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Basculo Cui Cui

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Messages posté(e)s par Basculo Cui Cui

  1. copier coller de l'ami dryke de nanarland : [size=150][color=red]Les Rongeurs de L' Apocalyyyssssppppeeee[/size][/color] [img]http://img164.exs.cx/img164/1723/title18bs.jpg[/img] [img]http://img217.exs.cx/img217/1284/nightoflepus9ux.gif[/img] Année : 1972 Pays : USA Réalisateur : William F. Claxton Acteurs : Stuart Whitman, Janet Leigh, Rory Calhoun, Kelley Deforest.... Producteur : MGM Durée : 88 minutes Genre : Ce matin un lapin à tué un chasseur Catégorie : Film de monstre ? [img]http://img183.exs.cx/img183/3940/lepus090fm.jpg[/img][img]http://img197.exs.cx/img197/760/lepus0108vl.jpg[/img] AVIS: Cette chronique est une fiction. Elle ne cherche pas à relater des faits réels ni à rétablir une quelconque vérité historique quand à la génèse de Night Of The Lepus. Elle est juste le fruit d'une imagination débordante, titillée par un nanar de bien belle volée. Imaginez nous sommes au début des seventies la mode des monstres géants et autres menaces d'une autre planète (rouge de préférence) s'achève, pourtant, quelques part outre atlantique une petite société résiste. (Enfin petite tout est relatif) Dans les bureaux de la MGM (RATP Goldwyn Meyer) les têtes pensantes sont réunis à la recherche DU sujet de monstres géants, ultime épopée filmique qui ferais venir en masse les spectateurs friands d'effroi face à ces animaux ou insectes du quotidien modifiés monstrueusement sous le rayon nucléaire. (Taddaaaaaaaaaa) [img]http://img56.exs.cx/img56/1542/lapinmetro8vt.jpg[/img] (là tout de suite ça fait peur non?) Extrait des discussions de cette réunion. - Messieurs l'heure est grave nos concurrents se sont enrichis grâce au monster movie, la menace nucléaire à fait muté le chiffre d'affaire des studios adverses de façon disproportionnée. Nous devons en faire autant! - Ben on a qu'a placé notre argent dans des centrales! s'écrie l'un des pontes assis à la table. - Bon.... toi tu sors, vu ton niveau tu reviendras quand georges walker bush sera président. - Maintenant que ce trouble fête est parti revenons à nos moutons. Nos supers créas ont fait le tour du bestiaire et Hollywood à tout fait muté ou presque nous reste les animaux suivants: Les Paresseux: [img]http://mapage.noos.fr/leo.d/paresseux.jpg[/img] Autrement appellé Aï Aï Les pigeons [img]http://ww2.lafayette.edu/~allanr/pigeon.jpeg[/img] et les lapins [img]http://img189.exs.cx/img189/5361/coelho7um.th.jpg[/img] Et il y a Tibob qui a proposé les girafes ce matin, mais comme c'est déja super grand on a préféré écarter l’idée. Alors que choisir? - C'est marrant ça ferais un super titre de revue ça. - Bon toi tu rejoins l'autre dehors et ce n'est pas la peine de revenir c'est une maison sérieuse ici. - Reprenons, d'emblée écartons les paresseux ça dort tout le temps c'est lent j'aimerais produire un film de monstres et non un film de mort vivants. Et pis ça met 3 plombes à écrire une chronique ces bestioles. Pour les pigeons c'est sensible comme sujet car avec les Oiseaux d'Hitchcock j'ai peur que le public fasse le rapprochement donc nous reste les lapins. silence de mort, comme si l'on soldait l'avenir des producteurs. - Le lapin peut être dangereux, voire menaçant regardez les ravages qu'ils ont causé aux kangourous en Australie, oui je croies dans le lapin. Mais attention nous allons quitter l'orniére du nucléaire pour explorer une voie encore inconnue faisons de ces rabbits des créatures modifiées génétiquement comme ça le public sera étonné. Donnons leur la taille du cheval! Donnons leur la force de l'ours! Faisons du lapin l'ultime prédateur de l'espèce humaine! - Chef chef j'ai la nouvelle qu'il vous faut ça s'appelle "Year of the Angry Rabbit" de Russell Braddon , il nous suffit de racheter les droits puis on attelle 2/3 scénaristes malins (Don Holliday & Gene R. Kearney) pour nous rendre ça crédible, le temps qu'ils écrivent on cast! Et c'est sur cette phrase décisive que tout ce charmant petit monde quitta la salle de réunion convaincu d'avoir à défaut d'un sujet en or au moins un sujet poilu. [img]http://img95.exs.cx/img95/9762/nowff11d8it.jpg[/img][img]http://img208.exs.cx/img208/5199/nightofthelepus2to.jpg[/img] Quelques mois plus tard sortait sur de nombreux écrans Night of The Lepus, Les gars du marketing ayant compris que le lapin ben... ça craint ont vivement préféré ne pas montrer de rongeurs mais plutôt de multiples paires d'yeux, à défaut de distiller la peur ça colle la parano Affiche de Night Of the Lepus modèle avec les yeux. [img]http://img103.exs.cx/img103/8177/0001081bo.th.jpg[/img] Donc le film réalisé par William F. Claxton comprend nombres têtes connues, difficile à croire que Janet Leigh oui vous avez bien lu il s'agit ni plus ni moins de la mère de Jamie Lee Curtis qui accessoirement est devenu célèbre en criant sous la douche dans Psychose (pfff j'suis dég' tout le monde peut le faire crier sous sa douche et au final ça donne quoi? star academy) ce soit réellement laissé séduire par le sujet. Toujours est-il ce film existe et qu'elle joue dedans. S'ouvrant sur le traditionnel journaliste censé nous résumé la situation on nous apprend qu'aprés l'Australie ce serait au tour des USA de connaitre des soucis à cause de quelques rongeurs surdimensionnés. Aprés le péril rouge voici venu le péril Lapinou! [img]http://img177.exs.cx/img177/5279/lepus179qw.jpg[/img][img]http://img68.exs.cx/img68/2128/lepus067un.jpg[/img] Pour l'anecdote ce speaker n'en est pas à sa première apparition dans un tel rôle en effet ce Monsieur Jerry Dunphy c'est bien souvent vu reléguer au rang de "journaliste qui ouvre et ferme le film" LIEN IMDB de cet acteur incroyable : http://www.imdb.com/name/nm0242991/ Aprés une première présentation où l'on y découvre pele mail le héros, sa femme qui est sa secrétaire, leur fille et le Dr Mc Koy (Kelley De Forest) de Star Trek quand même aprés Janet Leigh voila un autre nom connu c'est la fête t'as raison Mc Koy quitte à flinguer ta carrière mieux vaut le faire accompagner. [img]http://img122.exs.cx/img122/995/lepus132jb.jpg[/img][img]http://img130.exs.cx/img130/8182/lepus128lx.jpg[/img] Donc les lapins sont partout, Stuart Whitman chargé de les étudier effectue quelques malheureuses manipulations sur eux, entre temps sa fille s'empare d'un lapin-cobaye ce dernier se carapate et va semer ces gênes modifiés au gré des lapines qu'il croisera. [img]http://img94.exs.cx/img94/7229/lepus036vb.jpg[/img] Aprés cette demi heure un peu laborieuse, comprenez par là que la présentation des différents protagonistes est d’une banalité sans nom, le "massacre" commence une, puis deux puis trois victimes tombent sous les assauts des lapins géants. Pas de plan gore juste quelques acteurs & actrices peinturlurés en rouge. Pour les lapins on a juste droit à d'extrême gros plan de lapins, ou des lapins dans des décors réduits voire pour les séquences intenses 'on devine avec bonheur des peluches enflammées, à mon avis Cuneyt Arkin a voulu faire référence à Night of the Lepus lors du final de Death Warrior (ceux qui l'ont vu comprendront les autres vous savez ce qu'il vous reste à faire, faites vous pote avec Ghor! vous avez le droit ça respecte la législation autour de la copie privée) [img]http://img235.exs.cx/img235/6664/lepus167bv.jpg[/img][img]http://img188.exs.cx/img188/1857/lepus145zz.jpg[/img] Bref comme vous pouvez le constater rien n'arrête le réalisateur qui comme pris dans une frénésie destructrice passez la seconde moitié du métrage empile les scènes hallucinantes par leur manque total de crédibilité. Le constat est comique filmez les lapins en gros plan a grands renforts de bruitages glougloutesques ne fait pas forcément peur mais jusqu'à présent le lapin géant et l"humain normal n'avais pas encore partagé réellement la scène et quand ça arrive ça donne ça [url]http://209.245.59.106/Gimme/45594685/205319530/55986549/E170BC68-43D8-4714-84C7-1857B5F8913E/0.396849/2/Attack_02.00.avi[/url] En voila une zoulie incrustation toute perrave! C'est désastreux au point où ce genre de séquence jouissive n'est malheureusement pas réitérée il faudra se contenter d'une incroyable attaque d'un troupeau de chevaux par des acteurs grimés dans des costumes lors des prochaines rencontres lapins géants avec quelques choses. Par la suite ce sont des plans larges de lapins couplés avec des plans rapprochés sur les acteurs feignant d'être cernés par la meute aux grandes oreilles et une foultitude de scènes champêtre où l'on voit avec bonheur nos bunnies courir à travers champs effrayant un stock-shot de vaches apeurées puis s'attaquant à un drive-in (enfin restons relatifs on voit un lapin traversé un grand papier blanc figurant l'écran) bref même si le rythme est assez lent les lapins reviennent assez souvent à l'écran pour réveiller le nanardeur qui sommeille devant son écran. [img]http://img109.exs.cx/img109/1533/lepus100wq.jpg[/img] [img]http://i152.exs.cx/img152/8014/duracellbunny4dj.gif[/img] Encore une! Comme on arrive à la fin de la chronique alors je liquide mon stock de photos de lapin Bref comme d'habitude les lapins prennent position, les scientifiques font appel à la garde républicaine qui ne peut pas intervenir. Mais comme d’hab’ le héros a un plan Il suffit de guider les lapins vers un champ et là on les aura sous la main pour les éliminer! Et pendant ce temps l'héroïne se retrouvent en grand péril, la preuve: [url]http://209.245.59.106/Gimme/45594685/121822622/55986551/E170BC68-43D8-4714-84C7-1857B5F8913E/0.117479/2/Bunny_Peluche.00.avi[/url] Mais comme dans la famille Curtis lorsque que ce n'est pas Norman Bates qui vous traquent c'est Michael Myers vous comprendrez qu'elle va pas se laisser faire la mère Lee Curtis [img]http://img163.exs.cx/img163/7765/lepus139za.jpg[/img] Bref la population s'arme retrouve les lapins plus bugs que bunny et fait un joli carton typiquement dans l'esprit américain. A savoir à coup de colt, de Winchester, de fusil à pompes de machine-gun et de lance flamme, face à tant de choix on ne peut que saluer la démocratie triomphante. Au final les lapins sont parqués dans un champ électrifiés laissant le choix a ces infortunées victimes de la science moderne de mourir soit sus le feu des armes soit électrocutées et grillés comme une mouche sur un halogène. [url]http://209.245.59.106/Gimme/45594685/147598165/55986550/E170BC68-43D8-4714-84C7-1857B5F8913E/0.0694618/2/Attack_03.00.avi[/url] Les lapins mutants sont exterminés dans un bordel sans nom comme le prouve le caps précédent. Aprés un tel forfait cinématographique le réalisateur a passé de nombreuses dans les affres de la série TV en se coltinant l'intégralité de la série La Petite Maison Dans La Prairie d'où cette image assez parlante [img]http://img78.exs.cx/img78/5701/lapin7kl.jpg[/img] Quand au reste du casting allez savoir, aprés ça on peut tout faire, jouer dans du Godard, donner la réplique à Catherine Deneuve, tenir la dragée haute à Matt Damon, chaussez le costume de Daredevil où tout connement se faire moine pour oublier cette douloureuse expérience. Je terminerais par ce dialogue entre Janet Leigh & sa fille "I love bunnies mom!" "Yes and the bunnies love you too" Et une citation de Ghor "y a pas plus mignon qu'un lapin" [img]http://img17.exs.cx/img17/61/membrax3lf.jpg[/img] Enfin cette citation n’engage que lui.
  2. copier coller de l'ami gregoire 01 de nanarland : [b][color=red][size=200]SUPER MARIO BROS : LE FILM[/size][/color][/b] [b]Réalisateur : Annabel Jankel Rocky Morton Roland Joffé non crédité Dean Semler non crédité Acteurs : Bob Hoskins .... Mario Mario John Leguizamo .... Luigi Mario Dennis Hopper .... King Koopa Samantha Mathis .... Princess Daisy Fisher Stevens .... Iggy Richard Edson .... Spike Catégorie : block-buster Genre : adaptation de l'inadaptable[/b] [b][color=red]C’est quand même marrant cette manie d’adapter tout et n’importe quoi. (surtout n'importe quoi)[/color][/b] C’est bien connu, et tout le monde vous le dira, il y a des périodes où le cinéma est en manque d’inspiration et où l’adaptation est la meilleure méthode à Hollywood pour se faire de l’argent en prenant un minimum de risque car on s’assure un certain nombre de spectateur. [color=red][b]Ainsi, lors d’une de ces périodes, un producteur cherchait dans un journal le prochain best seller dont il pourrait acheter les droits afin de l’adapter et dut lire un article qui retenu son attention[/b][/color]. Cet article parlait du phénomène des jeux vidéos et spécifiait que Mario était devenu un personnage aussi célèbre que mickey et Popeye. [i]"Bon sang, se dit t’il, j’ai une idée géniale je vais acheter les droits de ce jeu vidéo, c’est original et en plus je suis sur de faire de l’argent car les gamins qui jouent à "Super Mario" viendront avec leurs parents". [/i]Ni une ni deux le producteur téléphona à Nintendo prit rendez-vous et signa les droits d’adaptations. Ce n’est qu’après qu’il a eu l’idée d’essayer le jeu pour voir à quoi il ressemblait. [i]"Meeeerde, se dit t’il, j’ai eu une idée de con."[/i] [color=red][b]C’est quand même marrant comme certains peuvent s’obstiner à adapter l’inadaptable.[/b][/color] Avec son univers coloré, ses personnages irréels, (champignon qui marche, tortue volante…) et son scénario bon enfant (sauver la princesse), il faut avouer que super Mario était plus destiner à être un D.A qu’un film live. Seulement il est têtu le producteur, il a décidé de faire un film live alors il fera tout son possible pour faire un film live. C’est quand même marrant ce qu’on peut développer comme moyen pour faire un film comme super mario.