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La nuit porte jarretelles - Virginie Thévenet - 1985


Jeremie

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Objet filmique purement eighties se l'a jouant un peu sulfureux sur les bords...sans trop l'être au final. En gros, ça joue un peu sur le même terrain que L'amour propre ne le reste jamais trop longtemps (ouf !), d'ailleurs réalisé la même année.

 

Jézabel est une femme liberée, fraîche, et sexuellement active. Le jour, elle travaille pour son amant PDG et essaye tant bien que mal de venir à bout de ses sondages. La nuit, c'est autre chose...

Lors d'une soirée, elle rencontre un jeune homme qu'elle prend directement sous son aile : le remarquant timide, renfermé et sexuellement hésitant, elle l'emmène dans mille lieues de plaisir et de débauche.

 

Une vision terriblement light et degraissée du Paris interlope et underground, avec ses sex shops, ses peep-show, ses prostituées...et euh c'est tout

Le regard de Jezabel, créature insatiable et tentatrice (et aussi bandante qu'une parcmètre) et de son amant semble celui de deux enfants curieux et jouisseurs, mais enfants oblige, le vice semble avoir ses limites. C'est donc relativement poli (quelques strip et une rencontre avec un trans à la Ajita Wilson) mais ça se laisse regarder, parfois tenté par la drolerie surréaliste (la scène des sondages au début, les bouffoneries de Jezabel...).

L'indispensable trio connasse qu'est Eva Ionesco (super mignonne) / Caroline Loeb (superbement laide) / Arielle Dombasle (magnifiquement inutile et pas encore retouchée) fait plaisir à voir mais se retrouve finalement evincé par la grande place tenue par le duo principal.

 

La chanson au titre eponyme, chantée justement par Virginie Thevenet, est un hit bide&musicien en puissance

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  • 1 year later...

Jezabel Carpi joue tellement "bien mal", que je trouve le film irrésistible rien que pour elle.

Ce n'est pas un film d'exploitation, donc exit la racole en effet.

Par contre le film s'intègre formidablement bien dans cet esprit parisien des années 80 qui n'en finissent pas de mourir d'ailleurs... le Palace, Jacno, Rohmer, Pascale Ogier, le sexe, le fric...

 

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