Aller au contenu

meltingman

Membre ZoneBis
  • Compteur de contenus

    6 987
  • Inscription

  • Dernière visite

Messages posté(e)s par meltingman

  1. Un pote avait eu une idée géniale pour une éventuelle suite : les mêmes événements que le premier film mais filmés du point de vue du monstre

     

    Matt Reeves a toujours dit la même chose. Pas du point de vue de Cloclo okay certes, mais d'un autre point de vue au même moment.

     

    "Valencia", puisque au début c'est le nom de ce post-apo connu et annoncé de longue date, a toujours été un huis-clos sur fond de... apocalypse-après. Le rattacher à l'univers Cloverfield est finaud. On peut imaginer que ça débute au moment final ou l'armée envoie la bombe H sur Clovey, pas loin du pont sous lequel se terrent Rob et Beth. Une bombe H sur Manhattan, scélérat.

     

    JJ dans sa bonhomie créative habituelle s'est probablement dit que l'idée de huis-clos façon Pontypool serait raccord avec une suite originale aux dégâts Cloverfieldien, et que d'un huis-clos de plus il pouvait en tirer une suite au moins. Du coup, on va avoir droit à une joute verbale et physique dans 3 mètres carré sur fond de destruction massive vue d'un hublot.

     

    Je signe tout de suite pour le 3.

  2. C'est un mag assez So Porifique qui ressemble à 7sur7.be... C'est dire.

     

    Sinon je rejoins totalement Kero sur ce "Fire in the Sky" (qui n'a pas de titre français à ma connaissance mais bon les Québecois hein...). Un beau scope, des acteurs qui assurent, une bonne montée en puissance de l'histoire, des Sfx rares mais franchement réussis et une fin beaucoup plus crado et traumatisante que le récent Extraterrestrial des Vicious Brothers.

  3. Je suis désolé, je viens de me rendre compte que je t'ai mis un "y" au lieu d'un "ie" dans le pavé déliquescent du dessus

    Franchement la je picole avec des potes (esses) et ils savent que d'ici peu de temps ils vont avoir droit à des rencontres qui portent bien leur nom pour le coup, vu l'heure )

     

    Je veux rencontrer ce piti Gonzalez en tous cas !

     

     

    (et je garde tous le jeux de mots possibles avec ce nom)

  4. Bon ben je viens de me prendre une immense mandale dans la tronche !

    Mais alors immense !!!!!!!!!!!!!

    Même un claquage de beignet est une caresse de loutre à coté.

     

    Tout a été dit par Jeremy... Je ne fais que plussoiriser.

    L'idée du gros Steph sur du Rohmer sous md est pertinente même si pour ma part je trouve que ça ressemble plus à du Zulawski sous un mélange de prozac et champis (j'ose à peine imaginer ce que ça donne). Une sorte de maelstrom de sensations et de sentiments qui pourraient partir en vrille alors que tout est contenu de façon presque (presque) sereine, presque extatique et rigolote.

    Je m'attendais à une boursouflure branchouille comme les français savent si bien le faire et je me retrouve devant une leçon de mise en scène et de direction d'acteurs, ce qui n'était pas gagné. Il n'y a aucun dialogue qui sonne faux, aucun personnage qui sonne faux, alors qu'il y avait de quoi s'attendre au pire. Cantona est juste et simplement royal, franchement bluffant, et le Delon de service n'a plus besoin de se rattacher à aucune lignée pour être un putain d'acteur. Tous les acteurs sont au diapason .

    C'est marrant parce qu'au final c'est quand même juste une pièce de théâtre filmée, ni plus ni moins. Mais l'intelligence de la mise en scène, la putain de photo, la musique et les étranges rebondissements du scénario font que c'est l'une de plus forte expérience de cinéma que j'ai eu depuis vraiment très longtemps. On s'en fout mais quand même ça fait du bien de le dire.

    Là ou je trouve poliment que, par exemple, Cattet et Forzani, sont des bons revivalistes (ça ne se dire pas mais je inventer) chez qui on peut pointer du doigt le moindre bout de péloche pour en extraire les influences, je trouve ces "rencontres d'après minuit" vraiment Gonzalezques.

    Il y a du Rohmer dedans ok, mais aussi du Lynch, du Pasolini, du Les Nuls, du Zulawski donc, du De Palma, du HPG, du Almodovar, du Imamura, du Tsai Ming-liang (oui oui), du.... plein de trucs qu'on assemble pour écouter et voir le résultat tranquille dans sa chambre, mais au final je ne vois qu'une chose, un film de Yann Gonzalez, indivisible, avec qui je veux maintenant élever des générations de loutres.

    Bon c'est un pavé pas très constructif tellement je suis sous le choc et dans l'incapacité totale de mettre mes idées en place. Je suis en orbite cinéphilique.

     

    Ah et puis... Le film a couté moins de 600 000 euros, donc les petites bites qui se plaignent toujours des budgets riquiquis devraient se rendre compte s'il fallait encore le démontrer que l'argent ne fais pas le talent.

    N'est-ce pas Josh Trank (ah la la tu m'a bien fait marrer !)

×
×
  • Créer...