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964 Pinocchio - Shozin Fukui - 1991


Jeremie

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Oulala, c'est loin d'être bon tout ça...

 

Transposition cyber-punk du mythe de Collodi, bien qu'on pense davantage à Frankenstein dans le cas présent. Ce pantin là n'est pas en bois, n'a pas vraiment le nez qui s'allonge, et s'avère bien loin d'être béni par une fée. Inventé dans le but de satisfaire des désirs sexuels hors-normes, ce Pinocchio fuit et se retrouve parachuté en pleine civilisation, tombant nez à nez avec une clocharde vivant sous les buildings, dans des couloirs crapoteux et isolés.

 

Un Tetsuo-like reprenant tous les petits trucs de Tsukamoto, à tel point qu'il en devient absolument impersonnel : ça se voudrait génial, oppressant et unique, c'est juste saoulant et incompréhensible. On transpire des fluides s'apparentant à du ketchup et de la mayonnaise, on subit des transformations à la Bioman, on gueule, on nage dans son vomi...et c'est dix fois trop long.

La réalisation de Fukui déborde d'énergie, et fait vite de laisser son spectateur sur la route, plus énervé que dérangé par ce flots de chair hurlante. Le film est composé à 80 % de plans en grand angle (c'est dire si c'est moche), et va se payer le luxe de reprendre la scène du tunnel de Possession.

 

Migraineux et grotesque.

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