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The Last Slumber Party - Steven Tyler (1989)


Trevor Moorehouse

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The last slumber party de Steven Tyler (1987)

 

 

C'est le début des vacances d'été et 3 amies décident de fêter la fin de l'année scolaire comme il se doit. Aussi décident-elles d'organiser une "party" en invitant quelques garçons pour s'amuser un peu. Malheureusement la fête tourne court lorsqu'un tueur décide d'y faire irruption...

 

 

Alors ne nous méprenons pas, on pourrait s'attendre à retrouver un slasher très classique avec sexe et débauches de meurtres. Que nenni, on est en plein dans un gros Z fauché tourné avec des potes et filmé au camescope. Certes ici on retrouve tout ce qui fait le succès des slashers, de l'alcool, une maison quasi vide, des ados débiles avides de sexe et de bières. Le problème est que la fête est loin de battre son plein car on retrouve en tout et pour tout 6 ados débiles, jamais réunis en même temps.

Alors pour décapsuler des bières toute les 30 secondes en en renversant plus sur le tapis que dans le gosier, il y a du monde mais quand il s'agit de dégraffer une soutien-gorge, il n'y a plus personne. Pour preuve, la sensuel scène de douche où la fille oublie de retirer son haut de maillot ( ), le réalisateur s'empresse de le filmer avant qu'elle ne pense à l'enlever, pensant sans doute que cela ferait cool et que ça n'avait encore jamais été fait.

 

Un bout de haut de maillot habilement camouflé

 

On évitera de parler de la musique (du rock FM des 80's quand ce n'est pas un synthé sur lequel jouent des potes, appuyant sur toute les touches dans un ordre des plus disgracieux, non sans oublier de jouer avec une réverbération atroce.), du montage (passant d'un plan à l'autre sans réel but, en s'attardant 1 mn sur un cadavre pendu par les pieds dans un placard, qui ne fait que tomber et que le tueur aime à remettre en position afin qu'il puisse tomber régulièrement), de la localisation dans l'espace (le tueur se téléporte d'une pièce à l'autre de la maison, un coup dans le placard, le plan suivant, à l'hopital, puis dans la chambre, sur une échelle, dans la piscine, puis sous la douche, et dans le lit, pendu au plafond, puis dans ton cul...), des acteurs au diapason (frappant tous à la porte de la médiocrité, n'hésitant pas à regarder la caméra de temps en temps, pour faire un petit coucou à la famille), du scénar, des effets (un scalpel armé d'une poire remplie de sang, mal actionnée par le tueur une fois sur 2); on évitera donc tout cela pour se concentrer sur le tueur (pas trop longtemps non plus)!

 

Des acteurs mimant la mort à la perfection

 

Un tueur au charisme incroyable, au look original et au regard foudroyant. En fait le tueur est un schizophrène, diagnostiqué comme tel à l'hopital et lobotomisé afin de réparer le problème. Malheureusement pour le médecin responsable de cela, le fou avait toujours promis de le tuer en premier s'il arrivait à s'échapper (mensonge car il sera tué en avant dernière position! )...

 

Un tueur qui aime à regarder les ados s'embrasser

 

Un bon gros Z, comme j'en ai rarement vu (pour ne pas dire jamais car Abomination semblerait un film adroitement construit à côté de celui-ci!) et à éviter absolument...

 

-10/6

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