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Supernaut

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Messages posté(e)s par Supernaut

  1. Clairement j'ai été pas mal déçu. Amer c'est le film parfait de fin d'étude, le film qui privilégie totalement la forme au détriment d'un vrai scénario.

     

    Film de fin d'étude je n'irai peut-être pas jusque là. Amer est tout de même très travaillé et bénéficie d'ailleurs d'une belle photo. La musique est effectivement reprise des classiques du giallo, mais je l'ai trouvé assez bien employée dans le film. Elle sonne juste.

     

    En revanche, j'ai trouvé l'accumulation de symboles un peu pénible au final (la religion, l'ésotérisme, la sexualité, etc.). Quant aux bruits qui parsèment le film, je les ai trouvé aussi un peu surexploités. Les portes qui grincent, les souffles, les râles. Idem pour les gros plans et les flous. Trop utilisés à mon goût. En cela, je trouve que le film souffre des travers typiques du premier long métrage. Les réalisateurs auraient peut-être dû raccourcir des scènes, voir ne carrément proposer qu'un format court.

     

    Je salue tout de même l'effort de sortir des sentiers battus. Amer est un ovni dans la production française actuelle.

  2. Idem. Très belle affiche au demeurant. Qui l'a faite ? Et au passage, à quand un nouveau numéro de Trash Times ?

     

    C'est mon vieux pote Greg 'El Vez' Vezon qui nous fait de belles illustrations de couverture depuis Trash Times 4 (couv des #4, #10, #12, #13, #14).

     

    Le numéro #15 de TT, je m'y remet après la tempete du 31 oct. Livraison en fin 2009 / début 2010.

     

    Cool cool. Il a un site El Vez ?

  3. J'ai vu ce film et je partage ton avis dans l'ensemble, même s'il est difficile de cautionner les combats d'animaux qui sont bien réels ici. L'accroche est en revanche assez excellente : "He came into town with his cock in hand, and what he did with it was illegal in 49 states."

     

    On peut préciser qu'il est sorti chez Carlotta Films en janvier 2008 dans un coffret deux dvds avec "The Shooting, L'ouragan de la vengeance".

     

    Un article intéressant sur Cockfighter tiré de dvdclassik

     

    Cockfighter, film au développement difficile, est un projet qu’Hellman porte peu dans son cœur : « je ne l’aime pas, car je n’ai pas réussi à faire le film que je voulais faire, que j’avais en tête. » A l’origine, c’est un projet de Roger Corman qu’Hellman essaie, comme à son habitude, de se réapproprier. C’est une production New World, la maison de production de Corman qui succède à American International Pictures. Il est révélateur de trouver Hellman dans cette nouvelle écurie, alors qu’il faisait partie de la précédente vague Corman avec Francis Ford Coppola, Jack Nicholson, Robert Towne ou encore Martin Scorsese. Mais, à la différence de ses « camarades de promotion », Hellman n’a pas franchi le fossé en tentant sa chance dans l’univers impitoyable des grands studios. Il ne peut s’accommoder des méthodes de production, ni se concilier les faveurs de la fabrique à rêve hollywoodienne. Il ne part donc pas à l’assaut des Majors, et reste dans le monde fauché du bis et de l’exploitation, incarné par Corman et dont les nouveaux noms sont Jonathan Demme, Joe Dante ou encore Ron Howard. Son territoire demeure celui de ces productions chaotiques qui lui permettent de plus ou moins mener ses films comme il l’entend, à la condition qu’il respecte des budgets étriqués.

     

    Hellman accepte donc de tourner Cockfighter et espère s’emparer du projet afin d’y imprimer sa patte. Las, le réalisateur va se heurter au refus de Corman de voir toute modification apportée à un script qui selon lui est « parfait » car vendeur. Le producteur est persuadé du potentiel des combats de coqs, sujet peu exploité et sport pourtant très populaire dans le Sud des Etats-Unis. Le réalisateur essaie de réécrire le scénario de Charles Willeford (d’après son roman) avec l’aide d’Earl Rauch (New York, New York de Scorsese en 1977), mais les deux hommes s’entendent mal. De plus, chaque proposition est rejetée par Corman, jusqu’à l’absurde. Les repérages entamés, le tournage imminent, Corman entre dans une colère noire, furieux contre Hellman qui d’après lui a réécrit le scénario dans son dos... or cette fois-ci le réalisateur a certes modifié une scène (la dernière) mais n’a apporté aucune autre modification. Mais Corman est persuadé qu’Hellman a entièrement revu le script. D’un coup il rejette tout en bloc, est incapable de reconnaître le film qu’il a pourtant tenu à conserver intact de la première à la dernière scène. Après le tournage et la post-production, Corman remonte le film, y ajoute une scène onirique avec courses de voitures et viol de filles avec nulle autre ambition que de fournir des images affriolantes pour la bande-annonce. Le film sort sous le titre de Born to Kill et est un four complet. Corman essaie de le ressortir à plusieurs reprises, avec différentes versions, différents titres tels Gambling Man ou Wild Drifter.

