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Dellamorte Dellamore - Michele Soavi (1994)


Cyril

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Ah! bah, il fallait préciser ta question.

 

J'avais pas percuter comme je pensais que c'était évident, vu le nombre de dessinateurs passé dessus.

 

Roderick: Dans les albums récents, le personnage Groucho est toujours là?

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Roderick: Dans les albums récents, le personnage Groucho est toujours là?

 

evidemment!

Y'a que dans la version ricaine chez Dark Horse où ils lui ont rasé la moustache et où ils ne l'appelle pas Groucho...

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Enfin une reédition !, 20 juillet 2004

Commentaire de : spoon666 (Qui suis-je ?) de Bellefontaine France

Ce film est sorti en 1994 et ça fait au moins 4 ans je le cherche...

Il est très peu connu, mais les amateurs de Bad Taste ou Brain dead peuvent l'acheter les yeux fermés.

C'est du cinéma Italien comme on en fait plus, et en plus le rôle de Francois HADJI-LAZARO lui va à ravir.

 

 

 

Un film fou !, 4 août 2004

Commentaire de : slayard (Qui suis-je ?) de voisin le bretonneux France

Gore, romantique avec des personnages bien loins des stéréotypes des genres de l'horreur. Un film au charme et au scénario étrange comme on en voit peu souvent: une bonne raison pour se jeter dessus.

 

 

 

 

 

Film tres bien, dvd moyen, 22 novembre 2004

Commentaire de : Un spectateur de PARIS France

Le film est très bien ca fait longtemps que je le cherchais en dvd. Par contre ils ne se sont pas foulés : son 2.0, qualité d'image moyenne (je suis pointilleux, tout est relatif) avec un effet "cinéma" (petits traits/taches noires de temps en temps), aucun bonus (bandes-annonces + spot tv), VF et VOSTF, image 16/9 heureusement...

Bref, c'est mieux qu'une VHS mais ce n'est à mon avis pas digne d'un DVD. Je le répète, le film est excellent et les défauts de l'image, sur un grand écran (donc de loin) dispairaissent bien sur.

5/5 pour le film

2/5 pour le dvd

allez c'est un film coup de coeur, je le note 4 étoiles tout de même

 

Bon film !

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  • 6 months later...
  • 2 years later...

 

 

En voyant l'horrible jaquette du dvd de Studio Canal (Resident Evil'style ), je me dis qu'il y a encore une édition digne de ce nom à faire sur ce film...un assemblage de tout ce qui a été fait jusque là (le Anchor bay, le Medusa, le Studio Canal...pour la vf à la rigueur ). Mais bon ça viendra...peut être...

 

Total chef d'œuvre pour ma part, découvert un Samedi Soir sur la vhs de location puis revu un nombre incalculable de fois sur mon dvd.

Soavi enfin libéré de ses papa spirituels d'Amato et Argento, laisse enfin exploser son génie : à ce jour, c'est quand même l'un des plus beaux et l'un des plus originaux films de zombie que le cinéma nous ai offert : sortie cinoche discrète, une petite reconnaissance critique ; avec le temps, le statut culte, enfin. Ouf !

 

Don Quichotte de l'horreur ? Possible...

Un Brazil zombiesque ? Peut-être bien...

Soavi a beaucoup appris d'ailleurs chez Gilliam, et ça se voit : il lui reprendra la grande faucheuse des Aventures du Baron de Munchausen. Franchement, on ne lui en voudra pas vu le bestiau.

Découverte de l'amour pour un fossoyeur s'occupant aussi bien à faire rentrer les morts dans leurs tombes qu'à les empêcher d'en sortir : remise en cause d'une vie misérable et hors-normes, de sa solitude désespérante face au monde qui l'entoure, mais aussi de la relation entre morts et vivants. Bien que zombifiés, certains morts sont encore animés des mêmes envies qui les tiraillaient humain, et n'hésitent pas à être sélectifs, ou à donner encore un semblant d'amour, bien que des pulsions cannibales les rongent : tuer un mort rend service à la communauté (qui s'en branle, puisque presque personne ne croît le brave fossoyeur), tuer un vivant coûte très cher.

