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Coco Chanel & Igor Stravinsky - Jan Kounen, 2009


Kerozene

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Décidément, Kounen est imprévisible... le voila qui tappe dans le césarisable...

 

http://twitchfilm.net/site/view/first-stills-from-jan-kounens-coco-chanel-and-igor-stravinsky-starring-mads/

Say what you will about director Jan Kounen but his career has certainly never charted a boring or predictable course. Since making his feature debut with the ultra-violent Dobermann the Frenchman has gone on to create a psychedelic western (Blueberry), shoot documentaries on shamanism and the life of a modern Indian (as in from India) saint, and direct a hyper-stylized adaptation of stinging anti-consumerist cult novel 99 Francs. And how do you follow that up? With a biopic on the relationship between fashion icon Coco Chanel and composer Igor Stravinsky, of course.

 

Paris 1913, Coco Chanel is devoted to her work and madly in love with the handsome and very wealthy Arthur ‘Boy’ Capel.

 

At the Théâtre des Champs-Élysées, Igor Stravinsky premieres his “Rite of Spring”. Coco attends the premiere and is mesmerised. But the revolutionary work is too modern, too radical: the enraged audience boos and jeers. A near-riot ensues. Stravinsky is inconsolable.

 

Seven years later. Now rich, respected and successful, Coco is devastated by Boy Capel’s death. She meets Stravinsky again - a penniless refugee living in exile in Paris after the Russian Revolution. The attraction between them is immediate and electric.

 

 

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  • 1 year later...

Vu cet aprem'. Pas du touuuuuuuuuuut aimé. Les deux heures m'ont parues interminables, j'ai trouvé qu'il n'y avait absolument aucune alchimie dans le duo titre, l'ensemble est d'une froideur ahurissante, c'est limite l'histoire d'amour dont j'ai eu le plus rien à foutre ds l'histoire du cinéma. Après, la reconstitution est soignée, les décors, costumes, musique, tout cela est très classe. La mise en scène est ultra classique, ne vous attendez pas à retrouver un Kounen expérimental, on ne reconnait pas une once de ses films précédents dans celui là... Mouglalis est pas mal, mais son registre de "femme fatale cold as ice" s'avère un peu limité sur 120 minutes... Mikelsen est pas extraordinaire, je l'ai trouvé assez quelconque à vrai dire... Et sinon, environ 85% du film se passe dans une maison de campagne... Voilà, je sais pas, j'ai pas spécialement envie de dire que c'est mauvais, mais j'ai eu l'impression de voir un film à Oscars sans scénario derrière, où tout tourne à vide autour de deux icones qu'on voudrait glamour mais qui n'ont provoqué chez moi qu'un ennui poli ... Je sais pas trop ce qu'ils ont voulu faire en fait, mais ils sont surement passés à coté.. Déçu déçu...

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  • 10 months later...

Et bah pour ma part, film parfait. Simple et à la fois profond comme du Tchekhov, une réalisation qui fait penser à la finesse d'un Lumet, j'ai trouvé le film extraordinaire.

 

J'en profite pour linker notre interview du réal à propos de ce film :

 

http://www.1kult.com/2010/12/06/jan-kounen-linterview/

 

On a encore une heure de rush sur sa carrière (mais qui faute de temps s'arrête juste après Blueberry...), le montage devrait arriver très vite !

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  • 2 years later...

Stravinsky fait n'importe quoi avec son piano et baise Coco Chanel à couilles rabattues, sous l'oeil désabusé de sa femme.

 

Il y a un inconvénient et un avantage das ce film. L'inconvénient, c'est que ça ne raconte pas franchement plus que ce que j'ai résumé. L'avantage, c'est que c'est Kounen a la barre et que le peu qu'il a à raconter, il le fait plutot bien, trouvant la part juste entre l'académisme qu'appelait le sujet et les petits écarts visuels qui lui sont propres.