[color=red][b] Jugez plutôt il aura fallu 4 réalisateurs (dont 2 non-crédité), 3 scénaristes et 5 musiciens pour tenter cette adaptation.[/b][/color] Et ils n'y arrivèrent pas vraiment il faut bien l’admettre. [img]http://dedens.free.fr/images/Mario/Images/film_affiche.jpg[/img][img]http://membres.lycos.fr/mariomuseum/film_cassette2.gif[/img] [img]http://www.bloopers.it/images/locandine/bloopers3976.jpg[/img][img]http://earlydues.hispeed.com/fisher/film/filmimages/vmario.jpg[/img] [i]c'est incroyable le nombre d'affiche pour un film. et encore il y'en à une ou deux que je n'ai pas mis[/i] Le film commence par une séquence animée ou l’on assiste à la disparition des dinosaures. Puis on se retrouve à New York il y a une vingtaine d’année. Lors d’une nuit orageuse une femme dépose un bébé avec une pierre au pied d’une église et s’enfuit. Elle est rattraper par celui que l’on devine être le méchant du film. [color=red][b]Enfin on est au présent ou l’on retrouve Mario Mario (ses parents ne se sont pas fouler pour son prénom) interpréter par Bob Hoskins (Bon choix de casting, je doit admettre qu’il ressemble au célèbre moustachu) il reçoit un coup de téléphone et part réveiller son frère Luigi Mario interpréter par John Leguizamo (jeune acteur à l’époque et qui est loin du personnage du jeu vidéo). [/b][/color]Ils ont enfin décrochez un gros contrat et part sur-le-champ. Hélas pour eux ils se sont fait griller le contrat par un méchant entrepreneur. Là ils rencontrent Daisy (le bébé du début) qui est devenu archéologue. Luigi tombe amoureux d’elle (ce qui explique qu’il n’ait pas de moustache bah oui vous avez déjà vu un moustachu amoureux dans un film ? Ce n’est pas crédible voyons). [img]http://membres.lycos.fr/mariomuseum/film_mariobros.gif[/img] [i]parmi les deux un n'a pas de moustache. lequel ?[/i] Finalement Mario et Luigi décident d’aller réparer de nuit pour faire un pied de nez au méchant entrepreneur. Et là ils voient Daisy se faire enlever par deux gugusses à travers une faille magique qui mène à une autre dimension ! ! Ni une, ni deux, nos deux héros fonce pour là sauver et se retrouve dans un autre monde. [color=red][b]Là on se demande à quoi pensaient les créateurs du film. Car plutôt que d’essayer de respecter un maximum le jeu ils y sont allez totalement à l’opposer[/b][/color]. Du décor coloré du jeu on se retrouve dans une ville style post apocalyptique, de plus le fait qu’il y ait des véhicules et les armes ne correspondent pas du tout à l’univers du jeu. Je ne vous parle pas des ennemis qui sont loin mais alors très loin des originaux (la preuve avec les photos ci dessous). [img]http://digilander.libero.it/nintendoclub2/images/GoombaXlaPreview.gif[/img][img]http://www.nintendoland.com/mario/movie/goomba.jpg[/img] [i]Le goomba du jeu vidéo et celui du film (ou le jeu des 750 différences)[/i] [b][color=red]Donc Mario et Luigi se retrouvent à Dinohattan [/color][/b](trois scénaristes pour trouver un nom comme ça quand même) une ville sombre, crade et recouvert de moisissure (tu parle d’une preuve de bon goût). Nos deux frères ne tardent pas à se faire arrêter par la police qui les emmène (via leur voiture qui marche comme des autos tamponneuses) au poste de police. Là s’ensuit un dialogue assez con face à un policier [b]policier :[/b] [i]prénom, nom [/i] [b]Mario :[/b] [i]Mario Mario [/i] [b]Luigi :[/b] [i]Luigi [/i] [b]policier :[/b] [i]Luigi comment ? Luigi Luigi ?[/i] [b]Luigi :[/b] [i]Non, lui c'est Mario Mario et moi Luigi Mario[/i] [b]policier :[/b] [i]ça fait combien de Mario ?[/i] [b]Mario :[/b] [i]ça fait 2 Mario . Mario Mario et Luigi Mario[/i] [color=red][b]Les héros ne tarderont pas à faire la connaissance du roi Koopa (oublier Bowser il n’est jamais citer) interpréter par Denis Hopper.[/b][/color] Ce dernier leur apprend que dans ce monde se sont les dinosaures qui ont évolué chaque personne provenant d’un dinosaure particulier et lui tout naturellement provient du T-Rex (il est donc très très méchant). Il décide d’emmener nos deux plombiers à la machine à désévoluer. Cependant nos deux Mario arrive à placer koopa sur la machine et à s’enfuir grâce à leur courage et au manque d’intelligence des gardes. (c’est marrant comme les méchants des films peuvent être entouré d’incompétents). [img]http://www.mutantreviewers.com/rsupermario3.jpg[/img] [i]on ne tire pas la langue (j'vous jure, méchant et en plus vulgaire )[/i] Ils s’enfuient mais se retrouvent en plein désert. Ils décident malgré tout d’aller sauver Daisy (après tout ils sont venus pour ça à l’origine). Pendant ce temps Koopa explique tout à la princesse (car en fait Daisy est une princesse) il à besoin de la pierre qu’elle avait étant bébé car cette dernière est le fragment de météorite manquant pour faire fusionner le monde des dinosaures et le monde réel.[color=red][b] Pendant ce temps Mario et Luigi trouvent de l’aide et possèdent désormais l’équipement Ultime![/b][/color] [img]http://www.nintendoland.com/mario/movie/mbros.jpg[/img] [i]L'équipement ultime ! Des salopettes comme armure et des moonboots métalliques qui te propulse à deux Km/h.[/i] [color=red][b]Ils foncent donc au Q.G du méchant et sauvent la princesse. Dans leur fuite il découvre la source de la moisissure.[/b][/color] On apprend que c’est le père de la princesse qui a été désévoluer par Koopa (tous les spécialistes vous le dirons si on laissait la moisissure évoluer ça ferait un être humain). Mais il n’y a pas de temps à perdre Koopa va tenter de faire fusionner les mondes ! Heureusement nos plombiers l’en empêche après un petit tour dans le monde réel (au passage le méchant entrepreneur du début est transformé en singe). Après une bataille rude et palpitante (non je déconne) Nos héros font désévoluer Koopa jusqu'à qu’il ne reste de lui qu’une bouillie indescriptible. Le père de Daisy redevient normal (comment a t’il fait sans machine ? C’est la question à 1 million) notez au passage que, s’il redevient normal, il laisse cependant la moisissure qu’il à créer (c’est la femme de ménage qui va être contente) Luigi et Mario sont revenu dans le monde réel en laissant Daisy dans son monde comme elle le désirait. Du coup Luigi est tout triste. Soudain la porte s’ouvre brusquement et l’on aperçoit Daisy armée et affolée qui dit : « Mario Luigi j’ai besoin de vous » [color=red][b]Et là le film se termine.[/b][/color] Voilà il est beau le résultat hein ? Un film aux décors bidon à l’action molle, aux musiques pourris, à l’humour gamin, et avec une fin ouverte qui laisse entrevoir une suite qui ne sera jamais réaliser (heureusement d’ailleurs). Le pire c’est que si Super Mario Bros est la première adaptation d’un jeu vidéo, c’est loin d’être la dernière, et encore aujourd’hui plus d’une adaptation d'un est annoncée. Ce film à pourtant un grand nombre de défenseur sur le net. Tiens, rien que pour l’exemple, voici une critique d’un internaute sur allociné : [i]Un chef-d’œuvre absolu, complètement génial par ses délires visuels et scénaristiques. Un jeu d'acteur digne de figurer dans les annales du 7e Art, et une inventivité folle. Parfois l'homme touche à la perfection divine, que l'on peut percevoir parfois dans ce travail parfaitement abouti d'un pur génie. Respect ![/i] [color=red][b]C’est marrant comme l’amour peu rendre aveugle.[/b][/color] Note : 1/5 (parce que c'est le premier)
  3. copier coller de l'ami nikita de nanarland : BONS BAISERS DE HONG KONG Tante Pony avait affirmé péremptoirement dans une chronique que « Le Grand Bazar » était le seul nanar des Charlots, tous les autres étant des navets. Je m’inscrirai en faux contre cette thèse qui tend selon moi à dévaloriser le travail considérable de ce groupe d’humoristes, qui dans les années 70-80 s’employèrent non seulement à discréditer le surnom de Charlie Chaplin, mais aussi à révolutionner le comique français en contribuant au développement de l’humour infra-nul. Catégorie très particulière et délicate tant la réception du mauvais comique dépend de la bonne humeur du spectateur, ce qui en fait le type de nanar le plus fragile et délicat. Car quoi de plus risqué qu’une mauvaise comédie ? On peut aboutir à de véritables tortures pour les nerfs du spectateur peu averti. Et pourtant, Les Charlots comptent à leur palmarès au moins un autre « joyau », un Objet Filmique Non Identifié, qui transcende leur médiocrité initiale d’humoristes pour parvenir à une quatrième dimension du cinéma comique : « Bons baisers de Hong Kong », mélange démentiel de comique franchouillard, de gags sans chute ni sens ni rime ni raison, d’espionnage parodique et de film de kung-fu, le tout secoué dans un shaker et mixé avec de vrais morceaux de star hollywoodienne et des cascades de Remy Julienne ! [img]http://mapage.noos.fr/ghor/nikita/bonsbaisersdehk.jpg[/img] [size=75]Affiche française.[/size] Le pré-générique donne le ton avec l’apparition d’un sosie de Richard Nixon (ça contribue déjà à dater le film), qui nous assure que toute ressemblance avec des personnes réelles serait une pure coïncidence. La caméra s’éloignant, Nixon se révèle être en caleçon. Voilà. En caleçon. Vous trouvez ça drôle ? Heu…Hé bien une partie de l’attrait du film réside là : nous ne cesserons de voir cohabiter durant tout le métrage des gags relativement réussis avec des « trouvailles » dadaïstes par leur nullité même, qui ne trouveront leur équivalent que dans la catastrophe des « Anges gardiens » de Poiré avec Clavier et Depardieu (tiens, un retour à Hong-Kong !) Le gag se retrouve souvent réduit à sa plus simple expression, sans justification dans le récit, ni timing, ni sens : « et là on va dire qu’il est en caleçon » ; « et là, y’a quelqu’un qui pète » ; « et là y’a quelqu’un qui lui met la main au cul ». Les auteurs semblent avoir penser que la seule introduction, au hasard, d’éléments grotesques dans le récit suffirait à faire rire, sans qu’il y ait besoin de rajouter de l’humour ou de l’esprit. On est ici à un niveau très pointu de l’humour, celui de « l’infra-tarte à la crème », où le comique est à peu près du niveau des grimaces qu’on fait à un gamin de trois ans pour le faire rire. Puisque nous parlons d’infantilisme, il faut quand même passer à l’étude du récit proprement dit, car là on est gâté tant cela ressemble à un très mauvaise BD parodique improvisée en un quart d’heure par un scénariste immature, pour un public d’attardés ! La Reine d’Angleterre (jouée par la française Huguette Funfrock, sosie très convaincant) est enlevée dans une scène indigne du pire épisode seventies de « Chapeau melons et bottes de cuir » (un hélicoptère miniature qui projette du gaz soporifique). Les autorités anglaises décident de cacher à tout prix la disparition de la souveraine, qui doit se rendre prochainement à Hong Kong, pour éviter une crise politique. C’est là qu’intervient le stratagème un peu embrouillé des auteurs pour faire intervenir la France (et donc les Charlots !) dans l’histoire : le chef des services secrets anglais (joué par Bernard Lee, le premier « M » de la série des James Bond), après avoir été informé par Moneypenny (Lois Maxwell : on continue dans les cameo des « vrais » personnages de James Bond) de la mort de James Bond quatre ans plus tôt (« Ha bon ? On me dit jamais rien ») décide de faire appel à son homologue français (Louis Seigner) afin de garder le maximum de discrétion au sein de ses services. On peut se demander pourquoi un pays, soucieux de cacher un événement à sa propre population, se dépêche d’en informer un autre pays, ami mais néanmoins étranger ! Passons. Louis Seigner, après s’être fait remonter les bretelles au téléphone par le Chef de l’Etat français (Giscard, imité par un mauvais clone de Thierry Le Luron), consent à venir en aide à ses homologues anglais mais décide, irrité, de mettre sur le coup ses pires agents : Les Charlots ! Et c’est à cette occasion qu’entrent en scène nos quatre héros, Jean Sarrus, Gérard Rinaldi, Jean-Guy Fechner et Gérard Filipelli, les quatres phylloxéras de l’écran, les torpilleurs de films, les fossoyeurs de gags ! Car ne nous voilons pas la face, au-delà de la crétinerie des scénarios et du relâchement des gags, le vrai carburant nanar des films des Charlots, ce sont les Charlots eux-mêmes ! Car nos quatre mousquetaires sont, de très loin, les acteurs les plus mauvais et les plus ectoplasmiques à avoir jamais tenu des rôles principaux dans le cinéma français ! A l’exception relative de Gérard Rinaldi – et si l’on veut bien reconnaître que Gérard Filipelli a une personnalité lunaire sympathique, à défaut de talent d’acteur – le quartette est si dénué de charisme et de présence à l’écran que les rôles pourraient tout aussi bien être tenus par des balayeurs que la production aurait recruté au hasard dans la rue, le matin même du tournage ! La palme revient à Jean-Guy Fechner (cousin du producteur Christian Fechner, par ailleurs), un grand escogriffe brun si dénué d’expression que la Faculté devrait sérieusement étudier sa possible parenté avec la famille des amibes. On aura dû attendre les Yamakasi pour revoir une bande d’acteurs aussi inconsistants tenir la vedette au cinéma ! Les Charlots sont briefés dans la scène suivante par Louis Seigner, qui leur demande de trouver un sosie de la Reine