 

Dellamorte Dellamore déroute en particulier à la première vision : Soavi nous embarque dans un voyage baroque totalement incontrôlable, faisant cohabiter bouffonerie, horreur et érotisme ; on ne sait jamais ce qui va arriver, ce qui le rend aussi bien excitant que déconcertant. Au final, Soavi n'oublie jamais ses personnages, comme l'attardé Gnaghi, ni ses zombies, et encore moins la descente aux enfers de Francesco, en total décalage avec le monde des vivants. Les têtes en putréfaction qui éclatent, les amourettes tragiques, les quidams idiots...tous ça suffit, il veut à présent découvrir "l'ailleurs"...

 

Il n'y a pas d'ailleurs alors de toute manière, comme cette splendide (et aux premiers abords, incompréhensible) conclusion poético-pessimiste le laisse penser : Buffalora est un microcosme ou rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme...en quelque sorte. Les morts reviennent, les "vivants" aussi : on aime, on meurt, on tue. Ainsi est fait la vie, de renaissances, d'amour et de mort : une humanité comme frappé d'une malédiction inéluctable, terrible. Certains sont allés jusqu'à voir en l'image du gouffre une mise en abîme du cinéma italien de l'époque, en pleine impasse, mais bon euh...

Le zombie de Soavi, quant à lui, sait aussi bien faire rire que frémir : on vogue un peu entre celui de Jackson et de Fulci. Mais le prince de l'horreur italienne a de la ressource et sa galerie de morts sait surprendre par sa variété : fée cadavérique, pisseuse décapitée, motard à la Tetsuo, scouts qui claquent des dents... Des enveloppes vides, sèches, voraces, qui semblent avoir fusionner littéralement avec le feuillage qui attaque le cercueil. On assistera alors à la résurrection d'un macchabée en direct de son cercueil (Fulci avait osé autrefois les sorties de terre en vue subjective), l'une des audaces visuelles du film qui en compte énormément : il y a là une richesse plastique renversante, Soavi multipliant les petits renvois à ses anciens films, les symboliques et même les clins d'œil arty.

Pour faire évoluer ses créatures, Soavi tourne dans deux cimetières : le jour, le cimetière de Buffalora est un splendide édifice méditerranéen, la nuit, il est le repère des feu follets et des revenants.

 

"L’amour s’en va, quand vient la mort on est tout seul dans son linceul…"

J'aime beaucoup la version française complètement à l'ouest (le maire et sa fille Valentina ) qui en rajoute dans l'aspect out of control du film ; c'est peut-être pour ça que je n'ai jamais été tenté plus que ça par les dvd import...

 

Quelques images frappantes :

 

Fusion Amour/Mort ; Rouge/Noir

 

La contre-plongée : à la place du mort

 

Le gimmick visuel des ailes d'anges et du reflet dans l'eau

 

La moooooooooort

 

Le fameux gag du mari défunt

 

Argento pas mort ?

 

Magritte et Boecklin revisités...

Modifié par Invité
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L'autre jour, j'ai vu le Z2 à 6.99€. Je voulais le pecho, vu que j'adore le film et que je l'ai pas en DVD, mais un pote me l'a très vivement déconseillé. Vous en dites quoi ?

 

PS : IL est ds une ope à 6.99€ ou ya aussi "Calvaire", "Fragile" et qques titres cools !

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L'autre jour, j'ai vu le Z2 à 6.99€. Je voulais le pecho, vu que j'adore le film et que je l'ai pas en DVD, mais un pote me l'a très vivement déconseillé. Vous en dites quoi ?

 

PS : IL est ds une ope à 6.99€ ou ya aussi "Calvaire", "Fragile" et qques titres cools !

Pourquoi deconseille ?

Je l'ai, ainsi que le Z2 italien (qui inclut un documentaire sur le making of, mais pas de sous titrage francais) et j'ai pas vu de problemes particuliers.

 

Edit: remarque, je me souviens pas l'avoir visionne depuis que je l'ai achete...y'a un probleme sur le DVD ?

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L'autre jour, j'ai vu le Z2 à 6.99€. Je voulais le pecho, vu que j'adore le film et que je l'ai pas en DVD, mais un pote me l'a très vivement déconseillé. Vous en dites quoi ?

 

PS : IL est ds une ope à 6.99€ ou ya aussi "Calvaire", "Fragile" et qques titres cools !

 

Ben mater un tel chef d'oeuvre dans de pareilles conditions,c'est un vrai calvaire...faut pas être fragile quoi!

bon je sais,c'est nul.

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