Aller au contenu

Restart - Julius Sevcik (2005)


Steve

Messages recommandés

Un film de fin d'études d'un étudiant de la FAMU à Prague, qui sort ces prochains jours ici en République Tchèque.

 

It’s April the 1st and Sylvia has made a fatal error. Abandoned by her boyfriend she sets out to the streets of Prague to win his love back. Overcoming one obstacle after another she heads toward a final collision. This day she’d rather start all over again.

 

Trailer : http://www.restartfilm.com/video/restart_trailer_high.wmv

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le mec qui a fait ça fait partie de ta promo ?

 

Non j'ai pas fait du tout la même école que lui (j'aurais aimé ), mais j'ai découvert la bande-annonce hier au ciné devant History of Violence. Et ça fait un moment que le film fait parler de lui, de manière très flatteuse. Je me méfie toujours un peu des films tchèques, qui ont des affiches et des bande-annonces alléchantes, et au final on va dire que c'est une autre culture quoi , mais celui-là je le sens bien aussi, c'est la nouvelle génération, et tout ce qui sort de la FAMU c'est en général excellent.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 6 months later...

Le fraichement diplomé Julius Sevcik réalise un premier long qui n'est pas sans rappeler Tom Tykwer et son "Lola rennt". L'histoire se déroule dans un Prague moderne et dynamique : Sylva est une de ces party-girls légèrement nombriliste, qui vit au jour le jour d'alcool, de fêtes, et d'amour pour son petit ami Martin. Jusqu'au jour, où à l'agonie d'une soirée, elle commet une erreur fatale en faisant une blague à son amoureux au téléphone. Après qu'il ait raccroché, elle réalise sa gaffe : désormais effrayée et abandonnée par tout le monde, elle s'embarque pour un voyage dans 4 coins de la ville afin de reconquérir l'amour de Martin. Emmenée par une peur grandissante que Martin lui soit perdu à jamais, l'esprit paranoïaque de Sylva commence à imaginer les pires scénarii sur ce qui a pu arriver à son petit ami disparu. Après 30 minutes plutôt intéressantes, le film ne repose alors que sur des séquences confuses qui représente l'état d'esprit de Sylva (il faut alors differencier ce qui est imagination de la réalité). Le rythme s'accélère au fur et à mesure de la panique et la folie de Sylva jusqu'à un possible craquage nerveux, qui donne alors l'explication du titre du film, le moment de redemarrer une nouvelle vie.

 

Je me rappelle d'un de mes collègues qui avait écrit un court-métrage dont le titre était "But The Cinematography Was Great...", et c'est tout à fait ce qui caractérise encore ce long. Beaucoup de longueurs et de dialogues néo-pouet-pouet, mais le film est agréable à regarder, de part la photo et le montage des respectivement finlandais Kasimir Lehto et Aleksi Raij, ainsi que la musique à majorité boum-boumante. Il faut également avoir vécu à Prague un bon bout de temps je pense pour comprendre les repères socio-culturels des personnages, qui autrement pourront paraître fades, sinon peu authentiques.

 

"Restart" était présenté au Marché du Film à Cannes cette année sur le stand tchèco-slovaquo-polonais.

 

Le DVD propose en outre quelques bonii intéressants, dont un étonnant reportage sur la campagne virale pour le film, à base de messages et petites annonces écrits par les personnages principaux et éparpillés dans Prague à l'époque (idée déjà exploité pour le film "Roman pro zeny" et dans un autre proportion pour "Le rêve tchèque") ; ainsi que les deux court-métrages du réalisateur, autrements plus convaincants ("La Spirale" - 3min expérimentale ; et "51 KHz", un brouillon de Restart, mais bizarrement plus attachant)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...