d’Angleterre pour remplacer cette dernière dans ses déplacements. Et c’est Gérard Filipelli (le plus empoté des Charlots) qui reconnaît en Madame Loubet, femme de chambre du ministère, le sosie parfait de la Reine ! Ici apparaît (ou plutôt réapparaît) l’un des atouts du film, Huguette Funfrock. En effet, cette dame, dont la carrière d’actrice se résume à ses rôles de sosie d’Elizabeth II, se montre une comédienne sympathique et plutôt convaincante dans le rôle de Madame Loubet, piquant même la vedette aux Charlots dans toutes les scènes où elle apparaît ! Les Charlots se divisent ensuite en deux groupes : tandis que Sarrus et Filipelli tentent d’apprendre d’apprendre le maintien de Reine à la pauvre Madame Loubet, sous le regard navré de Sir John, diplomate anglais joué par David Tomlinson (interprète de Monsieur Banks dans « Mary Poppins »), Fechner et Rinaldi partent à la recherche des ravisseurs présumés. Un trio d'agents demeurés de la CIA tente de leur mettre des batons dans les roues pour embêter la France. Inutile en fait de résumer le film scène par scène sans ennuyer le lecteur : le récit, décousu au possible, n’est en fait constitué que d’allées et venues, de courses-poursuites entre les nombreux personnages, et de cascades d’autant plus spectaculaires (pour l’époque) qu’elles ne servent qu’à masquer la débilité du récit. Le réalisateur Yvan Chiffre, ancien cascadeur, ne semble se soucier que d’agiter ses personnages comme des pantins et de casser le maximum de trucs dans le décor. S’il y a un carambolage de voitures, on everra TRENTE voitures dans le décor. Si Gérard Rinaldi et Jean-Guy Fechner affrontent une bande de méchants, on leur enverra CINQUANTE karatékas ! (Le film a manifestement eu un gros budget : ils auraient peut-être pu payer un scénariste ??) Le film a bien des défauts mais conserve malgré tout une bonne humeur assez constante, qui en fait un objet filmique assez difficile à détester, et le fait basculer dans le camp du nanar plutôt que du navet. En effet, un atout imparable permet au film de surnager : le potentiel de délire de son casting ! J’ai déjà cité plus haut les brèves apparitions de Bernard Lee et Lois Maxwell ; mais on retrouve, beaucoup plus longuement, un autre acteur de la vraie série Bond : Clifton James, shérif abruti dans « Vivre et laisser mourir » et « L’Homme au pistolet d’or », apparaît en effet dans le rôle du chef particulièrement grotesque des agents de la CIA , flanqué de deux comparses débiles (un gros appelé « Fatty » et un noir, également gros, appelé « Blacky ») , et qui se fera ridiculiser par les Charlots tout au long du film. Mais le gros poisson du casting c’est la vedette américaine, LA star, la grosse pêche dont Christian Fechner devait être fier : Mickey Rooney, le nabot le plus célèbre du cinéma américain ! C’est lui, en effet, qui joue le méchant du film, un nommé Marty, riche excentrique amoureux fou d’Elizabeth II, et qui a enlevé cette dernière dans le but de la demander en mariage. L’apparition de Mickey Rooney aux côtés des Charlots est suffisamment absurde en soi pour ajouter au film un surcroît de piment nanar. Mais Rooney y met du sien et multiplie au carré le quotient de nanardise de son rôle. Visiblement peu convaincu par ce qu’on lui fait jouer, l’ex « Andy Hardy » se lâche complètement et se livre à un véritable festival de singeries qui donnent une nouvelle dimension au mot « cabotinage » : il danse, cabriole, grimace, tire la langue, pousse le cri de Tarzan, parle à la caméra, dans un numéro visiblement destiné, dans son esprit, à amuser des enfants de trois ans (l’idée qu’il se fait du public français ?) De surcroît, Mickey Rooney est secondé dans ses funestes desseins par son frère, Victor, joué par l’incroyable acteur espagnol Victor Israel. Abonné aux seconds rôles dans des films d’horreur espagnols, Israel, rougeaud, suant, grimaçant, d’une laideur dantesque, se déchaîne littéralement dans le rôle du sous-fifre demeuré, concepteur de gadgets invraisemblables (il y a quelques surprises bien nanardes, dont je vous laisse le plaisir de la découverte) et éclipse finalement Mickey Rooney, tant il semble plus convaincu que lui de son rôle de méchant ridicule. [img]http://membres.lycos.fr/ninjaterminator/woodstock/rooney.jpg[/img] [size=75]Mickey Rooney assure comme une bête ![/size] L’intrigue, comme il a été dit plus haut, est prétexte à une série de courses-poursuites et de gags hasardeux (dont plusieurs apparitions du sosie de Nixon, qui arrive comme un cheveu sur la soupe pour faire des commentaires complètement à côté de la plaque sur le déroulement de l’histoire). Difficile de dire à quel public s’adresse le film : si le scénario est d’une puérilité réservée aux 10-11 ans, certains gags un peu grivois (le film évite cependant la vulgarité, du moins en grande partie) visent apparemment un public plus âgé, sans jamais aller au-delà du niveau « pouet-pouet ». L’auteur de ces lignes, enchanté par ce film à l’âge de onze ans, peut cependant témoigner qu’il ne fait pas toujours bon le revoir au-delà de la pré-adolescence, sauf à le voir intégralement sous l'angle nanar. [img]http://membres.lycos.fr/ninjaterminator/woodstock/filmo1.jpg[/img] [size=75]Jeane Manson fait joli dans le décor[/size] Un atout joue cependant largement en faveur de « Bons baiser de Hong Kong » : son budget ! Si, comme je l’ai déjà dit, une partie de l’argent aurait pu passer dans le salaire d’un bon scénariste (au moins pour réécrire l’histoire et améliorer les gags), l’effort fourni par Christian Fechner a permis de tourner à Hong Kong, lieu qui, pour la deuxième partie du film, semble avoir visiblement inspiré Yvan Chiffre. Nous avons en effet droit à quelques bonnes scènes d’action, tandis que le rythme prend un net coup de fouet avec les rôles des alliés chinois des Charlots, la très jolie Li (Kuan Shang, habituée des films d’arts martiaux, créditée au générique comme « Shan-Kwang Ling Fung ») et surtout « le Vieux Fu » (ouaff, ouaff !), octogénaire monté sur ressort, joué par Siu Tien Yuen (alias Simon Yuen), vétéran du cinéma de HK et de l’opéra chinois qui fut notamment le maître en arts martiaux de Jackie Chan dans «Le Maître chinois» ("Drunken Master"). Rappelons au passage que l'un des fils de Siu Tien Yuen n'est autre que Yuen Woo Ping, réalisateur et chorégraphe de combats passé depuis à Hollywood où il est l'un des directeurs de scènes d'action les plus quotés ("Matrix" et "Kill Bill", notamment). Ses autres fils (notamment Yuen Shun-Yee et Yuen Cheung Yan) mènent quant à eux des carrières d'acteurs dans le cinéma d'action de Hong Kong. Un petit peu sous-employé, Siu Tien Yuen compose cependant un personnage très sympathique (plus attachant que les Charlots!) et nous démontre le temps d'une trop brève scène ses étonnantes capacités de gymnaste. [img]http://membres.lycos.fr/ninjaterminator/woodstock/filmo2.jpg[/img] [size=75]Les Charlots sauveront-ils le monde libre ? [/size] Les effet comiques restent cependant partagés entre gags réussis, gags miteux (quelqu'un met la main au cul de David Tomlinson : si on voulait m'expliquer ce que ça a de drôle) et trouvailles totalement dénuées de sens qui, par leur ratage même, font basculer le film dans une sorte de surréalisme, notamment, dans un studio de cinéma (hommage à la Shaw Brothers?) que traversent les héros, l'apparition de deux chinois déguisés en Laurel et Hardy ! [img]http://membres.lycos.fr/ninjaterminator/woodstock/bonsbaisers.jpg[/img] [size=75]Fiers d'avoir alpagué une star hollywoodienne, les Charlots posent avec leur trophée. [/size] Sans être mieux construite ni tenir véritablement debout, l’histoire prend du peps supplémentaire, ce que ne réussissent pas à atténuer certains gags inutiles ou piteux, ni des intrigues supplémentaires totalement dispensables : Jeane Manson fait ainsi une apparition dans le rôle d’une chanteuse correspondante malgré elle de la CIA (le trio de grotesques menés par Clifton James a fait le déplacement à Hong Kong) Rôle assez peu nécessaire au déroulement de l’intrigue, mais qui permet malgré tout de la voir en petite tenue. Notons également une apparition de Léon Zitrone en honorable correspondant français à Hong Kong particulièrement sous-équipé. [img]http://mapage.noos.fr/ghor/nikita/bonsbaisersdehk_affichepolonaise.jpg[/img] [size=75]Affiche polonaise. La culture Française s'exporte partout ! [/size] Bref, au rythme de gags et de poursuites d’une relative frénésie, les Charlots et Sir John finissent par mettre la main sur l’hurluberlu Mickey Rooney : ayant reçu un choc sur la tête, ce dernier est amnésique, ne reconnaît plus la Reine, et se lance dans un numéro de comédie musicale totalement pataphysique. Elizabeth II, enfin libérée, félicite Les Charlots et Sir John, et demande à Madame Loubet de la remplacer à l’occasion à Buckingham. Gérard Rinaldi emballe Jeane Manson, ce qui n’est pas juste ; Jean-Guy Fechner emballe Kuang Shang, ce qui est ENCORE moins juste, et Victor Israel, dégoûté, a le mot de la fin : « Il faut être complètement cinglé pour vouloir enlever la Reine d’Angleterre ! ». Vingt-huit ans après, alors que le souvenir de l’heure de gloire des Charlots se fait de plus en plus imprécis, il convient de voir « Bons baisers de Hong Kong », malgré toutes ses imperfections (litote) comme une de leurs tentatives les plus intéressantes, pour une fois presque exempte de vulgarité, tant l’affection pour le cinéma de genre, qu’il s’agisse de l’espionnage ou du film de karaté, est palpable, jusque dans l’avalanche de guest-stars « référentielles » (Tomlinson, Bernard Lee, Lois Maxwell) sans parler du sur-emploi jouissif d’un Victor Israel halluciné et hallucinant. L'emploi judicieux d'acteurs de cinéma de genre (Kuang Shang est particulièrement à son avantage, notamment dans une scène de combat assez croustillante, où l'on voit également Fechner et Rinaldi faire du kung-fu!) plaide en la faveur d'Yvan Chiffre. A voir donc, comme une curiosité témoin d’une certaine époque du cinéma comique français, où le divertissement se concevait comme un joyeux bordel, avec ses ratages, ses réussites, mais toujours un visible plaisir d'amuser le public. Rien que pour ça, on est près, si l’on est de bonne humeur, à avoir de nouveau onze ans, à oublier la crétinerie du scénario, le ratage pesant de certains gags, et à reprendre en chœur avec Gérard Rinaldi l’énorme chanson du générique, tandis qu’elle défile sous fond de générique « Bruce Lee » : « HONG KONG ! FROM HONG KONG WITH LOVE ! » Le générique nous apprend que l'attaché de presse du film n'était autre qu'André Bézu. Oui ! LE Bézu de «A la queue leu leu», qui n’était pas encore chanteur! Ca vous pose un film. Ha oui, une dernière chose : bravo Huguette Funfrock, vous êtes la meilleure Elizabeth II du cinéma. FUNFROCK POWER ! BONS BAISERS DE HONG KONG France, 1975 Genre : James Bond Triple Zéro Catégorie : Comique Réalisateur : Yvan Chiffre Producteur : Christian Fechner Scénario : Yvan Chiffre et Christian Fechner Musique et chanson du générique (« From Hong Kong with love ») : Les Charlots Avec : Les Charlots, Mickey Rooney, Huguette Funfrock, David Tomlinson, Victor Israel, Clifton James, Kuan Shang, Siu Tien Yuen, Jeane Manson, Louis Seigner, Bernard Lee, Lois Maxwell, Léon Zitrone, André Pousse, Thick Wilson, Leroy Haynes. Nikita. Note : 3
  4. extrait : http://leforumhkmania.free.fr/kungfuvsyoga-sample.avi copier coller de la superbe chronique de cherycok : [img]http://www.asia-diffusion.com/Dossier_Images/SevenSept_HKVideo/CollectionArtsMartiaux_KungFu_Contre_Yoga_G.jpg[/img] [b]Pays :[/b] Hong-Kong [b]Année :[/b] 1979 [b]Durée :[/b] 1h31 [b]Genre :[/b] Kung-fu débilo-burlesque [b]Réalisateur :[/b] Chan Chuan [b]Acteurs :[/b] Chin Yuet Sang, Alan Chui, Chan Chuen, Michelle Lai, San Kuai, Fung Hak On, Paul Chang Chung, Austin Wai, Tsang Choh Lam, Tai San [img]http://www.hkmania.com/fistsword/images/kl/kungfuvsyoga_2.jpg[/img][img]http://www.hkmania.com/fistsword/images/kl/kungfuvsyoga_3.jpg[/img] [b][u]Scénario :[/u][/b] Une compétition de Kung-fu organisée par un riche seigneur, a pour prix la main de sa fille. Toutefois, la fille pose au vainqueur trois conditions : l’une, obtenir le livre technique du Kung-fu d’un moine célèbre, l’autre lui remettre la broche de jade d’une prostituée. Mais la troisième s’avère plus risquée, il s’agit en effet de ramener le rubis ornant le turban d’un expert du Yoga. [img]http://www.hkmania.com/fistsword/images/kl/kungfuvsyoga_4.jpg[/img][img]http://www.hkmania.com/fistsword/images/kl/kungfuvsyoga_5.jpg[/img] [b][u]Mon Avis :[/u][/b] Dans le genre n’importe quoi Made in Hong-Kong, il faut avouer que ce Kung-fu contre Yoga fait très fort. Dans le genre nanar, on a rarement fait mieux. Ils ont placé la barre très haut. A la réalisation, on trouve un certain Chan Chuen, réalisateur du mauvais Fearless Hyena 2 (Le Cri de la Hyène) et de The Executor en 1981 (premier film où le duo Chow Yun Fat / Danny Lee est réunis) qui est aussi acteur du film. On trouve à ses côtés Chin Yuet Sang (Warriors Two, Shaolin Drunken Monk) dans le rôle du héros, Michelle Lai (qui joue le rôle de Green Shadow dans Butterfly Murders) ainsi que Alan Chui, généralement acteur de second plan, qui tient ici le second rôle, ainsi que celui de chorégraphe (déjà chorégraphe sur Inspector wears Skirts 4, Drug Fighters). Il est aidé sur cette fonction par Mang Hoi (le petit gros de L’Exorciste Chinois 2, Zu et Pedicab Driver) qui