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Flaming Creatures - Jack Smith (1963)


Florent

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KIKONE ? KIKAVU ?

 

ça a l'air bien

 

Flaming Creatures est un film underground tourné sur du 16 mm périmé. Un film rare et réputé pour son aspect novateur et choquant. Un film sexuel et sexuellement déviant où se mêlent orientalisme, vampirisme, tremblement de terre et travestis dans une quasi unique séquence d’orgie dionysiaque. Censuré pour son caractère pornographique le film tire pourtant plus du côté de la tragédie grecque. Ginsberg en saluait la libre expression artistique et sa propension à la dissidence.

Jack Smith est une des figures marquantes du cinéma underground américain. Sa notoriété et son importance dépasse le cercle du cinéma expérimental, dans la mesure où il a influencé de manière prépondérante par ses performances, le théâtre américain de la fin des années 60.

Flaming Creatures déclencha dès ses premières projections l’ire de la censure aux Etats Unis et il fût longtemps interdit (Jonas Mekas et Ken Jacobs furent arrêtés en 1964 pour avoir voulu le présenter publiquement).

 

Flaming Creatures est tourné sur du 16 mm périmé. Un film rare et réputé pour son aspect novateur et choquant. Un film sexuel et sexuellement déviant où se mêlent orientalisme, vampirisme, tremblement de terre et travestis dans une quasi unique séquence d’orgie dionysiaque. Censuré pour son caractère pornographique le film tire pourtant plus du côté de la tragédie grecque. Ginsberg en saluait la libre expression artistique et sa propension à la dissidence. (Cinémathèque de Toulouse).

 

Diffusion à La Cinémathèque de Toulouse : 3 mai 2001, 31 mai 2001

 

“ Une bacchanale, en noir et blanc, sophistiquée, hilarante et crue de cinquante-deux minutes. Enfant, Smith avait absorbé toute la poésie kitsch de Hollywood. Le Josef von Sternberg de l’underground, entouré de Mario Montez et Francis Francine, travestis du caniveau, réussit, en manipulant la perversité et la décadence, une oeuvre d’art innocente et de folle gaieté ! (…) Susan Sontag, réussissant à dominer ses préjugés cinématographiques, écrit que Flaming Creatures est une des rares oeuvres d’art moderne autour de la joie et de l’innocence. Non sans remarquer que cette innocence, bien sûr, est mâtinée de perversité et de décadence, mais que là, précisément, réside la beauté et la modernité du film. ”

 

Michel Bulteau (Allen Ginsberg, le chant de l’Amérique, La Différence, 2006)

 

Il y a même un bouquin en anglais

 

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Hello

Un beau moyen métrage (environ 50 minutes) qui a été diffusé sur Arte il y a une dizaine d'années il me semble. Une référence incontournable du cinéma underground US vénéré par Nick Zedd.

 

 

Merci, ça serait bien qu'un Chat qui fume nous édite ça, Gaspar Noé en dit du bien dans un vieux numéro des Inrockuptibles.

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