Jeremie Posted January 9, 2009 Share Posted January 9, 2009 Dans le genre petit film ne ressemblant à aucun autre, le cas de Eyes of fire se pose là. Pas tout compris d'ailleurs tant le film de Crounse semble en permanence s'alimenter d'éléments bizarres et inhabituels...tout en se refusant à jouer dans la cour des grands. Un groupe de pionniers chassés de leur village se pose dans ce qui s'apparente à une forêt hantée : disparitions, démon féroce, hallucinations...Dans l'ombre, des ombres se glissent entre les buissons, le temps semble se disloquer, le danger est capable de surgir n'importe où, n'importe quand. Mais la jeune et étrange Eloïse, détentrice d'incroyables pouvoirs, s'engage à combattre ces forces maléfiques. Aussi bavard et mal rythmé soit-il, Eyes of fire est littéralement sauvé par sa bizarrerie ambiante, son cadre post-Western relativement rare pour un film de cette trempe, et son panel d'images toutes plus inquiétantes les unes que les autres : un cadavre émergeant subitement de terre, des arbres à visages humains, un monstre hirsurte composé d'insectes et de feuilles, une jeune fille dévorant à pleine bouche des poignées de terre, un arbre couvert de plumes, une vache décapitée...Au fantastique plus précieux du cinéma australien, Crounse évite les effusions sanguinolentes mais se fait un plaisir à faire péter les fx, dans un maelström de tripatouillages sonores et graphiques orientant le film vers les cimes de l'expérimental (accélération, disparition subites, visions en négatifs...).Très curieux ! Link to comment Share on other sites More sharing options...
Kerozene Posted January 10, 2009 Share Posted January 10, 2009 Pour être inhabituel, c'est inhabituel, c'est certain. (j'aime ces phrases lourdes de sens )Une véritable curiosité qui rappelle par moment le LOST HIGHWAY de Lynch, version conquête de l'Ouest. Link to comment Share on other sites More sharing options...
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