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Gerardmer 2009

Cyril

Par Cyril
dans FestiBis

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Jeremie Paul Verhoeven

Jeremie

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- Grand Prix : Morse de Tomas Alfredson

- Prix du Jury : Grace de Paul Solet

- Prix de la Critique internationale : Morse

- Prix du jury SciFi : The Midnight Meat Train de Ryuhei Kitamura

- Prix du Public : The Midnight Meat Train

- Prix du meilleur court-métrage : Dix

- Prix du Jury Jeune : Sauna de Antti-Jussi Annila

 

Bon ben ça va alors

 

On attend les comptes-rendus avec impatience

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Woermann Mario Bava

Woermann

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un compte-rendu sur dvdclassik...:

 

 

"11 films vu ce week-end, ce qui est mieux que l'année dernière mais malgré tout insuffisant, car j'ai loupé deux films ("Manhunt" et ... "Morse", le grand gagnant, mais bon je le verrai mercredi ou jeudi dans mon ciné habituel donc je ne suis pas vraiment déçu) à cause du monde. Beaucoup plus de spectateurs que l'année dernière, de très longues files devant les cinémas, alors que la quasi-totalité des films sortaient de n'importe où pour quasiment n'importe qui.

Pas de grands noms cette année, pas de films réellement attendus, "Morse" mis à part, mais une sélection très variée (tous les styles, tous les genres) de bonnes surprises. Je regrette tout de même qu'il n'y ait pas eu de choc, de grand film (peut être "Morse" ?).

Donc, mon petit bilan :

 

Grace - Paul Solet

Madeline Matheson, une femme enceinte de huit mois est déterminée à accoucher naturellement. Après un grave accident, elle décide de mener sa grossesse à terme, malgré la mort de l’enfant...

Un cousin éloigné de "Rosemary's Baby" (et plus généralement des premiers Polanski, j'ai pensé à "Répulsion" par moments) très intéressant avec beaucoup de bonnes idées. Solet refuse les effets choc et l'utilisation de musiques tonitruantes (contrairement à la grande plupart des films qui utilisent systématiquement des "boum boum" pour faire monter la peur) et fait naître une bonne tension avec simplicité. Bonne mise en scène, photo crade qui sert bien le propos, et très bonne actrice principale.

7/10

 

Long week-end - Jamie Blanks

Un couple en crise décide de passer un long week-end ensemble et de partir camper dans le but de se retrouver. Ils polluent la nature qui les entoure et leur comportement irrespectueux de l’environnement va entraîner la vengeance de la faune locale…

Je ne me souviens pas d'un autre film avec un propos aussi appuyé sur l'écologie. Jon Caviezel tire sur des canards, écrase tout avec son 4x4, asperge des fourmis au spray, fait des barbecues, balance sa cigarette (l'autoradio du 4x4 nous apprendra un peu plus tard que ça a déclenché un énorme feu de forêt), et vise les crabes quand il roule avec son 4x4 sur la plage. C'est donc parfaitement ridicule mais aussi très drôle, et agréable à regarder, car même si la mise en scène est impersonnelle c'est filmé avec de beaux moyens (joli scope notamment) et bien rythmé (à défaut d'apporter de la tension ... ce que la nature vengeresse déclenche est vraiment anodin, par exemple elle fait avancer une "vache marine" morte de plusieurs mètres ce qui provoque l'hystérie de Caviezel, qui se met à courir dans tous les sens ... il faut voir ça). C'est la comédie involontaire du festival, ni plus ni moins.

2/10 objectivement, 6/10 parce que j'ai pris du plaisir (coupable) devant.

 

Sauna - Anti Jussi Annila

1595 : la guerre Russo-finlandaise vient de se terminer. Deux frères finlandais font partie d’une commission qui a pour but de délimiter de nouvelles frontières. En chemin, ils sont responsables de la mort atroce d’une jeune russe...

Pas toujours palpitant, du fait d'une grande lenteur et d'un scénario assez bancal par moments mais souvent fascinant. La photographie est superbe et la mise en scène et les décors, assez mystiques, font naître une belle ambiance. C'est par ailleurs très bien joué.

