce film sera l'occasion d'un vrai débat sur des sujets à-priori prêtant facilement à la démagogie.

[alfie]

 

[Prodigy]

Enfin j'espère qu'il n'y aura pas de jurisprudence Dieudonné et que ce film sera l'occasion d'un vrai débat sur des sujets à-priori prêtant facilement à la démagogie.

 

Ecoute c'est fantastique tes leçons de morale politique, de neutralité et de pluralisme, mais si j'ai envie de dire qu'un truc pue la merde, j'ai encore le droit il me semble.

[alfie]

Cette phrase ne t'était pas destinée, mais visait surtout les critiques, journalistes ou débateurs dans les médias, que ce soit aux USA ou en France.

 

Et si j'ai envie de dire qu'un truc ne pue pas la merde à quelqu'un qui pense que ce truc pue la merde, j'ai encore le droit il me semble.

 

 

[Prodigy]

TES CHATS JLES BOUFFE EN PAPILLOTTE AVEC DES HARICOTS VERTS T'ENTENDS §§

 

M'en fous je boude

[Steve]

Ben O'Reilly c'est un americain à tendance républicaine bien extrême, qui a aimé le film et évidemment, on se doute pourquoi. Je vois pas pourquoi parce qu'il aime le film, Zucker devrait en pâtir. Et je vois pas pourquoi c'est pas bien tout court. Si c'était un argument marketing ou une citation sur l'affiche, ça serait effectivement pas très malin. Là c'est un type, tout con qu'il soit, qui aime le film. Pis bon c'est limite prévisible sur ce coup là, par principe je vois pas un républicain detester le film.

 

Heu, ben justement, O'Reilly a un rôle dans le film. C'est un peu ce que Prodigy entendait par "association".

[Tomfincher]

C'est ce que j'ai compris aussi. O'Reilly a un rôle dans le film, et en gros, c'est pour ça qu'il en fait la pub dans son émission.

[alfie]

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Une série de spots tv.

[Steve]

The producers of the liberal-bashing satire An American Carol claimed Tuesday that they had received reports of "ticket fraud," and suggested that it could be the reason why the film's weekend box-office figures were so low. On the film's official website, a notice asked those who attended the movie, "Please check your ticket. If you were in fact one of those people that were "mistakenly" sold a ticket for another movie please fill out the form below. Hold on to your ticket so we can have proof." The notice continued: "If you have noticed other irregularities with the theaters in your area please let us know in the comment section below. For instance, Rated R film rating (when in fact we are rated PG-13), posters not being up, not being listed on the marquee, image or focus problems, sound issues, etc." By today (Wednesday), the notice had been removed from the site but remained cached on Google.

 

Ah ouais quand même

[alfie]

Bon alors évidemment si on prend le film au premier degré, ce qu'il est d'une certaine façon, c'est raté.

La démarche anti-politiquement correcte me semble assez incompatible avec le discours caricatural de Zucker, caricature qu'il dénonce pourtant, et à raison, quand elle est du côté des pacifistes (les partisants de Moore, lui-même assimilé à Reni Riefenstahl au détour d'une scène, sont "des crétins"... pas sûr que ça soit la meilleure méthode pour les convaincre de leurs torts...).

Trop démonstratif (l'héroïque militaire se tape la jolie nana, laissant en plan cette larve adolescente gauchiste de Moore), le film a pourtant quelques scènes bien senties : le film sur Hitler ou le passage comédie musicale sur les profs 68tards que Sarkozy se repassera en boucle, plus quelques gags éparpillés qui font mouches (les mexicains, la barbe postiche).

Y a aussi des analogies historiques dont je ne peux juger la pertinence vu ma faible connaissance du sujet.

 

Plaisant dans la forme mais inabouti sur le fond, et peut être contre-productif au final puisqu'il ne prêche, malgré la volonté de Zucker, que les convertis alors qu'il aurait pu en être tout autrement.