Cigarette Burns de Carpenter : à l'opposé du précédent. Difficile d'éviter de faire le rapprochement avec In the mouth of madness, mais on est loin du film timoré de Landis. Bien que souffrant d'un récit un peu haché, probablement dû à la densité des évennements et à leur éclatement géographique, l'entreprise est sérieuse et sans concession. La violence, bien qu'essentiellement limitée à deux scènes, est sans détour et atteint un niveau qui ne semble nullement limité par le fait qu'il s'agit d'une production télé.
Fidèle à son univers thématique, Carpenter livre un épisode qui à défaut d'être parfait fera probablement partie des moments marquants de la série.
Effectivement celui-ci est aussi pour moi le meilleur de la série pour l'instant.
D'abord pour son scénario complètement dingue, franchement réussi et prenant. Même si le film n'est pas au format cinémascope, le style de John Carpenter est clairement reconnaissable, notamment vers la fin qui m'a redonné les mêmes sensations que la première fois que j'ai vu In the Mouth of Madness.
Mais aussi pour sa violence, et notamment sa scène de décapitation, d'un réalisme absolument ignoble, qui je dois bien le reconnaître m'a vraiment choqué sur le coup (ça m'a même sorti de l'épisode l'espace d'une minute). Depuis le début de la série, on est habitué à ce que la violence aille loin (Berger et Nicotero semblent avoir carte blanche totale sur les effets gores), mais il me semble qu'un nouveau palier vient d'être franchi.
Masters of Horror
dans L'œil du cyclone
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Effectivement celui-ci est aussi pour moi le meilleur de la série pour l'instant.
D'abord pour son scénario complètement dingue, franchement réussi et prenant. Même si le film n'est pas au format cinémascope, le style de John Carpenter est clairement reconnaissable, notamment vers la fin qui m'a redonné les mêmes sensations que la première fois que j'ai vu In the Mouth of Madness.
Mais aussi pour sa violence, et notamment sa scène de décapitation, d'un réalisme absolument ignoble, qui je dois bien le reconnaître m'a vraiment choqué sur le coup (ça m'a même sorti de l'épisode l'espace d'une minute). Depuis le début de la série, on est habitué à ce que la violence aille loin (Berger et Nicotero semblent avoir carte blanche totale sur les effets gores), mais il me semble qu'un nouveau palier vient d'être franchi.
Vivement la suite