Un film très original donc, très personnel et vraiment habité. J'étais très fatigué quand je l'ai vu, j'ai peut être somnolé devant quelques minutes, mais à vrai dire je ne sais pas si c'est vraiment un mal, au contraire ça a renforcé mon impression de plongée dans la folie et la névrose ... Il y a un côté "Aguirre" dans tout ça. J'ai du mal à de poser des mots dessus.

7/10

 

The Midnight Meat Train - Ryuhei Kitamura

Depuis que ses œuvres photographiques provocantes ont attiré l’attention d’une galeriste réputée, Leon Kaufman est prêt à aller encore plus loin pour faire de sa première exposition un événement...

Le film le plus violent du festival. J'aurais préféré que le film soit plus profond et plus dérangeant, car il laisse au début présager de quelque chose de très pervers. Or à l'arrivée il n'y a qu'un film efficace et réalisé avec talent, ce qui en soi est déjà une très bonne chose. Beaucoup de tension tout au long du film, que ce soit dans les scènes du métro, c'est à dire les scènes de meurtre, les scènes gore et violentes, ou dans les scènes en ville, ces scènes où se profile une horreur urbaine très intéressante. Ces deux types de scènes amènent à vrai dire deux types de mise en scène : celle des scènes en ville est élégante et posée, celle du métro est déjantée, hystérique, avec un côté jeu vidéo parfaitement assumé. Les trucages numériques, vraiment laids (mais si c'est peut être volontaire) et jusqu'au boutistes font ressortir une impression de grand-guignol.

Ca aurait pu être un peu mieux mais ça reste bien jouissif et très prenant. Un prix du public mérité.

7,5/10

 

Cold Frey - Roar Uthaug

Cinq jeunes gens partent faire du snowboard dans le massif montagneux du Jotunheimen. Sur les pentes, l’un d’eux fait une mauvaise chute et se casse la jambe. Personne alentour, et leurs téléphones portables sont hors circuit...

Découvert la nuit du samedi au dimanche, dans une ambiance survoltée. C'est un slasher formaté pour un public ado dans tout ce qu'il y a de plus classique mais bien exécuté et qu'on regarde avec un certain plaisir.

6/10

 

Cold Frey 2 - Roar Uthaug

Découvert juste après, toujours dans une ambiance survoltée. C'est la suite directe du premier, mais ici on change un peu de genre, on passe quasiment du slasher au film d'action. J'ai beaucoup moins aimé, j'ai trouvé ça anodin, sans personnalité et j'ai vite lâché le film.

Finalement ce dyptique ressemble à celui de "Souviens-toi l'été dernier".

4/10

 

Deadgirl - Marcel Sarmiento & Gadi Harel

Deux lycéens Rickie et JT décident de sécher les cours et se retrouvent dans un hôpital voisin désaffecté. Ils font sur place une macabre découverte : le corps dénudé d’une jeune femme enchaînée à une table et recouverte de plastique.

Je vous laisse deviner ce qu'ils vont faire avec.

C'est une bonne idée de départ et il y a de bonnes idées ici et là mais c'est dans l'ensemble traité avec les gros sabots et de façon totalement immature. Des spectateurs ont parlé de film trash et malsain, or c'est formaté pour paraître trash et malsain, il n'y a pas un gramme de sincérité là dedans ... C'est aussi rebelle que "Mauvaises fréquentations".

4/10

 

Mutants - David Morley

Dans un monde où un terrible virus a contaminé la population, un couple en fuite tente de trouver une zone où se réfugier. Pris au piège par des créatures sanguinaires, Marco et Sonia vont devoir lutter pour leur survie...