     

    Malgré le mur érigé par Corman pour défendre vaille que vaille le potentiel commercial du film, Cockfighter parvient à surprendre le spectateur et à déjouer ses attentes. D’un sujet quelque peu racoleur, Hellman tire une œuvre étonnamment calme. Le film se construit sur la répétition. Les mêmes motifs, les mêmes scènes, reviennent constamment : combats de coqs bien sûr, entraînement des volailles, paris perdus de Franck... jusqu’aux scènes d’amour qui ponctuent le film et dont ressort à chaque fois la même incompréhension mutuelle. Le monde de Franck se réduit à ces séquences, mais celles-ci ont beau se répéter, le spectateur ne parvient pas à percer le mutisme de son héros, à appréhender exactement ce qui le porte et le fait avancer. Si Mary Elizabeth le juge à l’aune de sa passion pour les combats de coqs, ne voit finalement en lui « ni pitié, ni amour, rien », les expressions de Warren Oates, sa tristesse ou la lassitude qui burinent son visage, viennent démentir cette caractérisation par trop hâtive. L’acteur illumine constamment le film et offre malgré le mutisme de son personnage une interprétation proprement saisissante. Sans user de la parole, Oates enrichit et rend complexe son rôle, jouant à la fois sur une profonde sensibilité (ses regards) et une capacité à la gestuelle comique sidérante. Ce n’est pas pour rien qu’Hellman, après l’avoir vu jouer au théâtre dans Vol au dessus d’un nid de coucou, en fait son acteur fétiche. Toujours juste, impérial, Oates montre dans Cockfighter une part insoupçonnée de son immense talent. Le casting comprend d’autres habitués du cinéma d’Hellman, d’Harry Dean Stanton à Laurie Bird (Macadam à deux voies) en passant par Millie Perkins déjà présente dans les deux westerns du réalisateur. Outre une interprétation sans faille, Cockfighter bénéficie d’une très belle photo de Nestor Almendros et de terrifiantes scènes de combat, aussi abjectes qu’hypnotiques.

     

    Après Cockfighter, Hellman va aligner les quasi désastres artistiques. Il revient à la table de montage, achève des tournages d’autres réalisateurs (The Greatest suite au décès de Tom Gries, Avalanche express lorsque Mark Robson tombe gravement malade), tourne dans l’ombre (il réalise certaines scènes de Robocop), est producteur exécutif sur Reservoir Dogs dont il devait au départ assurer la réalisation, mais plus rien de vital. Au total une dizaine de films pour une cinquantaine de projets non aboutis. Hellman a signé quelques films précieux à contre-courant des dogmes hollywoodiens, à contre-courant même de l’esprit « rebelle » des 70’s. Condamné à œuvrer dans les productions Corman (ou même Shaw Brothers !) il n’a pu trouver sa place, creuser son créneau dans la grande machine du cinéma hollywoodien mais a également été incapable de s’épanouir dans le royaume de la série B. Hellman est trop décalé, trop étrange, tellement à rebours de toute mode qu’elle soit mainstream ou indépendante, que sa carrière est de facto condamnée. Monte Hellman a fait des propositions de cinéma uniques dont on peut entrevoir le prolongement chez Gus Van Sant et Vincent Gallo. Espérons qu’un jour il puisse revenir derrière la caméra et reprendre la parole, mais le fait qu’après dix-sept années de silence son projet actuel se limite à un épisode d’un film d’horreur à sketch ne nous pousse pas à voir son avenir de manière optimiste.

  4. Je viens de voir ce film qui n'est pas dénué d'intérêt je trouve. Un scénario de science fiction ancré dans le nazisme, des acteurs au jeu tout à fait correct, des effets spéciaux pas trop ratés (sans être extraordinaires non plus). Seul problème, comme précisé dans les nombreux posts sur le sujet, un charcutage en règle !! Du coup le film devient incohérent et on regrette que ce qui aurait pu être une série B de bonne facture, ne soit plus au final qu'une bouillie indigeste (on pourrait se demander si les Weinstein ne sont pas passés par là...). Et toujours aucun DVD à l'horizon. Une honte.

  5. Très sympathique film. Souvenir d'une séance en plein été ds la gde salle de l'UGC des Halles qui m'avait très agréablement surpris et totalement rafraichi !

     

    Tout pareil. Je l'avais vu à l'été 2006 dans les locaux Warner. Le film se laisse regarder et dans le genre est plutôt agréable. Un film rafraichissant en effet.

  6. Je viens de regarder cette petite crotte de Ken Russell. Bram Stocker doit se retourner dans sa tombe... La critique de nanarland écrite par Nikita est très bien faite et résume assez bien l'esprit du film. Au final je conseille quand même de voir cette chose, parce qu'il faut réellement le voir pour le croire... Je lui mets 4/10.

