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NickLezob

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Messages posté(e)s par NickLezob

  1. Je pense que personne ne se souviendra de ce film dans 10ans.

     

    Dans 2 semaines tu veux dire.

     

    J'ai eu l'impression d'assister à une expo d'art moderne au milieu d'un dépôt vente Emmaüs. Le genre d'expo ou une abrutie accroche ses tampons usagés au plafond au nom de "l'art".

     

    La direction artistique est irrespirable, chaque plan semble sorti d'un catalogue Ikea édition spéciale hipster dépressif. Tout ce qui peut illustrer la glauquitude soviétique 70's est vomi à la tronche du spectateur, du sol au plafond jusqu'à la nausée. Le contexte est tout aussi subtilement amené (tu le sens mon mur de Berlin connard) et inutile (les références à la bande à Baader). Passer du baroque exalté d'Argento à ça, bof non.

     

    La musique, quelle musique? Les dialogues, les scènes de danse, le final aux CGI pourris, tout est grotesque et prétentieux mais plutôt façon Gille Béhat en pas drôle que Zulawski. Putain c'était long en plus. J'aurais mieux fait de regarder Dancing Machine.

  2. sKCzgJTfAa4

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    Découvert Los Kjarkas il n'y a pas très longtemps, et surpris d'entendre la Lambada note pour note mais façon musique des Andes. J'ai toujours cru que c'était un tube Brésilien commandité par Tf1. Il y a eu procès, perdu par Keoma.

  3. Pareil c'est la bonne surprise qui fait la nique aux grosses boursouflures vues au cinoche cette année malgré son micro budget. D'ailleurs je me souviens m'être dit en sortant de Venom "Mais putain c'était Upgrade en tout pourri" et si j'en crois ce qui se dit sur le oueb, je suis loin d'être le seul. Avant je considérais que Logan Marshall-Green était le sosie de Tom Hardy, maintenant c'est plutôt Tom Hardy le sosie de Logan Marshall-Green.

  4. Tiens c'est marrant, j'ai découvert cette montagne de connerie très récemment.

     

    C'est inspiré de l'histoire de Tim Ripper Owens, qui est passé de chanteur d'un groupe de reprises de Judas Priest à chanteur de Judas Priest quand Rob Halford est parti.

     

    Sauf que Judas, ça sent un minimum la couille grasse et n'a donc pas grand chose à voir avec le groupe présenté ici vu que c'est transposé dans l'univers du hair metal, le pire courant musical de l'histoire de la musique, donc on se tape un ersatz de Bon Jovi Motley Crue en encore plus à chier ce qui est pourtant difficile. Avec tous les clichés inhérents au monde merveilleux des rockstars... c'est d'un niveau de ringardise et de naiveté assez incroyable, en fait ça fait tellement pitié que c'est même un peu bis

     

    Le virage cradofolk de Marky fait référence au fait que le grunge a définitivement enterré le hair metal qui même si il ne jouissait plus du même succès au début des 90's se portait pas si mal avec des trucs de merde genre Extreme (More than worlds) ou Mr Big (To Be With You) Ils se sont fait ringardiser en 3 mois par Nirvana et leurs copains dont je suis pas fan mais rien que pour ça, respect. Et pouf, fini, dans ton cul les permanentés.

     

    Sinon ce film est au hard rock ce que cette scene est au hip hop

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  5. C'est truffé de références sjw. Tout y passe, cultural appropriation, body positivity, féminisme 2.0, etc c'est le running joke du personnage de Deadpool qui ne loupe pas une occasion de les moquer. Mais gentiment, très gentiment. Parce qu'il ne faut pas heurter la sensibilité de ces petites choses fragiles. Du coup c'est plus inoffensif qu'un épisode des popples. Dead Pool est un gentil bouffon qui justifie timidement son Rated R à l'aide de quelques plans gores (furtifs propres et désincarnés) parce qu'il faut bien balancer quelques miettes aux fanboys (j'en suis pas, mais je partage leurs attentes, il me semblait que Dead Pool était un anti heros bête et mechant).

     

    C'est le numéro d'équilibriste d'une industrie qui a le cul entre 2 chaises, ne sachant plus comment contenter les uns sans froisser les autres, entre les "millenials épris de justice sociale" qui s'offusquent d'un rien et les fanboys qui pissent du sang sur le politiquement correct. Les 2 ont le même pouvoir de nuisance, quand les uns font virer des réalisateurs (comme James Gunn), les autres mettent en péril la carrière commerciale de gros budgets (la campagne de boycott de Han Solo).

     

    Ils ont essayé de satisfaire tout le monde avec un truc faussement provoc, faussement "indé" (comme le premier quoi). Ryan Reynolds essaie tant bien que mal d'imposer l'idée (autant en promo que dans le film) que décalage = non pc = subversion. Mais non. C'est lisse. C'est un film triste comme un centriste. Hollywood la pute.

     

    J'ai même pas détesté (moins que Venom), Domino pèse, Josh Brolin pèse, le gamin (du sympathique Hunt for the Wilderpeople) pèse, la scène de parachute pèse. Mais quand j'achète une Chimay c'est pas pour boire de la Tourtel.

  6. Oui, plus que Breaking Bad finalement. En fait c'est Breaking Bad avec les meilleurs persos (Saul, Gustavo, Mike Ehrmantraut), des nouveaux cools (Kim, Nacho) sans les sacs à merde de Breaking Bad (la femme de Walter White et Jesse le trou du cul insupportable qui l'assistait ). Même si la dernière saison ne m'a pas franchement passionné, Saul est aussi désespérant qu'attachant, à voir jusqu'au bout.

  7. J'espère que ce sera d'un autre niveau que la bande annonce tapageuse que j'ai subi aujourd'hui (qui annonce du blockbuster jetable, j'en peux plus de cette mode des coups de feux en rythme avec la musique, ça fait pitié et encore 10 fois plus pour ce film). Et Jared Leto a l'air encore plus nul que d'habitude.

  8. Les clowns c'est vraiment de la merde, je n'ai jamais lu Ça, jamais vu le téléfilm, et quand j'ai vu le thread de cette adaptation je me suis dit tiens un film que je ne verrai jamais. En toute logique je suis allé le voir et finalement c'est une très bonne surprise. Dès la première scène je me suis laissé happer par l'atmosphère de ce Stranger Things (était-ce bien raisonnable de prendre un gamin de la série...) versus Les Griffes de la nuit (les scènes de flippe sont plus qu'inspirées par la série, les momes passent même devant un cinema qui diffuse le 5eme episode).

     

    Il y a des défauts dont du jumpscare à la pelle, une musique pompeuse (mais qui évite les écueils du t'as vu comme je fais bien le Carpenter de Strange Things), des gamins tops mais un poil trop clichés nerds à bmx, et surtout, c'est vraiment STRANGER THINGS. Mais c'est aussi très joliment mis en scène, ça regorge de moments de tension qui m'ont crispé comme une merde dans mon fauteuil, et j'aime beaucoup l'atmosphère mystérieuse de cette ville ou les gamins semblent ne pouvoir compter que sur eux mêmes (les adultes sont soient transparents, soit à moitie glauques et pervers).

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