Je m'attendais à un nouveau film de genre français sans intérêt mais c'est une bonne surprise. Première chose intéressante : il n'y a pas le sous-texte politique qui plombe un film comme "Frontière(s)", et c'est traité avec le plus grand sérieux mais aussi sans prétention et avec une belle modestie. Le film est toujours prêt de ses personnages et touche parfois à quelque chose de très beau. La première partie du film est quasiment un huis-clos entre le personnage de médecin joué par Hélène de Fougerolles (que j'ai trouvé à mon grand étonnement excellente et émouvante) et son copain qui se transforme en mutant (très beaux maquillages), joué par un Francis Renaud habité et à fond dans son rôle. Des spectateurs ont trouvé ces moments assez plats, mais moi c'est de loin ce que j'ai préféré. Il y a un côté calme et serein dans ces passages, qui se mêle bien à ces paysages de montagne enneigés (petit budget mais excellents repérages pour les décors, ça rend vraiment bien), et qui donne une belle impression fataliste de fin du monde. La seconde partie tombe dans le film d'action classique, avec mercenaires et baston à tout va, et c'est là que les problèmes arrivent. Morley se débrouille bien pour filmer les scènes intimistes mais perd totalement pied dès qu'il s'agit de filmer de l'action. C'est illisible, mal monté, et ennuyeux.

C'est vraiment dommage que le film chute comme ça, mais je me souviendrai des bonnes choses entrevues au début.

Prometteur.

6,5/10

 

Hansel And Gretel - Yim Pil-sung

Une caricature de film coréen. Il en fallait bien une cette année, comme tous les ans. C'est pompeux et prétentieux, c'est incompréhensible, il y a des fantômes, de l'émotion face caméra ... Je m'attendais à une relecture trash de "Hansel et Gretel", or il n'y a absolument aucun rapport entre le conte et le film. C'est sans intérêt et soporifique, le seul film que j'ai vraiment détesté durant ce festival.

2/10

 

Bad Biology - Frank Henenlotter

Un jeune homme et une jeune femme génétiquement modifiés cherchent le grand amour chacun de leur côté. Ils finissent par se rencontrer et c’est le coup de foudre immédiat...

Voici un film qui devrait faire parler de lui. C'est probablement le film le plus déjanté que j'ai vu dans ma vie de cinéphile. Une rencontre délirante entre une femme aux 7 clitoris qui "fabrique" (c'est bien le mot) des bébés en 2h, et un mec avec un pénis mutant suite à des injections de stéroïdes. C'est jusqu'au boutiste et vraiment hallucinant, totalement Z, et forcément délirant et drôle ... Du grand n'importe quoi jouissif.

6,5/10

 

Hush - Mark Tonderai

En plein cœur des Midlands, un jeune couple, Zakes et Beth, roule sur l’autoroute. Lorsqu’un camion blanc manque de les percuter en doublant, les portes arrière s’entrouvrent l’espace d’une seconde. Fugacement, ils aperçoivent une jeune femme ligotée à l’intérieur…

Un premier film anglais qui m'a scotché. Le pitch de départ est classique mais traité avec beaucoup d'intelligence. Le film n'est jamais explicatif, toujours crédible, et on prend un malin plaisir à se laisser manipuler par le réalisateur, qui a eu la bonne idée de faire du héros quelqu'un de parfaitement normal, comme vous et moi, et qui se sert simplement de sa tête pour avancer. L'acteur étant de surcroit vraiment bon, on s'y identifie rapidement. C'est bourré de bonnes idées et c'est bien mis en scène, bref voici film très prenant, sec et tendu, qui n'avait certes rien à faire ici (pas fantastique du tout) mais qui déboule de nulle part et qui je l'espère fera parler de lui. Il va falloir suivre ce réalisateur, c'est très prometteur.

8/10

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sly Jess Franco

sly

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SWS à 1 minutes 45

 

http://www.filmsactu.com/video-emission-filmsactu-tv-gerardmer-2009-jour-2-3119.htm

 

(on croise aussi Marcus, Rurik Salé, Cedric Délélé ; et pleins de gens bizarres qui disent parfois de belles conneries )

 

GARANCE

 

Oui, bon...

