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The Wild Blue Yonder - Werner Herzog (2005)


Steve

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Le point de départ du film est un postulat hypothétique : un groupe de cosmonautes tournent autour de la Terre sans pouvoir y revenir puisque notre planète est devenue inhabitable. Les raisons demeurent " libres " : une guerre qui a tout détruit, une nouvelle maladie ravageuse, une irradiation fatale due à la disparition totale de la couche d'ozone, ou peu importe. L'équipage du vaisseau spatial doit donc trouver un endroit plus hospitalier quelque part dans notre système solaire et larguent la sonde inter-planétaire Galileo. Mais il semblerait que Galileo - après avoir renvoyé des données très inquiétantes - ait été envoyée en mission suicide…

 

Sans le savoir, nous avons depuis des décennies des visiteurs qui viennent de l’espace, d’une planète immergée dans l’eau : the Wild Blue Yonder. Leurs tentatives de créer une nouvelle communauté sur Terre ont, jusqu’à présent, échoué. L’un de ces étranges visiteurs -Brad Dourif - nous raconte cette incroyable aventure. Utilisant des mots et des images lyriques, il nous explique comment leurs tentatives de créer une nouvelle communauté dans l’espace sont vouées à l’échec. Il explique aussi comment, dans le passé, lorsque la Terre fut menacée d’extinction, une sonde spatiale habitée fut envoyée dans l’espace pour chercher un nouvel endroit où habiter. En vain. Depuis ce postulat et à travers l’histoire de la sonde Galileo, le film - une fable de science fiction - de Werner Herzog se conçoit comme une métaphore de l’espace. Construit comme un opéra visuel, The Wild Blue Yonder est un festin d’images exceptionnelles, de couleurs rares et de sons inouïs. A l’instar des mots qu’il occultera, les notes de violoncelle et les voix harmoniques se répondent en un dialogue qui emporte le spectateur dans l’espace infini . Un délice sonore mêlant la pureté des voix et la mélancolie du violoncelle, universel. Le message aussi, dans cette fable, qu’il nous faut protéger ce bien si précieux que nous possédons : notre planète.

 

 

Complètement inclassable et en ce qui me concerne relativement imbuvable. C'est composé à 90% de stock shots moches non montés, sur fond de chants sardaigniens qui font saigner les oreilles. On comprend le plaidoyer ecologique d'Herzog, mais il doit falloir être sacrément receptif pour y voir autre chose qu'un gros foutage de gueule

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