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Bacchanale (John et Lem Amero)(1970)


tubbytoast

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avec Uta Erickson, Stanley Camel, Donie Lee, Richard Jennings (aka Michaël Findlay), Warren Miles, Pat Agers, Dick Sherman, Anna Riva (aka Roberta Findlay), Ron Babin, Chuck Federico, Helga Ripp, Darcy Brown, Dick Bennett, Lydia Burns, Patricia Kleb, Roberta Scardera, Bernice Turner, Robert Rhodes.

 

 

Il fait nuit. C’est un cimetière. Une voix féminine lugubre sussure des « Gordon, Gordon, Gordon…. » langoureux.

Générique. Un bruit de sirène retentit durant les crédits. Dans une chambre, roupille une nénette, Ruth.

Les couleurs sont jaunâtres.

Soudain, une sorte d’aura sort du corps de la jeune fille qui continue à dormir. Des battements de cœur retentissent, assourdissants. La jeune fille où plutôt son esprit semble étouffer.

Apparaît un couple nu sur le sol de la chambre qui commence à faire l’amour devant la fille.

La bande son s’amplifie de bruits qui font peur et rendent mal à l’aise, des bruits de voix, un brouhaha lointain… Ruth étouffe à nouveau et sort par la porte de service et se retrouve en haut de ces immenses escaliers metaliques faisant le charme des immeubles new-yorkais.

Elle descend les marches sous une lumière bleue intense. Parrallèllement, on la voit qui descend les escaliers de ce qui semble être une immense demeure.

La lumière est ici rougeâtre.

Des rires fusent, des bruits de verre tintent. C’est en fait un défilé de mode auquelle assiste Ruth. Puis brusque retour à la réalité ( ?) sur son escalier métallique où Ruth se retrouve face à une immense grille cadenassée qui refuse de s’ouvrir.

Au défilé, Ruth se penche sur un cercueil où repose un homme tout de noir vétu, masqué et arborant un chapeau : un mousquetaire, Zorro, la Mort ?

Ruth hurle : « let me in ! ». La grille s’ouvre alors. Ruth pénètre dans une pièce d’où une couleur orange jaillit.

Une ombre s’approche, la celèbre zizique de bernard –psychose-herrman retentit. L’homme saisit la jeune fille. Retour au défilé où Ruth refuse la coupe de champagne qu’on lui propose. Puis l’homme en noir apparaît et lui dit que Gordon, son frère n’est pas mort.

Ruth est nue à présent et se roule sur une tombe, elle pleure toutes les larmes de son corps. La lumière est verdâtre.

« Tu dois trouver ta propre vérité » sussurre l’homme en noir, toujours aussi mystérieux. Retour au défilé où Ruth descend les marches, nue, sous les yeux de la foule.

 

Le sujet de départ est somme toute assez simpliste : une jeune fille (Ute Ericksson) qui a commis l’inceste avec son frère Gordon part à sa recherche. Celui-ci entretemps étant décédé, elle sera confronté avec ses remords et sa culpabilité. La dernière scène censée se dérouler en enfer, verra une longue étreinte lesbienne avec Ruth et le diable ( ?) ici représentée par une femme (helga ripp).

Gordon, mort au Vietnam a tué sa mère qui reprochée à Ruth d’être trop prés de son frère. Mais qui se cache derrière l’homme masqué ? Hein, qui donc ?

Ute Erikson dans le rôle de Ruth est une pin up des 70’s qui a tourné avec les plus grands comme Doris Wishman, Michael Findlay etc.

Michael Findlay apparaît ici justement dans une scène avec John Amero où ils interprêtent deux homos.

Film à l’ambiance surréaliste, sorte de mélange de Carnival of souls, malmenés par Jodo bourré et Polselli sous acide.

Tourné en 1970, et voyant le vent tourner en matière de libéralisation des mœurs, les frères Amero décidèrent de pimenter leur film par quelques séquences hard core avec notamment la présence d’un tout jeune couple, Jason et Tina Russel ainsi qu' Herb Steicher (Harry Reems).

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