 

J'avoue avec le recul, j'ai été un peu dur avec SAUNA (je suis le mec qui dit que ce film m'a cassé les couilles) ; mais pour moi, SAUNA est vraiment mauvais dans le sens où il y avait tout pour faire un bon film de genre, et on se retrouve avec un film auteurisant chiant à mourir ! Et ça m'énerve

 

 

D'un autre côté, c'est vrai que dans l'incommensurable nombre de bouses durant ce festival, le rythme de ce film à la Tarkovski détonnait un peu...

 

Sinon au passage, au sujet de ces vidéos, après m'être foutu de la gueule des deux pauvres filles qui n'ont pas aimé la VO de Resident Evil, une précision : la salle n'est pas en pente et l'écran très bas. A certains moments, pour la projection de Sauna, je ne voyais qu'un tiers de l'écran, tant la salle est mal foutue...

 

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Nicolas Mario Bava

Nicolas

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Il est clair que si on fait moins d'1m90, les films sont durs à suivre selon l'emplacement.

Pour moi, tout allait bien. J'étais bien placé, et je fais 1m87.

Je suis surpris des bilans un peu pisse froid, j'ai trouvé que cette année, on avait vraiment eu droit à des films de grande qualité. (quand ils étaient bons)

Evidemment MORSE, moment magnifique de cinéma qui perdurera sans aucun problème, SAUNA et sa grande épaisseur intériorisée, film austère mais d'une qualité cinématographique finalement assez rare à Gérardmer. Il y a evidemment eu la bouse réglementaire qui fait bien (MUTANTS), quelques films tiédasses pas follement captivants (THE BURROWERS, DEADGIRL, HANSEL ET GRETEL, beau comme du Richard Clayderman) Les p'tits films qui assurent bien du moteur dans leur modeste périmètre (HUSH, MIDNIGHT MEAT TRAIN, MANHUNT, SPLINTER), un chef d'oeuvre incompris (REPO)... et même un remake pas si mauvais que ça. (LONG WEEK END). J'ai zappé EN QUARANTAINE, en revanche.

La séance rétro, partager POSSESSION et son vieux logo Gaumont qui fait peur, avec Cyril qui découvrait le film...

Quelle bonne idée d'avoir balancé deux slashers scandinaves le samedi soir! J'appelle ça un effort de programmation. Et conclure sur l'excellent BAD BIOLOGY et une choucroute, si c'est pas finir en beauté ça... en résumé, c'était bien, c'était chouette. On y retournera.

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Cyril Tsui Hark

Cyril

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Va savoir qu'elle est la vrai VO du film (française ou anglaise ?)

En tout cas la copie était pas si dégeux que ca (a part les début et fin de chaque bobine) et c'etait juste hallucinant de voir ca en 35mm

Avec, comme le dit si bien nico, le logo Gaumont qui fait peur !

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sly Jess Franco

sly

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Posté(e)
Va savoir qu'elle est la vrai VO du film (française ou anglaise ?)

En tout cas la copie était pas si dégeux que ca (a part les début et fin de chaque bobine) et c'etait juste hallucinant de voir ca en 35mm

Avec, comme le dit si bien nico, le logo Gaumont qui fait peur !

 

Pas pu voir cette projo de Possession. par contre, pour être un habitué des séances bis de la cinémathèque, je sais que je suis dorénavant endurant à n'importe quel type de pelloche

 

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Steve Paul Verhoeven

Steve

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Moi j'en reviens ravi. C'était un poil moins top que l'année dernière niveau programmation, mais en même temps l'année dernière j'avais pas aimé tant de films que ça non plus (juste STUCK, ROGUE, le Romero et JOSHUA). Cette année ça manquait de SHROOMS, de crèpes partagées avec SWS, de NickLeZob et de ZeCreep, d'un jury jeune un peu plus cutie, d'un Z du niveau de FRONTIERE(s), et de Kristinna Loken. Les lorrains toujours d'une amabilité exemplaire, pourtant on a évité soigneusement le Grizzli, mais pour finir "Aux copains d'abord" qui porte bien son nom. Et une organisation ainsi que des conditions de projections qui laissent parfois à désirer (on se souviendra longtemps du puissant "LE CADRE BORDEEEEEL!" lâché pendant 2 séances coup sur coup par un SWS exaspéré). Voilà, ce sont bien les seuls points noirs car sinon, c'est toujours formidable de partager ces 5 jours avec les zonebissiens.

