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La mariée sanglante - Vicente Aranda - 1972


Jeremie

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Habitée par des fantasmes pour le moins particulier, Susan troque un hôtel moderne contre un petit coin de campagne à l'occasion de sa nuit de noces. Là-bas, les choses ne s'améliorent guère : voilà qu'une mariée blonde vient régulièrement la visiter en rêve, la poussant à réveiller ses instincts meurtriers. Mais un jour, une beauté identique à la dite apparition débarque dans la maison...

 

Libre adaptation de Carmilla, emballé ici dans un bon paquet d'effusions sanglantes, de désirs enfouis et d'une pincée de psychanalyse. L'on décroche un peu lorsque Aranda finit par surfer sur la vague des Vampyros lesbos très en vogue à l'époque, mais il reste tout de même au top de ce sous-genre alliant seins laiteux et canines saignantes. Si Maribel Martin (déjà vue dans La residence et Les cloches de l'enfer) exibe tant qu'elle peut sa plastique un peu plate (et surtout un peu trop pileuse ), Alexandra Bastedo subjugue totalement, avec son regard de braise et sa plastique venimeuse

 

 

 

Aranda frappe les esprits par ses images surréalistes, discrètes mais originales, comme ce cercueil ruisselant de sang, ce tableau troué, cette femme ensevelie sous le sable, cette séquence onirique à tendance stroboscopique et une splendide scène de vampirisme, derrière des ruines ou s'élève d'inoubliables gémissements nocturnes.

Et niveau violence, Aranda ne fait pas dans la demi-mesure, avec un défonçage de bedaine gorissime, un sein tranché, une castration au fusil...

 

Pour infos, la scène de fin a été expulsée de la vhs française

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La vhs est, étrangement, uncut MAIS

la fin est carrément balayée, je m'explique : la fin s'arrête sur le mari qui tire sur le cercueil puis va l'ouvrir...alors qu'en fait la scène continue et la petite blonde vient à sa rencontre. Il l'a fusille, puisque celle-ci présente des marques sur le cou, puis il va ouvrir le cercueil pour trancher le sein de Carmilla

 

 

C'est ahurissant, mais c'est vrai

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Marrante est également l'interview accorée par Aranda dans un vidéotopsie. Il y apprend l'existence de la vhs française . Or c'est lui qui a les droits du film : les mecs de DIA (la boîte d'édition vidéo de l'époque) ont donc sorti le film illégalement.

Moralité : il faut lire les fanzines pour apprendre des choses sur nos films préférés.

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Or c'est lui qui a les droits du film : les mecs de DIA (la boîte d'édition vidéo de l'époque) ont donc sorti le film illégalement.

Moralité : il faut lire les fanzines pour apprendre des choses sur nos films préférés.

 

Et ils se sont permis de remonter la fin à leur guise La coupe est assez voyante puisque le mot Fin apparait sur fond rose, avec une police pour le moins...graphiquement datée

Un vrai travail d'artisan

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