  7. Mais j'adore les textes et sa voix, un des rare cas de figure avec Prohom, pour un chanteur français.

     

    Moi c'est tout le contraire. Je trouve les textes très mal écrits et la voix insupportable. J'ai écouté Louise Attaque à l'âge de 16 ans en 1997. Je serai incapable de réécouter aujourd'hui. C'est tout ce que je déteste.

  8.  

    Originaire de Dunwich, Angleterre, le producteur Ron Graham rend hommage aux bandes sons des gialli et autres films d'horreur italien des 70's sous le nom de The Giallos Flame. On sent l'influence de Goblin et John Carpenter, du rock progressif et expérimental, sur des compositions vintage qui plonge dans une ambiance lourde et électrique.

     

     

    On peut écouter ici http://www.myspace.com/analogscreamsrecords.

     

    Une vidéo :

     

    qGP2CxMoxW0

     

    Plus d'infos sur http://giallosflame.blogspot.com et http://www.facebook.com/pages/The-GIALLOS-FLAME/73541091966.

  9. A low budget scifi extravaganza, Eraser Children was shot guerilla style and has been in the works for over 2 years. It's about a mad world in which a global corporation controls everything and is reminiscent of Brazil.

     

    Trailer

     

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    Premier long métrage d'un jeune réalisateur Australien (28 ans), après une série de courts tournés entre 2005 et 2008, Eraser Children fait le tour des festivals et rafle la mise : "Best Australian Film" et "Best Supporting actor" au dernier Melbourne Underground Film Festival, séléction officielle au Sci-Fi-London Film Festival et au Sydney International Sci Fi Film Festival, et surtout de très bonnes critiques encourageantes quant à l'avenir du film.

     

    Dans un monde futuriste, la Misner Corporation a inventé une nouvelle source d'énergie qui lui permet de contrôler le quotidien des gens. Ceux qui refusent de travailler pour Misner vivent sous terre et ne sortent qu'une heure par jour, lorsque la planète est dans le noir complet. Finnegan Wright, un employé de la Misner Corp va se retrouver plongé dans ce monde souterrain et sera poussé à changer le destin de la Terre en assassinant Misner.

     

    Il y a peu de chances que le film parvienne jusqu'en France pour une sortie en salles, il ne reste donc plus qu'à espérer qu'il soit programmer dans les rares festivals qui soutiennent ce genre de film.

     

    http://www.eraserchildren.com

    http://www.imdb.com/title/tt1314239

     

    En attendant, quelques extraits du très bon score composé par Wojciech Golczewski sont en écoute sur myspace : http://www.myspace.com/eraserchildrenscore

  10.  

    Film fantastique produit par Disney, The Watcher in the Woods est à ranger dans la catégorie maison hantée et fantômes. D'ailleurs, le film n'est pas sans rappeler quelques classiques du genre comme The Changeling, The Legend of Hell House ou The Haunting, en nettement moins terrifiant. C'est là le principal point faible du film, s'il peut faire peur aux moins de 12 ans, il convainc peu le public adulte. Les acteurs (Bette Davis y comprit) sont très moyens dans leurs rôles, la maison est très peu exploitée (le titre précise que ce sont dans les bois que se déroule l'intrigue, mais la maison aurait méritée un autre traitement) et le personnage central passe pour une conne du début à la fin. Quelques idées de mise en scène sont intéressantes, mais rattrapent difficilement les lacunes du scénario.

     

    http://www.imdb.com/title/tt0081738

  11.  

    Le court métrage de science-fiction gore Attackazoids qui a remporté le prix du Best Experimental Project au Action on Film International Film Festival de Pasadena, Californie, est enfin en ligne. Plutôt fun et assez inventif, le film laisse dérouler 7 minutes de massacre robotique sans aucun temps mort. Jugez plutôt :

     

    nolFsjJuabw

     

    Un préquel a été projeté au Festival du Film Underground d'Atlanta la semaine dernière.

     

    http://www.attackazoids.com

    http://www.imdb.com/title/tt1220870

  12. J'ai adoré. On s'amuse beaucoup, c'est fun, l'humour est totalement 80's. Val Kilmer est bien dans son rôle, pas tellement dans les scènes comiques, mais surtout dans les scènes rock'n'roll. La baston dans un saloon en apné est excellente. Non seulement l'idée est géniale, mais la réalisation est terrible. Ce qui fait que ça fonctionne bien. La VO permet d'apprécier l'humour sur la résistance française (enfin sur leurs accents en anglais). Bon film dans l'ensemble.

  13. Je viens de recevoir ça

     

     

    Sorti chez Sing Statics (http://www.singstatistics.co.uk). Un recueil de nouvelles illustrées par de jeunes graphistes.

     

    We Are The Friction is a full colour, 136 page, perfect-bound book: 4-colour litho printed text throughout with a 2-colour screen printed cover. 24 short stories, 24 illustrations, the vast majority of them brand new.

     

    Edition: 1000, hand-numbered

    Dimensions: 127mm x 190.5mm

     

    Text printed throughout on revive 50:50 Offset (a 50% recycled stock) by 21colour, Glasgow. Covers screen printed by Ashton Screen Print, also Glasgow.

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