 

Côté bons films, évidemment le merveilleux LET THE RIGHT ONE IN qui occupe toujours l'esprit bien des jours après sa vision, SAUNA et son beau mélange des genres et sa thématique bien exploitée, et les diptyque FRITT VILT dont le second opus arrive même d'une certaine manière à dépasser les attentes. L'invasion scandinave en quelque sorte cette année.

 

Niveau petite surprise, j'ai un faible pour SPLINTER et sa (ses) créature(s) assez hallucinantes et réalistes. Personnellement j'ai trouvé que ça sauvait le film du tout venant du genre. Et MIDNIGHT MEAT TRAIN prévisible mais fun. On a fini le festival sur HUSH qui méritait une place en compétition je trouve (c'est un film cheap mais vraiment malin qui tient sur la durée en plus, donc à suivre) et HANSEL AND GRETEL (un conte bien joli dans tous les sens du terme)

 

THE BURROWERS déçoit, MANHUNT ne créé aucune surprise mais n'est pas honteux non plus, BAD BIOLOGY non plus mais dans le bon sens (en plus c'est un film a voir dans ce genre de condition, c'est à dire en groupe et en fin de soirée), QUARANTINE est certainement la plus grosse erreur de programmation de l'année tant sa présentation à Gérardmer (en plus l'année où Balaguero est président du jury) exacerbe encore plus le côté foutage de gueule du projet (on pourra y revenir en temps voulu). LONG WEEKEND a pris le parti pris d'être assez borderline, l'humour pointant régulièrement son nez (volontairement ou involontairement, on laissera le temps à Jim Caviezel de s'expliquer sur son interprétation), pas si désagréable en soi. Ce qui n'est pas le cas de MUTANTS, qui se veut différent de ce qui a été fait avant en France, un film de genre sans trop de clins d'oeil appuyés, mais qui malheureusement se dégonfle comme une baudruche passé les 20 premières minutes, et pas d'humour involontaire pour être repêché in extremis par le public comme FRONTIERE(S) ou SHEITAN.

 

Je n'ai pas du tout accroché à GRACE, dont je trouve la réputation assez surfaite. Sûr, le thème est un peu sulfureux, mais en pratique, c'est plutôt mauvais, avec une interprétation de soap opéra et c'est techniquement insupportable. Certains ont beaucoup aimé ceci dit, alors que paradoxalement j'ai bien plus apprécié le douteux mais assez fascinant FROM INSIDE, carrément snobé par les membres de ZoneBis

 

J'avais déjà vu REPO et je n'ai pas pu voir DEADGIRL, car j'ai préféré allé voir THE LOST en inédit vidéo, qui fut un sacré claquage de beignet, sorte de portrait d'un petit con d'ado avec suffisamment d'humour et de distance, qui finit à la DEVIL'S REJECTS sans le côté "cinéma avec des grosses couilles". En inédit vidéo également, RESIDENT EVIL : DEGENERATION (désenchantée).

 

Gros coup de boule comme Cyril dans la catégorie rétrospective avec POSSESSION que je n'avais jamais pu voir étant jeune car le film avait traumatisé ma mère. Et KENTUCKY FRIED MOVIE en VF dont la projection fut un calvaire technique.

 

Un petit mot sur les court-métrages. Les trucs attendus furent de grosses déceptions pour ne pas dire des calvaires parfois alors que j'ai bien accroché à NEXT FLOOR et TONY ZOREIL.

 

 

Voilà, j'essayerai de remettre ça l'année prochaine en tout cas.

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Steve Paul Verhoeven

Steve

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Mle douteux mais assez fascinant FROM INSIDE, carrément snobé par les membres de ZoneBis

 

Ah objection !

On est plusieurs à avoir subis le truc

 

Je voulais dire que personne n'en a plus jamais parlé après la projection. Même Mutants ne vous a pas laissé aussi indifférent

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