 

Après je dois dire que je me suis peu intéressé à cette amourette assez classique -voire en pilotage automatique, le film se faisant parfois un peu tout seul, entre une direction artistique sympa et acteurs n'ayant plus rien à prouver-. Par contre, là où ça devient intéressant, c'est quand le film nous fait deviner la place des deux protagonistes à leur époque. Chanel apparait ainsi comme une femme d'affaire à poigne -en plein après-guerre, donc- pendant que Stravinsky fait dégueuler ses instruments de sons tonitruants qui auraient presque pu effrayer Nicklezob. Tout ceci apparait incroyablement moderne, tout en dépeignant une époque où la modernité (des idées, de l'art...) était justement un chantier permanent.

 

C'est pour moi la grande réussite de Igor et Coco.Le reste est un enrobage pas déplaisant, mais pas transcendant non-plus.

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Typiquement le truc qui ne m’aurait pas botté du tout si Jan Kounen n’avait été derrière la caméra.

 

Mais justement, c’est Kounen, réal’ passionnant dont je ne manquerais une œuvre sous aucun prétexte. La preuve.

 

Résultat : j’ai bien fait

 

Le début du film vaut déjà le visionnage à lui seul

 

Coco Chanel et Igor Stravinsky s’ouvre sur une putain de séquence d’anthologie (la première représentation houleuse du Sacre du Printemps à Paris en 1913).

 

Un truc de malade qui explose les mirettes

 

Gros gros morceau en matière de mise en scène et de montage.

 

Un maelström d’images, de sons, de sensations que Kounen a la bonne idée de faire durer un certain temps.

 

On n’avait jamais vu un spectacle filmé comme ça. Hallucinant

 

Si le reste du métrage n’atteindra jamais cette fulgurance virtuose, il n’en sera pas moins de haute volée sur le plan esthétique.

 

Le film est en fait une sorte de huis clos étrange et étouffant bercé pour une bande-originale à la fois douce et fiévreuse.

 

J’aime bien le traitement du personnage de Chanel, qui apparaît comme une sorte de mal insidieux, un cancer qui va ronger une famille de l’intérieur. Le vers dans la pomme.

 

Et puis les deux têtes d’affiche sont en grande forme, ce qui ne gâche rien.

 

Anna Mouglalis (que je ne peux pas saquer) colle bien à son rôle.

 

Monsieur Mads Mikkelsen (qui s’exprime en russe et en français) est encore une fois une bête de charisme. Magnétique, il campe à merveille l’artiste totalement habité par son art. C’est normal, c’en est un lui-même

 

Pour finir, je mentionnerai :

 

- Un superbe générique d’ouverture (des motifs de tapisserie filmés en mode kaléidoscopique) qui fait habilement le lien avec la passion shamanique du père Kounen.

 

- Des scènes de sexe très charnelles et extrêmement bien filmées (celle avec le travelling vertical est une tuerie).

 

A l’arrivée, un bon film, très intéressant au niveau plastique

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  • 11 months later...

C'était hyper beau!!!

 

Le film s'ouvre sur un morceau d’anthologie, une maestria visuelle à te faire chialer un oeil en un plan! La romance est amorcée, puis portée sur une partition aussi bien visuelle que sonore, absolument fascinante, relativement avare en dialogue, la majorité de ce qui doit être dit passant par les regards des protagonistes. Kounen se refuse à un mode narratif traditionnel, et privilégie l'atmosphère. Les plans sont aériens, la caméra offre un travail presque velouté, avec ces mouvements perpétuels mais d'une douceur rare. Personnellement, ça m'a terriblement séduit.

Je ne sais pas qui est Mouglalis, je ne savais pas ce qu'elle avait fait avant ce film (depuis j'ai été voir imdb et wikipedia), mais elle m'a fasciné. Froide mais sensuelle, terriblement grâcieuse, elle est absolument magnifique malgré un physique d'une sécheresse certaine et possède une voix à tomber par terre! Mikkelsen en revanche ne m'a pas spécialement convaincu.

J'ai toujours aimé Kounen, et malgré un sujet qui ne m'inspirait pas du tout, ce salopard a encore une fois réussit à me foutre une claque! Pourtant, on est bien loin de "Dobermann" ou "Bluberry"... encore que, "Coco Chanel & Igor Stravinsky" n'est de loin pas épargné par ses obsessions visuelles (même celles issues de trips hallucinogènes).

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