lui aussi est un habitué de la chorégraphie puisqu’il a par exemple dirigé les scènes d’action de In The Line of Duty 1 et 2, ou encore The Blade (aux côtés de Yuen bun). [img]http://www.hkmania.com/fistsword/images/kl/kungfuvsyoga_6.jpg[/img][img]http://www.hkmania.com/fistsword/images/kl/kungfuvsyoga_7.jpg[/img] L’histoire est simple : Deux amis d’enfance, qui passent leur temps à se bagarrer pour savoir qui est le meilleur en arts martiaux, vont chez leur oncle pour travailler dans son magasin de poterie. L’un d’eux va participer à un tournoi d’arts martiaux où la récompense est la main de la fille de l’organisateur. Mais celle-ci n’accepte le mariage que si on lui ramène 3 reliques, appartenant bien sûr à des experts en arts martiaux. Tout est prétexte à des scènes de fights, les ¾ du film étant d’ailleurs des combats. Mais quels combats mes amis. Le réalisateur Chan Chuan a voulu faire un nanar rigolo, et il a même poussé ça jusque dans les combats. En effet, en plus de techniques stupides comme par exemple celle qui consiste à arriver à mettre les mains de son adversaire dans ses poches, poches remplies de tapettes à souris bien entendu (oui, c’est logique, les héros des films se trimballent toujours avec des tapettes à souris ^_^), les ennemis sont comment dire… particuliers. En effet, nos deux héros vont devoir par exemple affronter un moine qui a la particularité de dormir sur des pots en terre cuite, une prostituée experte en arts martiaux qui va s’avérer être un travesti et qui a pour coup spécial « le casse-noisette » (je vous laisse imaginer ce que cela peut bien être), ou encore un marchant d’huile indien, contorsionniste, qui a la particularité de se déboîter tous les os du corps lorsqu’il se bat. Ce dernier combat est tout aussi hallucinant qu’hilarant, et je dois avouer que je n’avais jamais vu ça avant. Autre point qui rend les combats et donc le film encore plus débile, c’est que nos héros vont s’avérer être plus faibles que leurs adversaires, et vont devoir à chaque fois utiliser des techniques de lâches, elles aussi parfois extrêmement débiles (voir celle du combat final) pour réussir à battre leur ennemi. [img]http://www.hkmania.com/fistsword/images/kl/kungfuvsyoga_8.jpg[/img][img]http://www.hkmania.com/fistsword/images/kl/kungfuvsyoga_9.jpg[/img] Mais il ne faut pas croire que les combats soient juste comiques, car derrière tout ça se cache des acteurs aux talents martiaux extraordinaires. Il n’y a qu’à voir les prouesses de Chin Yuet Sang, Alan Chui, aussi bien dans la souplesse que dans les acrobaties pour s’en apercevoir. Cela est de plus appuyé par des chorégraphies très inventives et différentes de chacun des combats. Mais ce qui rend le film encore meilleur pour tous les fans de nanars, c’est le doublage français qui, il faut l’avouer, est assez exceptionnel. Je n’ai pas vu la VO, donc je ne peux pas comparer, mais ici la barre a été placée très haut. Entre les accents parfois limites racistes, dignes des grandes imitations de Michel Leeb, les personnages qui changent d’accent à fur et à mesure des scènes (l’indien de la fin qui passe de l’accent africain bien prononcé à l’accent chinois en passant par des accents encore inconnus à ce jour) et les personnages qui perdent leur accent en cours de route (on peut d’ailleurs entendre l’ancien doubleur de Bruce Willis), les doubleurs s’en sont donnés à cœur joie. Et ce ne sont pas les dialogues débiles qui vont diminuer ça. Et c’est obligé, ce qu’on entend dans la VF n’est pas la même chose que ce qu’il se dit en VO, ce n’est pas possible. C’est parfois tellement ridicule qu’on se dit que ce n’est pas possible qu’ils disent ça dans la VO et que ce sont les doubleurs qui ont dû abuser de fumette magique avant de faire leur travail). Et ça en devient franchement exceptionnel. [img]http://www.hkmania.com/fistsword/images/kl/kungfuvsyoga_10.jpg[/img][img]http://www.hkmania.com/fistsword/images/kl/kungfuvsyoga_11.jpg[/img] Bref tout ça pour vous dire que Kung-fu Vs. Yoga est un film à voir à tout prix pour tous les amoureux de cinéma bis, séries Z ou kung-fu exploitation car c’est du haut de gamme. Rien que le combat final en fera halluciner plus d’un. A voir bien entendu en VF pour encore plus de bonheur et de préférence entre potes pour encore plus de rigolade. Ma note : [b][u][color=yellow]10/10[/color][/u][/b] [img]http://www.hkmania.com/fistsword/images/kl/kungfuvsyoga_12.jpg[/img][img]http://www.hkmania.com/fistsword/images/kl/kungfuvsyoga_13.jpg[/img] [img]http://www.hkmania.com/fistsword/images/kl/kungfuvsyoga_14.jpg[/img][img]http://www.hkmania.com/fistsword/images/kl/kungfuvsyoga_15.jpg[/img] [img]http://www.hkmania.com/fistsword/images/kl/kungfuvsyoga_16.jpg[/img][img]http://www.hkmania.com/fistsword/images/kl/kungfuvsyoga_17.jpg[/img] [img]http://www.hkmania.com/fistsword/images/kl/kungfuvsyoga_18.jpg[/img][img]http://www.hkmania.com/fistsword/images/kl/kungfuvsyoga_19.jpg[/img] [img]http://www.hkmania.com/fistsword/images/kl/kungfuvsyoga_20.jpg[/img][img]http://www.hkmania.com/fistsword/images/kl/kungfuvsyoga_1.jpg[/img]
  5. copier coller de l'ami mr klaus de nanarland : [img]http://eastside.free.fr/videos/images/big_boss_borneo.jpg[/img] "Big Boss à Bornéo" (aka She nu yu shao/Bruce Lee in New Guinea) un film de Kong Hung Avec: Ho Chung Tao (Bruce Li), Cheng Sig, Dana et Bolo Yeung.(Hong Kong, 1976, 1H30) Genre :Les aventuriers du nanar perdus Categorie : Aventures et peplums Nul n’est censé ignorer le potentiel nanar de Bruce Li ne serait ce que par son nom qui nous rappelle vaguement quelqu’un (mais je ne vois pas qui). Alors quand il quitte la chine pour aller se promener prés de Bornéo afin d’affronter un sorcier d’opérette notre joie ne connaît plus aucune limite. [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/BruceLi3.BMP[/img] Mais commençons par le commencement c’est à dire au générique. Le spectateur s’aperçoit très vite qu’il n’a pas été dupé sur la marchandise puisque notre Bruce Li favori (Ah si ! je sais d’ou vient ce nom c’est un hommage à Bruce Le !) affronte le grand méchant de l’histoire le sorcier cité plus haut se trémoussant avec sa longue chevelure tel un chanteur de Hard Rock sous ecstasy. « Mais heu… Monsieur ! Pourquoi ils combattent dés la première scène sans qu’on ai aucune explication ? –Parce que Bruce est gentil et le sorcier est méchant tout simplement va pas chercher plus loin. Puis ça permets aussi des présenter les deux personnages principaux sans trop se casser la tête. » [img]http://www.movieflix.com/Images/mpix/211.gif[/img] Ensuite nous voyons notre héros faire un peu de jogging avant d’être importuné par une bande de monte-en-l’air qui veulent lui subtiliser son médaillon. Heureusement ils s’en sont pris à la mauvaise personne et Bruce après une feinte terrible leurs fait mordre la poussière. Puis il rejoint un ami qui lui propose d’aller passer quelques jours de vacances sur l’île du serpent (ah bah bravo ! j’me suis fait avoir ça se passe méme pas à Bornéo !) endroit dangereux peuplé de fanatiques en caleçons et de singes karatékas. On ne sait pas trop ce qui les motives à se rendre là bas parce que pour prendre ses vacances il y a des endroits beaucoup plus attrayants (j’aimerais bien connaître le nom de leurs agence de voyage). [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/BigBossBruceLi1.BMP[/img] Accompagnés par deux guides facétieux (qui volent des bananes aux stupides Indigènes) nos compères vont croiser le chemin d’un aventurier sans scrupule qui est à la recherche de la perle du serpent. Ce dernier finira rapidement éliminé par le sorcier qui l’empoisonnera grâce à sa bague. Bien sur nos héros vont rapidement s’opposer à la cruauté du dieu du serpent affublé d’un masque de carnaval (vous avez tous eu le méme étant petit) et de ses hommes de mains. [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/BigBosssorcier.BMP[/img] [i]Le sorcier[/i] [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/BigBosssorcier2.BMP[/img] [i]Le méme avec quelques amis[/i] Finalement Bruce mortellement blessé par le sorcier est recueilli par la grande prêtresse qu’il va évidement sauter après s’être rétablit. Mais le sorcier n’est pas content car il voudrait que son fils épouse la prêtresse donc il va jeter un sort sur sa progeniture (qu’elle a eu avec Bruce) pour guérir l’enfant il n’y a pas trente six solutions il faut dérober la perle du serpent. De plus un trio d’aventuriers étrangers convoitent également le fameux diamant (White fire ! White fire ! Heu… Non monsieur ! Vous, vous êtes trompé de film, Vivre pour survivre c’est au fond à gauche !) . Tout cela va évidemment se régler à coup à coup de savates dans la gueule. Mais pour ne pas spoiler je ne vous révélera pas la fin. [b]Le figurant mystère[/b] [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/BigBossgweilo.BMP[/img] [i]Mais qui est donc cet énigmatique personnage au chapeau qui apparaît dit trois mots et disparaît ?[/i] [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/BigBossGweilo2.BMP[/img] [i]Non mais dit donc jeune homme ! Je ne suis peu être qu’un gweilo sous-payé mais j’exige un minimum de respect et… Argh ![/i] « Big Boss à Bornéo » est un sympathique film d’aventure sans prétentions sinon celui de nous distraire. Le but du réalisateur est sincère et il n’essaie pas de surfer sur la vague du «petit dragon » (Bruce Li est ici sous son vrai nom : « Ho Chung Tao ») mais les distributeurs français et américains n’ont pas été aussi honnête. Rajoutez à cela une VF peu inspirée (« Qu’est ce qu’il y a ? –Y a plus rien ! » réponds Bruce à son ami après une bagarre contre quelques brigands) on obtient un excellent petit nanar qui se laisse suivre sans ennuis et qui ravira à peu prés tout le monde (sauf les critiques de Télérama). [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/BigBossPretresse.BMP[/img] [i]Darna le regard vif[/i] Coté interprétation c’est la routine Ho Chung Tao fait du Bruce Li (les petits cris en moins) et le méchant essaye d’y croire en gesticulant dans tout les sens. L ‘héroïne est interprète par Darna une starlette dont « Big Boss à Bornéo » est le deuxième et dernier film (son premier était « Golgo 13 » avec Sonny Chiba). Bien qu’elle soit assez mignonne elle a l’air constamment shootée par je ne sais quel substance illicite. Les « bad guy » sont soit des grosses brutes sanguinaires (dont l’un est interprété par Bolo Yeung !) soit des sidekicks grimaçants qui feraient passer Alvaro Vitali et les trois stooges pour des acteurs Bressoniens. [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/BigBossfilssorcier.BMP[/img] [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/BigBossrigolo1.BMP[/img][img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/BigBossrigolo2.BMP[/img] [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/BigBosscomique.BMP[/img] [i]Des comédiens sobres et distingués[/i] Une des meilleures scènes est celle ou les amazones font leurs apparitions en courant sur la plage avec une musique de spot publicitaire du plus bel effet. Mais le clou du film reste Kita le gorille apprivoisé de la prêtresse chargé de surveiller ses amazones contre les attaques des indigènes libidineux. On éprouve quand méme de la compassion pour le figurant qui a du morfler sous la fourrure par cette chaleur. Il neutralise ses ennemis à grand renfort de figures acrobatiques. On regrette qu’il n’apparaisse que deux fois mais il ne faut abuser des bonnes choses… [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/BigBossgorille1.BMP[/img] [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/BigBossgorille2.BMP[/img] [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/BigBossgorille3.BMP[/img] [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/BigBossgorille4.BMP[/img] Par contre beaucoup moins connu est ce « Bruce Lee l’invincible » (en vidéo [b]Karateka l’invincible[/b]) tourné sensiblement à la même période, avec la même équipe technique, les mêmes décors et les mêmes costumes que [b]Big Boss à Bornéo[/b]. On imagine aisément ce qu’a du penser le réalisateur après avoir terminé le film « Bon c’est fini ! On remballe tout et… Attendez on a une journée d’avance on pourrait peu être s’en faire un autre ! Allez on y retourne ! ». Malheureusement « Bruce Lee l’invincible » est beaucoup moins bien que le précédent (les indigènes en slip de bains n’apparaissent que trop rarement) de plus l’action est censé se dérouler à Bornéo mais cela est tellement mou du genou qu’on ne s’en aperçoit méme pas. Le film vaut surtout pour la fin ou Bruce Li et son maître affrontent non pas un mais DEUX gorilles (bien que ce soit le méme costume qui soit utilisé) ! Ces derniers se révèlent particulièrement teigneux (ils déracinent des arbres en mousse pour frapper leurs adversaires). Mais Bruce leurs fera subir un sort peu enviable : L’un se fera crever les yeux tandis que l’autre périra après s’être fait arraché un bout de crane (Brigitte si tu nous lis sache que ce ne sont pas de vrais singes !). [img]http://www.vhs-survivors.com/jak/karatekainvincible.jpg[/img] En bref "Big Boss à Bornéo" se révèle indispensable pour tous nanardeurs fan de cinéma asiatique (d’autant qu’il vient d’être édité en dvd avec une version restaurée ça serait criminel de ne pas se le procurer). [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/BigBossamazones.BMP[/img] MrKlaus: 3
  6. copier coller de l'ami john nada de nanarland :

