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Nemo - Arnaud Sélignac - 1984


Jeremie

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EH OUI !

 

Le genre de film, tel que Gawin (ça tombe bien, c'est du même réalisateur ), enfoui au fin fond de de l'inconscient et qui justement, en a peu de chances d'y ressortir...sauf avec des topics comme celui-ci

 

J'avais vu grosso modo la première demi-heure quand j'étais gamin, et j'avais absolument rien capté, anesthésié par toutes ses figures bizarres traversant l'écran : va pour Mathilda May, qu'on voyait à oilp dans Lifeforce la même année, mais Dominique Pinon en singe blanc, Harvey Keitel en Zorro ou Carole Bouquet en E.T, c'est une autre paire de manche

J'aimerais quand même bien revoir la chose (au départ une adaptation de Little Nemo donc, ce qui est légérement ambitieux, juste légèrement hein ) pour en avoir un autre regard...à moins que ce ne soit plus possible

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Ouch! ça c'est du lourd de chez lourd

 

Nemo est un petit garçon qui se voit propulser dans un monde imaginaire. Un univers désertique au ciel sombre et bordé d'un océan, habité par un jeune débile et son gorille blanc hystérique (avec Dominique Pinon sous le pelage). Cet étrange couple vit dans l'épave du Nautilus et accepte rapidement l'intrusion du jeune Nemo dans leur vie. Mais bientôt leur quotidien se verra troublé par l'arrivée d'une princesse malheureuse fuyant son royaume (Mathilda May) et courtisée par nul autre que le justicier Zorro (Harvey Keitel). Ce ne serait rien si un explorateur bourgeois d'un pays de l'Est (Michel Blanc) ne venait mettre son grain de sel là-dedans, d'autant plus que la soudaine arrivée d'une soucoupe volante pilotée par l'extraterrestre Carole Bouquet en tenue "H.R. Giger" n'arrange en rien les choses. Nemo, par amour envers la belle princesse, grandit de 12 ans en une minute et prend ainsi l'apparence de Jason Connery (le fils de...), ce qui ne plaît absolument pas à Zorro qui commence à faire la gueule.

 

Tout de suite, on se rend compte que NEMO est un film quelque peu déroutant. Incompréhensible et trop hystérique pour les jeunes enfants (entendre le gorille blanc hurler à tue-tête est un réel supplice), trop naïf, voire infentil pour les adultes. On pourrait se dire que NEMO n'a pas de public cible, un comble pour un film à caractère commercial - mais la présence du réalisateur rebelle John Boorman au poste de producteur y est sans doute pour quelque chose. Aujourd'hui, il reste un visionnement étrange et décalé, une sorte d'erreur cinématographique pleine de couleurs sombres et de décors minimalistes dans lesquels de prestigieux acteurs incarnent des rôles qu'ils n'auraient jamais eu l'occasion de tenir autrement. Une véritable et parfois pénible curiosité dont les effets peuvent s'avérer dévastateurs.

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