     

    Les Trois Furies du Ninja (Revenge of the Ninja) :

     

    a.k.a. L’Affrontement des Ninjas (VHS Ciné Budget)

    a.k.a. Kikboxer Furies a.k.a. Kickboxer furico (VHS BM Prod. / Magic Entertainment)

     

    La jaquette VHS de Socai Films, référencée par le site VHS Survivor

     

    Indonésie. 1988. 90 mn. De Ratno Timoer, avec Barry Prima, Dana Christina, Advent Bangun, W.D. Mochtar

     

    Le genre : les 3 fous rires du ninja (catégorie : action)

     

    La jaquette DVD de Bach Films

     

    Une petite chronique guillerette pour fêter la sortie en DVD d’un film dont la première vision m’avait complètement estourbi. Séquence nostalgie : c’était l’époque où je commençais tout juste à offrir en holocauste mon enthousiasme cinéphilique débonnaire en visionnant toutes les VHS qui me tombaient sous la main, pour le meilleur et pour le pire, et mes rétines n’avaient pas encore été irrémédiablement flétries par l’abus de mauvaise pellicule. Je fréquentais depuis peu un certain Labroche, webmestre d’un certain site sur les mauvais films sympathiques. Labroche était jeune, son site était jeune, j’étais jeune, je veux dire plus qu’aujourd’hui, en même temps c’était il y a seulement deux ans. Il entretenait depuis peu d’obscurs contacts avec un intriguant mécène corse, ouvrant chaque colis en provenance de l’Ile de Beauté avec un mélange d’enthousiasme fébrile et d’appréhension circonspecte. Il y avait beaucoup de matière première, le filon des Cashs Converters semblait inépuisable, nous nous tenions, impavides, à la lisière d’un océan de VHS au fond duquel sédimentaient quelques strates de nanars à la portée d’explorateurs volontaires et passionnés. Sans même nous en rendre compte, nous commencions à glisser tout doucement dans un autre univers, échangeant avec un naturel déconcertant des propos aux références sibyllines pour le commun des mortels, tu ne trouves pas que cette coupe fait très Reb Brown dans Yor, si tout à fait, tiens c’est quoi cette K7, je sais pas ça vient d’arriver de Corse, je peux te l’emprunter, oui bien sûr.

     

    La classe indonésienne

     

    Le genre d’effets spéciaux que j’affectionne. Barry Prima a beau gonfler les pecs, je n’ai d’yeux que pour le collier volant.

     

    Une VHS étiquetée Les Trois Furies du Ninja ne se glisse pas dans un magnéto comme n’importe quelle VHS. On s’attend à juste titre à plonger dans un univers visuel et artistique différent, une alternative secourable à la potée grise et fadasse du cinéma de masse multipléxé-télévisé-multirediffusé. En revoyant ce film aujourd’hui, je me suis demandé pourquoi je ne l’avais pas encore honoré d’une chronique cordiale et je crois que c’est parce que quelque part je l’ai sottement refoulé, incapable de l’appréhender véritablement, de le digérer parmi la tambouille d’ovnis filmiques que j’ingérais à l’époque au rythme d’une chaîne de production. Cette seconde vision plus distanciée me permet d’y remédier, donc trêve de bavasseries et place à l’œuvre :

     

    Les moustachus parlent aux moustachus, on s’observe, on se jauge…

     

    …et puis c’est la curée.

     

    Notez que même en mousse, une lance dans le ventre fait toujours mal

     

    Les Trois Furies du Ninja semble être le dernier film que Ratno Timoer ait tourné en Indonésie – juste avant de se compromettre avec la douteuse firme hongkongaise Filmark que les habitués de Nanarland connaissent bien – Il y retrouve des stars locales, à savoir le dieu vivant Barry Prima (surtout connu chez nous pour la trilogie Le Guerrier / Jaka Sembung mais aussi Le Justicier Contre la Reine des Crocodiles, déjà mis en scène par Ratno Timoer), Advent Bangun (également vu dans Le Justicier Contre la Reine des Crocodiles mais encore dans Ladykickboxer avec Cynthia Rothrock et Bob Ginty) et Dana Christina (un des 5 Anges de la Mort dans la série de films éponyme, repompe indonésienne de Drôles de Dames où l’on retrouve là aussi Barry Prima, parce que les grands esprits se rencontrent souvent du côté de Jakarta). A noter que la jaquette du DVD de chez Bach Films proclame d’ailleurs un peu n’importe quoi côté casting, ne vous y fiez pas.

     

    Au volant de son buggy, Barry s’amuse à faire 1000 tonneaux sur la plage, juste histoire de faire une bonne blague à sa copine.

     

    Vas-y, tâte voir un peu comme c’est dur

     

    Bon, monsieur le chroniqueur fait son connaisseur, il est bien brave mais le film en lui-même, qu’a-t-il à offrir ? Et bien… déjà, malgré le titre, il faut savoir qu’aucun ninja digne de ce nom ne pointe le bout de sa cagoule. Rassurez-vous, on n’a jamais l’occasion de le regretter : dès la séquence d’intro on s’en prend plein les mirettes ! En effet, les noms de l’équipe technique n’ont pas fini de s’inscrire sur l’écran qu’on s’extasie déjà la bouche grande ouverte devant les vaines gesticulations de dizaines de figurants débraillés qui s'assaillent au fond d’une carrière de gravier dans l’anarchie la plus totale. L’aspect post-nuke du tiers monde s’est vu providentiellement aggravé par les choix un peu désespérés d’un accessoiriste sans le sou et d’un costumier pris de boisson. Certains de ces gaillards au look autre se castagnent avec des armes moyenâgeuses et rudimentaires, d’autres avec des armes à feu et des bazookas qui ressemblent étrangement à des tuyaux de poêle. Un grand moment de grâce.

     

    Certains parlent de gouttière et d’entonnoir, moi j’en reste à l’hypothèse du tuyau de poêle.

     

    S’il existait une catégorie « chaussettes nanardes », je miserais tout sur lui.

     

    Le trafic d’organes, phénomène de société. Ici, un pickpocket de la barbaque pris en flagrant délit. Comme d’habitude, la victime ne s’était rendue compte de rien…

     

    Magie de la télévision par satellite : l’Actor’s Studio fait des émules jusqu’en Indonésie !

     

    Le ton est ainsi donné avec une saine franchise puisque durant le reste du métrage, les protagonistes s’emploieront évidemment à se tataner vigoureusement la gueule pour un oui ou pour un non quand ce ne sera pas pour un peut-être, mais dans un style heureusement un poil moins primaire qu’un de ces trop classiques kung-fu 70’s qui donnent mal à la tête à force d’abuser de la boîte à bruiter bi-fonction coup de pied / coup de poing.

     

    Les deux plus belles moustaches du film (mention spéciale pour la version Saddam Hussein avec chapeau)…

     

    …et la moustache de bronze, qui semble avoir besoin d’être consolée

     

    Les moustaches certifiées naturelles étant seules habilitées à concourir, vous comprendrez que celle-ci a été immédiatement disqualifiée

     

    La bonne tenue nanarde des Trois Furies du Ninja tient surtout à ce que l’ensemble est régulièrement saupoudré de petites fantaisies bien venues : objets qui volent aux quatre vents (collier magique, cœur palpitant), inoubliables séquences d’exorcismes stroboscopiques, apparitions-disparitions fumigénées, invocations de zombies glaiseux, dialogues qui fusillent (« Pourquoi m’avoir choisie pour accomplir cette tache ? » « Parce que vous êtes la personne qu’il faut. » CQFD !), troupeaux de moustaches s’ébaudissant dans leur milieu naturel, flash-backs délicieusement naïfs et musiques franchement fantastiques pour peu qu’on sache apprécier les sonorités minimalistes d’un bon vieux synthé indonésien.

     

    Maya est possédée, son visage change de couleur toutes les 2 secondes. Barry ne comprend plus rien, le vieil exorciste fait ce qu’il peut.

     

    Une attaque de crado-zombies. Heureusement, le kung fu en vient à bout.

     

    Alors tant pis si les motivations des personnages restent floues, que leur nombre un peu trop élevé embrouille l’intrigue, que globalement le rythme n’ait rien de notoirement frénétique : Les Trois Furies du Ninja est à prendre pour ce qu’il est et ce qu’il a à offrir, en digne représentant d’un cinéma de genre décomplexé et authentiquement réjouissant, à des kilo-lieues des entreprises vénales d’un Godfrey Ho ou des tonnes de direct-to-video ricains que dégorgent aujourd’hui nos réseaux de location aseptisés. Un cinéma de genre quasi-disparu en Indonésie comme dans le reste du monde. Evidemment j’enfonce des portes ouvertes, c’est un peu vain de rabâcher tout ça mais bon, je crois que vous l’aurez compris, je reste un nostalgique impénitent (et malgré toute l’affection que je lui porte, j’emmerde Chuck et sa vilaine moustache !).

     

    Malgré les apparences, il ne s’agit pas d’un teufeur égaré sur le plateau du Larzac mais d’un redoutable démon invoqué dans une grotte avec un cœur de sorcière et contrôlé par un clou planté dans sa tête (mais si, j’vous jure…)

     

    John Nada 3,5/5

  7. copier coller de l'ami labroche de nanarland : La Revanche de Samson (Samson Dan Delilah) Attention, gros gros morceau. La Revanche de Samson, ou la relecture moderne d’un mythe ancestral par l’industrie du cinéma indonésien. En effet, contrairement à ce que pourrait laisser penser son titre, ce film n’est pas un bon vieux péplum bien sixties à la Masciste ou Hercules. C’est bel et bien la retranscription du mythe de Samson, l’homme qui doit tout à ses cheveux ( peut-être parce qu’il le vaut bien après tout) qui nous est contée dans ce film. Daman est un jeune homme dont les parents se sont fait assassiner alors qu’il n’était qu’enfant. Il a été recueilli, puis élevé par un vieil homme qui à su faire de lui un être surpuissant, quoi que pacifiste (note, le vieil homme est assez surpuissant lui aussi puisque pour entraîner Daman il lui jette des rochers énormes). Le film commence vraiment lorsque Daman rencontre une jeune femme prénommée Delilah, par hasard, alors que celle ci se fait attaquer par un buffle en mousse. D’un bond il saute sur l’animal et le fait tournoyer tel un fétus de paille ( ou tel un buffle en mousse, ça marche aussi). [img]http://www.nanarland.com/Chroniques/revanchedesamson/image1.jpg[/img] Estourbie par la puissance phénoménale de Daman, Delilah tombe immédiatement amoureuse de lui, décide de tout faire pour le séduire, et en profite pour le rebaptiser Samson. Aussi singulier que cela puisse paraître, il se trouve que Delilah est aussi la fille d’un général hollandais, peuple colonisateur de l’Indonésie natale de notre héros. Samson deviendra donc d’un même coup l’ennemie juré du père de Delilah, l’objet de convoitise de celle ci, et le sauveteur providentiel des colonisés [img]http://www.nanarland.com/Chroniques/revanchedesamson/image6.jpg[/img] Formellement, le film se veut très héroïc fantasy puisque pour contrer Samson, le père de Delilah fait appel a des mercenaires pétris de pouvoirs magiques. Et ce qui fait plaisir, c’est que le réalisateur n’a pas lésiné sur les effets spéciaux. Plutôt que la suggestion, il préfère montrer, bien que l’on nage dans le manque de moyens ( et de talent) le plus total. Résultat : des maquillages d’un autre temps, des effets spéciaux ahurissants, le tout matiné de dialogues crétinoïdes et des mannequins comme s’il en pleuvait…Que du bonheur ! [img]http://www.nanarland.com/Chroniques/revanchedesamson/image7.jpg[/img] Au niveau des scènes clés, il n’y a que l’embarras du choix, tant le film compile tout ce qui nous fait rire à Nanarland. On citera évidemment le buffle en mousse évoqué plus haut, ainsi qu’un type de mannequin assez rare pour être signalé : le mannequin gonflable à l’effigie du héros ! Lors d’une scène mémorable, alors que Samson affronte un ennemi magicien, il se voit projeté dans une crevasse qui se referme sur lui. On nous montre ensuite le méchant qui se réjouit de son attaque mortelle, quand soudain, Samson surgit du sol, projeté à toute vitesse tel un ballon de baudruche que l’on aurait crevé. En fait c’est un ballon de baudruche…et il faut voir ce gros machin tout démembré voler furtivement dans les airs au grès des vents, tel un fétus de paille. [img]http://www.nanarland.com/Chroniques/revanchedesamson/image3.jpg[/img] Un autre passage mémorable se situe vers la fin du film. Samson tout énervé s’en prend à la maison du père de Delilah. Il se place entre deux colonnes et écarte les bras. Evidemment il réussit à casser la maison. Ce qui n’a pas du être prévu par contre ( ah oui petite précision, Samson a les yeux bandés…), ce qui n’a pas du être prévu donc, c’est l’énorme morceau de plâtre anguleux qui lui tombe violemment sur le visage. Le choc est d’une violence telle que l’on serait presque tenté de croire que si personne n’a plus jamais entendu parler de Paul Hay, l’acteur principal c’est qu’il a succombé à une hémorragie cérébrale peu de temps après la fin du tournage ! [img]http://www.nanarland.com/Chroniques/revanchedesamson/image4.jpg[/img] [img]http://www.nanarland.com/Chroniques/revanchedesamson/image2.jpg[/img] Justement, parlons un peu de Paul Haye ! Car la revanche de Samson, malgré tous ses mannequins et ses cascades pourries, ne serait pas le nanar qu’il est sans lui. Il faut savoir qu’avant de se lancer dans la comédie, Paul hay a été un formidable culturiste. Dès le générique, tout est dit, les producteurs ont crû bon ou vendeur d’afficher, tel le pedigree d’un pur race, le palmarès de leur premier rôle. Nous avons beaucoup rigolé, et je me permets de le recopier tel qu’il s’affiche à l’écran : - 2nd Mister Australia 1987 ( Body Builder Heavy Weight Champion) - Mister Suburbs ( Mr banlieue tout de même!!) 1982 - Mister Western suburbs 1982 (Mr banlieue ouest, il était sacrement en forme cette année là!) - Mr Southern Universe ( ah quand même) - 2nd Mr south Eastern Australia 19?? (en fait le film étant mal cadré, la date est tronquée...Second Mr Australie du sud Est, ça rigole pas!) - 3rd Mister Melbourne 1986 ( troisième Mr Melbourne, ça veut quand même dire qu'il y en a deux qui etaient plus fort que lui, mais ils devaient être trop cher par rapport au budget du film) Voilà, du vrai culturiste de seconde zone quoi!! Enfin cette chronique ne serait pas complète si j'omettais de parler de la scène de "sexe" qui tente de pomper de "neuf semaines et demie", mais qui au final est aussi glamour qu'un pied de chaise. Les symboles et métaphores sont si grossier que ça en serait presque choquant!!! [img]http://www.nanarland.com/Chroniques/revanchedesamson/image5.jpg[/img] J’imagine déjà de lecteur en train de se pourlécher les babines, tout en se disant que « Ouais ils sont sympas à Nanarland, mais les films sont souvent durs à trouver, j’vais encore passer pour un débile moi si je vais demander au responsable du rayon vidéo de la FNAC s’il a la revanche de Samson avec Paul Hay en stock… » Et la je dis…réjouis-toi lecteur, j’ai plusieurs bonnes nouvelles pour toi ! D’abord, comme nous ne faisons pas les choses à moitié à Nanarland, nous avons mis en ligne un extrait vidéo de la revanche de Samson ! Et non des moindres puisqu’il s’agit de la première minute du film durant laquelle Samson nous offre une démonstration de sa force surhumaine… Ensuite, ce film n’est pas une rareté !!! Il est même disponible pour pas cher en DVD sur plusieurs sites de ventes en ligne, en version française, zone2 ! Un film préconisé par nanarland, car pour une fois tout le monde, du néophyte au nanardeur confirmé, y trouvera son compte : des mannequins en veux-tu, en voilà, des cascades pourries, des dialogues nullissimes, un acteur aussi charismatique qu'un gant de toilette sur le déclin, des second rôles ridicules, et comble du comble, des fausses moustaches magnifiques ! Labroche : 4.25 [img]http://www.nanarland.com/Chroniques/revanchedesamson/jaquette.jpg[/img]
  8. copier coller de l'ami nikita de nanarland : SINBAD (Sinbad of the seven seas) Bon, il faudrait tout de même se souvenir que Menahem Golan et Yoram Globus, les patrons de la Cannon, ont produit quelques bons films («Love Streams », de John Cassavetes, par exemple). Oui, parce que sinon, on finirait par croire que le duo disposait du super-pouvoir de pourrir instantanément tout ce qu’il touchait. La franchise Superman, la ligne de jouets Les Maîtres de l’univers, Massacre à la tronçonneuse…aucune mythologie, de la plus prestigieuse à la plus cheap, ne résistait à leur capacité à transformer les lingots en daube ! Ici, nos deux compères s’attaquaient à du costaud : Sinbad le marin et l’univers des Mille et une nuits allaient-ils résister à l’implacable machine à nanardiser de la Cannon ? Hé ben non. «Sinbad », signé par le malheureux Enzo G. Castellari, est sans doute l’un plus gros affronts que les contes orientaux eurent jamais à subir au cinéma. Mélange épais comme du saindoux de mauvais goût italien, d’incompétence scénaristique, d’acteurs laissés à la dérive et d’effets spéciaux artisanaux dans le mauvais sens du terme, «Sinbad » est le prototype même du film invendable, imbitable, ni fait, ni à faire, ni à voir…sauf bien sûr pour qui aime les gros nanars extrêmes! Le principal problème qui se pose au chroniqueur voulant se colleter à «Sinbad » demeure en fait la densité du bestiau, qui réclamerait une recension scène par scène et plan par plan (donc très fastidieuse) pour épuiser toute sa nanardise ! [img]http://www.nanarland.com/acteurs/johnsteiner/johnsteiner27.jpg[/img] Le film souffre déjà à l’arrivée d’un léger problème de casting. Sinbad, rappelons-le, est un personnage d’aventurier qui use généralement de sa ruse et de sa débrouillardise pour se tirer d’affaire. Or, qui joue le rôle ici ? Lou Ferrigno ! Un peu comme si on confondait Robin des bois et Conan le barbare…Avec «Hercule » et sa suite, «Les Aventures d’Hercule », Golan et Globus avaient déjà prouvé que Ferrigno pouvait être le plus mauvais acteur du monde, ils semblent décidés à apporter une nouvelle pièce au dossier alors que personne ne le leur demandait ! Malgré ce léger handicap, «Sinbad » aurait pu donner à l’arrivée un film au moins acceptable, mais il allait connaître une genèse démentielle, encore pire que le désordre qui accompagna le tournage de «Casablanca », mais avec un résultat artistique légèrement en-dessous de celui du film de Michael Curtiz. Les différents protagonistes de l’affaire ayant donné des versions quelque peu contradictoires (voir à ce sujet [url=http://www.nanarland.com/interview/interview.php?id_interview=enzogcastellari]l’interview d’Enzo G. Castellari[/url] et [url=http://www.nanarland.com/interview/interview.php?id_interview=cozzi]celle de Luigi Cozzi[/url]), il nous a été nécessaire de démêler le vrai du faux, ce qui revenait à peu près à rechercher la paternité des Evangiles apocryphes. Les grandes lignes de la saga «Sinbad » sont les suivantes : Golan et Globus, via leur filiale italienne, souhaitaient produire une mini-série télévisée à grand spectacle, destinée à une vente sur les marchés internationaux. Sur un scénario original de Luigi Cozzi, auteur de «Starcrash » et des «Hercule » avec Ferrigno, le tout fut tourné vers 1987 par Castellari. Mais ce dernier ne respecta pas le scénario de départ, supprimant des scènes d’effets spéciaux pour les remplacer par des bagarres davantage dans son style habituel. Mécontents du résultat final, Golan et Globus firent retourner des scènes de complément à un autre cinéaste, apparemment le Z-man américain Tim Kincaid (auteur du glorieux «Robot Holocaust »), qui devait traîner en vacances à Cinecittà. La série étant un vrai désastre artistique, impossible à exploiter, Golan et Globus la rangèrent sur les étagères sans même tourner l’intégralité des scènes prévues. Environ trois ans plus tard, ayant besoin d’argent, les big boss de la Cannon décident de sortir «Sinbad » des oubliettes pour remonter la mini-série de six heures et l’abréger au montage pour en faire un film d’une heure trente. Luigi Cozzi, auteur du scénario, est rappelé pour bidouiller le scénario et le montage, et tourner des scènes de raccord. Le film est ensuite envoyé aux Etats-Unis pour finir la post-synchronisation des nouvelles scènes, incluant notamment une voix off explicative pour boucher les trous du scénario. Les doubleurs ne disposant pas d’une copie à jour du scénario, le texte de la voix off fut écrit au jour le jour, en essayant de faire tenir ensemble les morceaux de l’histoire. Inutile de dire que dans de telles conditions, le résultat fut à la hauteur des espérances de tout nanardeur impénitent : totalement catastrophique ! Ce magnifique gadin allait notamment sortir au moment où la Cannon entamait sa vertigineuse faillite : Golan et Globus auront coulé avec Sinbad, ce qui n’est que justice. [img]http://nikiwai.free.fr/sinbad3.jpg[/img] Bon, mais alors, et le film ? On y arrive…Sauf qu’il est dur de savoir par où commencer ! «Sinbad » est tellement catastrophique à tous les niveaux imaginables que le raconter par le menu serait un peu fastidieux. Commençons tout de même par le commencement, car il est déjà très incongru : une voix off pompeuse nous parle d’Edgar Allan Poe, de sa vie et de son œuvre. Le film serait inspiré d’une de ses nouvelles, «La Mille et deuxième nuit de Shéhérazade », et nous allons donc voir une œuvre placée sous un haut patronage littéraire. Oui, sauf que…si la plupart des œuvres tirées de Poe sont des adaptations très libre, celle-ci remporte le pompom, puisque le film n’a, de l’avis général, rien à voir avec le texte de l’écrivain. Il s’agit d’une nouvelle humoristique parodiant les Mille et une nuits. Sinbad le marin y apparaît, c’est déjà ça… Passé ce petit bluff littéraire, nous passons directement à l’une des scènes de raccord tournées par Luigi Cozzi : un petite fille (Giada Cozzi, fille de Luigi) réclame à sa maman une histoire pour dormir. La maman (Daria Nicolodi, ex-Madame Dario Argento et mère d’Asia Argento) lui lit alors les aventures de Sinbad (donc, si on a bien suivi le pré-générique, elle lit du Edgar Poe à sa fille pour la faire dormir ! Bonjour le laxisme), conquérant des sept mers et héros de l’Orient. Le principe du récit en voix off va aider le remontage de la mini-série télé sous forme de film d’une heure trente, mais il ne va pas effacer pour autant tous les trous du scénario, bien au contraire ! [img]http://nikiwai.free.fr/sinbad5.jpg[/img] Stefania Girolami, fille d'Enzo G. Castellari, dans un rôle original de bayadère kickoxeuse. Le royaume où se déroule l’action est dirigé par un brave Calife particulièrement benêt, puisque ce bon vieux monarque ne voit même pas que son Grand Vizir Jaffar complote contre lui, alors qu’il est joué par un John Steiner totalement en roue libre, tout de noir vêtu et d’une méchanceté visible à l’œil nu ! Allié des forces du mal, Jaffar jette un sort sur la ville, qui a des effets terrifiants : un petit vent se met à souffler dans les rues en renversant trois paniers d’osier, et les figurants courent dans tous les sens ! Satisfait de ce cataclysme, Jaffar hypnotise ensuite le Calife et fait prisonnière la Princesse Alina, fille de ce dernier, qu’il souhaite épouser ! Arrivant en ville, Sinbad le marin et ses compagnons (un nain, un viking, un chinois karatéka…), accompagnés du Prince Ali, fiancé d’Alina, se rendent compte de la situation et partent aussitôt à la recherche des cinq gemmes magiques qui garantissaient la prospérité de la ville et que Jaffar a dispersées aux quatre coins du monde ! Des aventures innombrables, fascinantes et totalement ridicules les attendent… [img]http://nikiwai.free.fr/sinbad6.jpg[/img] Le point de départ du film en vaut un autre et aurait pu aboutir à une réussite sympathique, dans la lignée du «Voleur de Bagdad » (le film de Castellari s’inspire en partie de la version de 1940, notamment pour ce qui est du nom et du look du Grand Vizir). Mais c’est l’exécution qui fait tout le sel nanardesque de la chose. Grosse kitscherie pour enfants, à base de costumes chatoyants, de décors en carton, de figurants empotés et d’effets spéciaux en mousse, le film était déjà une catastrophe artistique avant même que le remontage sauvage des producteurs n’achève d’en faire de la compote. [img]http://nikiwai.free.fr/sinbad2.jpg[/img] Visuellement, «Sinbad » rappelle beaucoup les téléfilms de la série «La Caverne de la rose d’or », dont il était une sorte de précurseur. C’est d’ailleurs Alessandra Martines, future Madame Lelouch, qui joue la princesse Alina et qui fut ensuite l’héroïne des «rose d’or ». Hormis cette petite madeleine de Proust, on ne peut pas dire que «Sinbad réveille vraiment l’enfant qui est en nous : le grotesque est tel que le premier gamin de onze ans venu se tordrait de rire ! Tout d’abord, il y a Lou Ferrigno. Misère ! Notre ami Lou avait déjà prouvé dans «Hercule » et «Les Aventures d’Hercule » que, sorti de Hulk, il se révélait très (mais alors très, très, très) piteux comédien. Avec «Sinbad », il trouve le moyen de se montrer encore plus lamentable ! Dans les deux Hercules, Lou était mauvais, mais son inexpressivité limitait en quelque sorte les dégâts. Ici, l’inconscient Enzo G. Castellari a eu l’idée de lui faire JOUER LA COMEDIE ! Attention les dégâts ! Appuyant ses expressions au point de ressembler à un Ben Stiller sous acide, le sympathique Lou Ferrigno joue comme un très mauvais élève en première année de théâtre. On imagine la direction d’acteur : «Bon, maintenant, Lou, tu mimes la surprise ! Heu, pas trop, quand même… » Les muscles saillants et hypertrophiés, les pectoraux palpitant au moindre mouvement (un véritable effet spécial), l’ex-Monsieur Univers fait de Sinbad le marin un gros boeuf, charismatique et séduisant comme un videur de boîte de nuit ! [img]http://nikiwai.free.fr/sinbad4.jpg[/img] [img]http://www.nanarland.com/acteurs/louferrigno/image2.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/sinbad7.jpg[/img] [size=150]FESTIVAL LOU FERRIGNO![/size] Après avoir vu ce film et les deux «Hercule », je subodore cependant que Lou Ferrigno doit secréter quelque substance toxique qui contamine ses partenaires et les empêche de jouer normalement. Ici, la principale victime du syndrome de la «louferrignite » se nomme John Steiner. Mon Dieu ! [img]http://www.nanarland.com/acteurs/johnsteiner/johnsteiner28.jpg[/img] [color=red][size=150]GRAND FESTIVAL JOHN STEINER![/size][/color] Second rôle britannique très présent dans le cinéma bis italien des années 1970-80, Steiner avait prouvé son talent de comédien dans un certain nombre de films. En le voyant ici interpréter le Grand Vizir Jaffar, on a quelque peu l’impression de voir un mauvais acteur du cinéma muet se lancer dans une pantomime improvisée après une ingestion de cocaïne frelatée. Gesticulant, grimaçant, hurlant la moindre réplique, John Steiner, totalement frénétique, réussit à pulvériser toutes les limites connues et inconnues du cabotinage ! Mais Lou et John ne sont que les cerises (bien juteuses) sur un gâteau dégoulinant : monstres en carton-pâte, maquillages approximatifs, dialogue à tomber assis par terre, doublage français à hurler, amazones en tenues affriolantes, gemmes magiques en plastique, combats réglés en dépit du bon sens par un Castellari sous acide, tous les ingrédients du mauvais film d’aventure sont ici réunis et maximisés au centuple pour nous offrir un spectacle pétaradant de nanardise ! A noter que le film nous permet de retrouver quelques trognes sympathiques du bis italien, comme Ennio Girolami (frère de Castellari) en improbable guerrier viking, ou Hal (Haruhiko) Yamanouchi, le japonais de service, ici dans un rôle de chinois karatéka danseur de kazatchok. [img]http://www.nanarland.com/acteurs/johnsteiner/johnsteiner29.jpg[/img] Je serai Calife à la place du Calife, mou ha ha ha ha! Cela ne serait encore rien sans le désordre absolu qui vient du remontage sauvage du film : voix off contredisant l’action, personnages apparaissant et disparaissant sans explication, incohérences inexplicables…Le comble est atteint par le personnage de la sorcière Soucra (interprétée par la culturiste Teagan Clive, qui ressemble à une sorte de Catherine Lara body-buildée), alliée de Jaffar dont on ne comprend absolument pas l’utilité dans le récit (elle ne fait strictement rien !) et par l’une des scènes finales où Sinbad demande à ses compagnons de « s’occuper du monstre », alors que l’on n’a vu aucun monstre dans le château et que l’on n’en verra d’ailleurs pas ! Une petite perle, enfin : une scène qui montre Sinbad nageant est en fait...un stock-shot tiré d'"Hercule"! (on aperçoit la barbe de Ferrigno!) Conte pour enfant spectaculaire par son ratage, «Sinbad » est l’une des plus belles aberrations d’un cinéma italien en pleine décadence : sans doute le pire film de Castellari, qui ne fait même pas preuve ici du métier qu'il montrait sur "Les Nouveaux barbares" ou "Les Guerriers du Bronx". La tristesse de voir l’artisanat transalpin incapable d’accoucher du moindre spectacle correct est compensée par la joie de découvrir une véritable perle du nanar ! Ce film est si riche en éléments grotesques que plusieurs visions sont nécessaires pour toutes les trouver. On croit avoir épuisé tous les trésors de Sinbad le marin, et il en a encore sous la babouche! Tout simplement indispensable ! SINBAD Année : 1987 (Remontage et sortie en 1989) Pays : Italie / USA Réalisateur : Enzo G . Castellari (scènes additionnelles par Tim Kincaid et Luigi Cozzi) Producteur : Menahem Golan Genre : Sinbad is no good ! Catégorie : Aventures et péplums Avec : Lou Ferrigno, John Steiner, Alessandra Martines, Roland Wybenga, Stefania Girolami, Leo Gullotta, Hal Yamanouchi, Ennio Girolami Nikita : 4 (Une petite dédicace aux membres de http://www.secondscouteaux.com , à qui j’ai fait découvrir le film et qui m’ont fait remarquer l’improbable parenté entre Lou Ferrigno et Ben Stiller !) Icono : http://www.vhs-survivors.com http://www.badmovies.org
  9. copier coller de l'ami bousk8 de nanarland : Bonjour bonjour ami nanardeur, voici donc ma première chronique (la deuxième doit normalement suivre), alors s’il vous plaît soyez indulgents, ma plume n’a pas encore eut le temps de se chauffer. Voila, je vais donc vous parler du film [color=red]« [b]La malédiction des rats [/b]»[/color] [i]Titre original:[/i] Food of the Gods II aka Food of the Gods Part 2 aka Gnaw: Food of the Gods II [i]Origine:[/i] Canada [i]Année:[/i] 1989 [i]Coupable:[/i] Damian Lee [i]Complice:[/i] Richard Benett [i]Victimes (en dehors de nous):[/i] Paul Coufos (le chercheur), Lisa Schrage (la petite amie délaissée par son héros de copain), Real Andrews (le pote du heros). [i]Genre:[/i] Stuart not little [img]http://www.moviecovers.com/DATA/thumbs/films-m/LA%20MALEDICTION%20DES%20RATS.jpg[/img] Tout d’abord, pour la petite histoire, j’ai chopé ce nanar en achetant des DVDs à 1,50€ à Intermarché, et comme par magie, les titres et les jaquettes n’étaient pas en fait le film réellement, ça avait un lointain rapport, histoire dire de « ouai c’est pas ça mais presque ». Dans le lot j’avais donc « Squale » (qui en fait était « Shark Attack » une vraie bouse navetonneuse avec Casper-Big Jim-Van Dien) et aussi « Les bètes férocent attaquent » qui finalement se révèlera être la fameuse [b]Malédiction des rats[/b]. [img]http://membres.lycos.fr/stebreizh/hpbimg/11.jpg[/img] [i]Voila à la base l'origine de mon achat, vive le n'importe quoi![/i] Donc le film en résumant grossièrement, nous relate la mésaventure d’un chercheur (Paul Coufos, avec un nom pareil pas étonnant de faire des coufos-reux) qui en voulant aider une personne créée une molécule d’accélération de croissance qui malencontreusement fini par arriver sur des rats, rats qui seront tout gros comme des saint-bernard bien sur. [img]http://www.x-entertainment.com/articles/0730/1.jpg[/img] [i]Paul Coufos, notre heros, Neil dans le film, Denis Quaid-like en vrai[/i] Mais alors quid de la Malédiction ? Et bien on s’en fout, aucun rapport, l’important est de terminer la pellicule sans dépasser le budget payé en ticket resto. Je vais maintenant revenir sur plusieurs passages totalement nanars qui méritent pleinement le détour. - La fameuse personne qui se fait aidée par le chercheur est en fait une vielle dame, ancienne prof du chercheur, qui a manipulé une molécule et l’a injecté sur le gamin d’une amie pour le soigner ! Sauf que la molécule en question a fait que [color=red]le gamin de 8 ans mesurait au moins 2m [/color]! (à noter que la molécule semble aussi marcher avec les fringues que porte la victime, c'est bien connu) Attention les yeux, les trucages sont gros comme la tête à Pascal Bataille, ils font passer ceux de « chéri j’ai agrandi le bébé » pour une vraie réussite, donc en bref, un plan filmé avec deux profondeurs (très) différentes pour que le gosse paraisse grand, c’est beau, on voit à peine les différences de netteté d’image. Il faut savoir aussi que la vielle dame a concocté tout ça dans sa maison perdue au milieu des bois, aucune trace d’un moindre labo, trop cher. Le chercheur va donc l’aider avec sa molécule, mais voila, cet abruti au lieu d’essayer de créer une molécule qui rend petit, il va continuer à développer une molécule qui fait grandir, va comprendre charles. [img]http://www.x-entertainment.com/articles/0730/2.jpg[/img] [i]Allez, maintenant tu vas au lit mon grand[/i] - Le chercheur officie dans un labo d’une université où il existe un petit groupe de jeunes révolutionnaires contre les expériences sur les animaux, un soir après avoir déjà saccagé un labo d’un autre chercheur (avec un air très méchant, du style méchant professeur), ils décident de faire un tour dans le labo de notre héros, bien entendu ils sont discret comme Carlos dans un magasin de porcelaine. Ils découvrent alors ce labo et cherchent les animaux, ce qui vaut à ce passage une mention spéciale pour une réplique cultissime (qui d’ailleurs figure pour la postérité dans ma signature) : [color=red]« Mais, y’a pas d’animaux ici ? » « Et ça, c’est du céleri rémoulade peut-être ? »[/color], à ce moment là, on est obligé de faire un léger retour arrière de 10 sec pour se poiler une seconde fois. Par la suite, ce qui devait arriver arriva, les rats ayant bouffé par inadvertance des tomates transformées par le héros sont bien gros et font peur aux jeunes qui font tomber les cages comme des lourdeaux et comme convenu y’a un jeune qui se fait bouffer la face. - Après plusieurs morts suspects, la police fait appel à des dératiseurs professionnels, et là on voit apparaître [color=red]les copies ultra-cheap des SOS Fantômes[/color] : les combis, le matériel high-tech qui en fait est tout basique, la voiture zarbi et la musique d’entrée Bontempi System Five. Malheureusement pour nous ils ne vont pas rester longtemps, l’un des deux se fait vite bouffer et l’autre jette l’éponge, bref un pétard mouillé. - Lors d’un cauchemar, le héros se voit faire l’amour avec une de ses élèves qui lui tourne autour depuis le début du film (mais bien sur qui va mourir car le héros a déjà une copine), et lors de l’acte sexuel son corps commence à grandir, d’abord ses mains puis tout le reste, on a droit à un magnifique plan digne du gamin du début où [color=red]notre héros à l’impression de se taper Mimi Mathy en plus petit [/color]! [img]http://www.x-entertainment.com/articles/0730/10.jpg[/img] [i]Attention contenu mimimathyophile[/i] - Comme dans tout nanar animalier, il y a toujours un humain salaud qui voit d’abord ses intérêts avant la survie des autres ; ici le rôle est tenu par le doyen de la fac, qui ne veut pas entendre parler des rats, pour lui le plus important est que le nouveau complexe aquatique de la fac va être inauguré et qu’il y aura plein d’investisseur qui sont plein d’argent qui est bien pour la fac du doyen qui lui est moins bien. Pour l’occasion, la fac organise un concours national (oui monsieur) de natation synchronisée ! C’est gros comme une maison, les rats attaquent les nageuses en plein bal et la panique s’empare de la foule. Gros moment de nanardise avec un vent de panique terriblement bien joué, [color=red]la salle doit contenir 400 personnes et en presque 10 minutes il en reste presque toujours autant [/color]! Ces abrutis ne font que crier et se marcher dessus alors qu’il existe de belles portes de sortie à côté d’eux. Les rats s’en donnent à cœur joie, on voir les plans des rats sortir de l’eau au moins 3 fois, et comme d’habitude on ne voit jamais (sauf cas très rares) dans le même plan un rat et un homme, comme ça on croit (où plutôt ils veulent nous faire croire naïvement) qu’ils sont gros alors qu’en fait pas du tout, c’est juste des rats. [img]http://www.x-entertainment.com/articles/0730/ani1.gif[/img] [i]Au secours les minis rats géants arrivent à petits grands pas[/i] - La scène finale, tout les rats sont rassemblés à l’extérieur du complexe attirés par une femelle gentille (joli rate blanche appartenant au héros qui a été agrandi pour la bonne cause) qui elle-même est attirée par de la musique. Au début du film on voit le héros avec son pipo jouer 3 notes et faire sortir la rate de sa cage, mais à la fin du film [color=red]la rate, mesurant 2m de long, est attirée par …. le héros qui joue de la guitare électrique grâce à un type qui sort d’on ne sait où avec sa guitare et son amplis [/color](à bien regarder autour de nous,on en voit partout des types comme ça). [img]http://www.x-entertainment.com/articles/0730/3.jpg[/img] [i]Le pipo? un vrai aspirateur à gonzesse[/i] Tout les flics sont là pour canarder les rats, mêmes des gens qui n’on rien à voir, qui sont juste là parce qu’il y avait de la chair à tirer (redneck powaaa).Dans la fusillade la rate blanche est blessée et vient se traîner lamentablement jusqu'à l’intérieur pour mourir dans un râle pathétique suivi de près par son maître/héros qui est dégoûté. [img]http://www.x-entertainment.com/articles/0730/17.jpg[/img] [i]Arghhhhhhhhhhhhh Omar m'a tuer[/i] - Pour finir sur un rebondissement aussi inattendu qu’absurde, aussitôt la rate tuée notre héros se précipite sur une cabine téléphonique pour appeler la vieille du début et lui dire qu’il arrive et qu’il a eut des problèmes à régler ( !) . La vielle lui dit de faire vite car le gosse a encore grandi et qu’il commence à devenir méchant. A ce moment on entend les pas du môme arriver près de la vielle (en fait juste des bruitages à la paume de la main sur une table), [color=red]la vielle se retourne et horreur une main de 50cm se colle à sa face[/color]. Notre héros n’entend plus rien, « allo, allo ? » dit-il bêtement, mais on voit la vielle dame effondrée par terre et un énorme trou dans le mur de la maison, violoncelle, fondu noir et fin, le spectateur en tremble encore. [img]http://www.x-entertainment.com/articles/0730/20.jpg[/img][img]http://www.x-entertainment.com/articles/0730/21.jpg[/img] [i]Attends chéri ça va couper[/i] Pour conclure, une bien belle œuvre qui ne grandit ni le cinéma, ni les rats (et pourtant). Je suis quand même content que la jaquette ne corresponde pas, l’histoire du film prévu à la base me parait maintenant plus « banale » et donc avec un potentiel nanar moins important. A regarder pour rigoler quelques bons coups. [b]Note : 3,5/5[/b] Merci encore à [url=http://www.x-entertainment.com]x-entertainment[/url] pour les captures d'écran. Autres versions: [img]http://images.amazon.com/images/P/B00019G3ZQ.01.LZZZZZZZ.jpg[/img][img]http://www.uncut.dk/UNCUT/billeder/gudernesvrede.jpg[/img] Edit: Merci pour les conseils les gens, ma chronique ressemble presque à quelque chose.
  10. copier coller de l'ami wallflowers de nanarland : [b][size=150][u]The Super Ninja[/u] a.ka. [u]The ninja squad, killers invincible[/u][/size][/b] [img]http://blackjewels.chez.tiscali.fr//Santitre.jpg[/img] Année : 1983 ou 1984 (peut-êre 1985 selon certaines sources) Pays : USA (OUI MADAME.... :-D ) Réalisation : Wu Kuo Jen Genre : Ninjarrete de trainer dans les cash demain Catégorie : katana et USA Avec : Alexander Lo Rei, Jack Lung, William Yen, Eugene Thomas, Tomas Yao, Lou Mei Ninja un jour, ninja toujours. Mais il n’existe qu’un seul super ninja. Et il est dans ce film, oui monsieur, oui madame, un seul et unique SUPER NINJA ! (roulement de tambours) [img]http://www.jabootu.com/images/sntitle.jpg[/img] En fait on apprend que c’est l'accumulation de 5 ninjas représentant les 5 éléments. Non non ne dites rien, je connais la question. Voici les 5 éléments : le métal, le feu, la terre, l’eau et le bois. Là où on apprend qu’il "[i]s'est d'abord entrainé avec l'élément métal, ensuite il prit l'élément feu pour travailler avec le bois et l'élément eau pour s'habituer avec la terre[/i]" (et oui, n’est pas alchimiste nanar qui veut). [img]http://drkungfu.free.fr/images/super%20ninja/PDVD_016.jpg[/img] [i]Eux par exemple et ben il font pas le poids contre super ninja[/i] Mais apres cette mise en bouche, parlons du film et de son scénario. Attention, il faut absolument que vous sachiez que nous sommes aux USA dans ce film, pas ailleurs, pas dans des pays de merde comme il est sous-entendu tel que la Chine, le Japon, la Corée ou la France, non non non, aux USA, aux States, en Amérique, à Christophelambertland... En effet les deux heros John et Spencer sont les protagonistes d’un lieu où chaque piece comporte un mini drapeau, ou une immense toile de tente à l’effigie des Etats-Unis. Alors bon on s’apperçoit vite que John (l’Asiatique) et Spencer (le Noir) ont des problèmes avec le chef blanc qui n’est rien qu’un bureaucrate raciste et moche, qui fait que relacher les méchants que les héros arrêtent à la recette high-kick. "[i]car aux USA on a des droits, des procedures !! Non mais vous vous croyez où ? [/i]" dira-t-il d’un air méchamment nanar. C’est bizarre mais dans ce film on va voir qu’aux USA, ils ont des lois et des procédures mais surtout des commissariats tres nanars, avec des prisons qui ont des portes d’un mètre de haut, des policiers en baskets (ou sans uniforme), et des uzis avec un gros silencieux dessus mais qui a tendance à accentuer le bruit plutot qu’à l’atténuer. [img]http://www.jabootu.com/images/snflag.jpg[/img] [i]Les heros portent aussi des fringues améwicaines[/i] Oui ben et les ninjas alors ? Non parce que là... on ne voit pas trop le rapport. J’y viens... en fait ils sont 5 (les 5 elements...oui je sais, 5 c’est pas possible... j’y suis pour rien) plus le chef des mechants, M. Tong (c’est le seul qui à une tête de tigre géante sur sa tunique... il a du être routier auparavant). C’est marrant car ce sont des ninjas super forts en théorie, mais c’est vrai que bon, déjà on a du mal à les comprendre avec leur masque et le doublage français pourri : - le chef : [i]mmpf ffmf ppfmmfppf[/i] - le ninja metal : [i]oui mais comment faire avec John ?[/i] - le chef : [i]mppf mmpff ppfmfp fppmpf ffff ![/i] - les 5 ninjas en coeur : [i]OUI MAITRE![/i] Et puis faut dire qu’ils ont crée un peu leur costume de ninja avec des chutes de tapisserie de chez Monsieur Meuble. Car la tunique dorée, version papier alu, ou le rouge pétant, version matador, c’est pas idéal pour se camoufler. Mais bon on se camoufle pas dans ce film car les gens se vautrent en levant les bras, sans que vous ayez à bouger, sur vos armes. Katana, saï, nunchaku, lance, shuriken, lavabo, porte de garage, corde, bambou, chaise, matraque en mousse etc... [img]http://drkungfu.free.fr/images/super%20ninja/PDVD_021.jpg[/img] [i]ideal pour la discretion[/i] Alors il n’y a pas que des ninjas qui sont méchant, il y a aussi des mafiosi. C’est marrant car les mafiosi ont aussi leur code vestimentaire pour se reconnaitre comme les ninjas. Ici ce sont des chapeaux feutres des années 20 (à la place du bandeau ninja) des mitrailleuses Thompson des années 30 (à la place des shurikens par exemple) et des lunettes immondes période Michel Sardou année 70 (à la place des...heu...) [img]http://www.jabootu.com/images/sngold.jpg[/img] [img]http://www.jabootu.com/images/snskinny.jpg[/img] [i]Toi aussi tu es mechant ? Va voir le costumier, il doit lui rester des habits de troll en mousse turque[/i] Je vois votre air suspicieux ; ninja + mafia + police pourrie... mais quel est donc cette intrigue qui m’a l’air digne d’être issue de la cervelle de George Simenon ? La réponse est simple, les ninjas traitent avec la mafia pour faire accuser John (Alexander Lou) de trafic de drogue, tout ça pour enlever le beau-père de John qui a trouver une formule qui guerit les drogués de leur dépendance, alors du coup le chef de la police est content de foutre un asiatique dans sa prison aux barreaux de plastique apres l’avoir torturé à coups de matraque en mousse, car en fait c’est un raciste mais John va s’enfuir, demander l’aide de Spencer, sauver sa copine, rechercher les coupables,demander conseil à son ancien maitre, prouver son innocence, deviner qui est le chef des ninjas, tuer les ninjas, tuer le chef, venger son beau-père et son beau-frère, et castagner des mafiosi tout en faisant une scène de sexe de 10 minutes (temps réel) avec sa copine sous un fond sonore de saxophone langoureux. [img]http://www.jabootu.com/images/snrun.jpg[/img] [i]Hey Bob ! Il y a des promos à St Maclou sur les draps fushia pour ton costume ![/i] C’est dense, hein ? Rassurez-vous les éléments nanars aussi. En fait il y a deux scènes assez ébouriffantes dans ce film. La scène du commissariat (je traverse les murs en sautant, et j’evite les balles des uzis des 15 figurants policiers qui ne possedaient que 13 costumes). [img]http://www.jabootu.com/images/sngun.jpg[/img] [img]http://www.jabootu.com/images/snchains.jpg[/img] [i]Alexander Lou et sa palette de sentiments... un vrai travail de ninja, y'a pas à dire.[/i] Et aussi une scene hallucinante qui tombe comme un cheveu sur la soupe : un plagiat de Rambo ou Alexander Lou se peint la figure et pose des pièges dans une forêt où les flics le recherchent. Scène aussi gratuite qu’un plan nichon sauf qu’elle est bien plus drôle et bien plus longue (haaaa la fosse avec un squelette dedans...tout un art). [img]http://www.jabootu.com/images/snskull.jpg[/img] [i]Les pièges de Rambo à côté...[/i] Mais rassurez vous, tout finit bien... et puis à la fin on a même droit à un ninja en slip qui perd sa tunique...c’est marrant hein ? En fait c’est parce que c’est le ninja élément terre et que...attendez je fais un interlude pour vous expliquer ; [size=150][b]INTERLUDE : [/b][/size][img]http://drkungfu.free.fr/images/super%20ninja/PDVD_018.jpg[/img] [b]Image de John et Spencer pour montrer le début de l'interlude[/b] Bon je vous donne une explication car c’est trop compliqué sinon : En fait on se rend compte dans ce film que les 5 ninjas ont aussi des pouvoirs nanars (eh oui... la place est chère sur nanarland...être ninja ne suffit pas) Le ninja élément métal saute sur des lames des épées façon cabri. Le ninja élément feu lance des boules de feu qui font de la poudre rouge (tres salissant, mais c’est la honte garantie pour celui qui la recoit). Le ninja élément bois saute de façon incohérente et répétitive entre les arbres de manière à faire une toile d’araignée avec sa corde (idéal pour montrer comme il est facile de filmer un saut à l’envers). Le ninja élément eau, fait du ski nautique sur un morceau de bambou posé sur un etang. Le ninja élément terre circule dans le sol avec un petit monticule de terre dessus lui (exactement comme Bugs Bunny dans les dessins animés). [size=150][b]FIN DE L’INTERLUDE [/b][/size] [img]http://drkungfu.free.fr/images/super%20ninja/PDVD_015.jpg[/img] [b]Image de John et Spencer pour montrer la fin de l'interlude[/b] Bon ben le ninja élément terre à la fin il perd ses fringues car il disparait sous la terre mais une dague reste plantée dans ses vetements du coup il ressort en slip...ahhahahhah non mais qu’il est con...hahaha....en plus il a une couche...hahhahaha... bref sur le coup c’est drole je vous jure. Enfin nanar quoi. [img]http://www.jabootu.com/images/sndiaper.jpg[/img] [i]Bennynja hill[/i] Petit mot sur le casting en passant. Alexander Lou (ou Alexander lo Rei) dans le rôle de John possede à la fois une coupe mullet et un jeu d’acteur souverain. ([i] Spencer on a un proverbe chinois qui dit "la violence, c’est mal" [/i]) Combinaison gagnante pour obtenir mon sourire à chacune de ses apparitions sur la pellicule. Heureusement qu’au niveau karaté il touche sa bille, sinon il explosait le taux de nanardise. Il endosse ainsi dans ce long métrage de 88 min son eternel costume de ninja blanc, cher à d’autres de ses films ([i]ninja condor 13[/i], [i]ninja squad[/i] de G.Ho, [i]ninja hunter [/i]etc...) [img]http://www.dragonsdenuk.com/reviews/super_ninja3.jpg[/img] [i]Exclusif : Alexander Lou et doublé par Emmanuel Chain[/i] Un petit mot aussi sur le réalisateur. Wu Kuo Jen déjà réalisateur de "[i]ninja hunter[/i]" et de "[i]USA ninja[/i]" (crédité sous le nom de Dennis Yu pour ce dernier), ancien comparse de G.Ho (il a meme dirigé la franchise Filmark pendant un moment), il aime filmer avec des moignons et passer les combats en avance rapide afin de donner une allure de réalisme nanar à des chorégraphies ridicules pour ne pas dire "sautillantes" [img]http://drkungfu.free.fr/images/super%20ninja/PDVD_011.jpg[/img] [i]Le maitre de John...Mister Blue moustache[/i] Alors bon, je sais pas vous mais moi des nanars comme ça j’en redemande, surtout des nanars qui vous mettent sans prevenir (et probablement sans droit d’auteur) la musique de Psychose en fond sonore, ou qui vous gratifient de jeux d’acteurs aussi probant qu’un squeele à cinq pattes... Mention spéciale au mafioso de 20 kilos avec le duo moustache/lunette de couleur et à Chung-erh Lung dans son role probant de la fille qui pleure toujours en tapant du poing et en mettant son bras sur la figure en courant. [img]http://drkungfu.free.fr/images/super%20ninja/PDVD_023.jpg[/img] [i]c'est lui le super ninja en fait... d’ailleurs là il repete pour une pub Royal Canin[/i] Une dernière chose, vous ne le saviez peut-être pas mais un super ninja se balade toujours avec son trampoline à ressort portatif de 50cm², ceci afin d’attendre les toits des immeubles des méchants. Vous comprendrez bien assez tôt. [img]http://drkungfu.free.fr/images/super%20ninja/PDVD_020.jpg[/img] [i]Allez les gars ! Je veux voir des visages crispés ! On est dans un nanar nom de dieu! [/i] [img]http://atlanticdvd.com.au/product_images/large/killers_invincible.jpeg[/img] [img]http://www.dragonsdenuk.com/reviews/super_ninja.jpg[/img] [img]http://www.karatemovie.com/posters/T5116.jpg[/img] [b]Note : 4[/b]
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