Attack of the Gryphon, de Andrew Prowse (2007)

[Oli]

 

ATTACK OF THE GRYPHON (aka DUNGEON AND GRYPHON -titre japonais)

Réalisation (enfin si on peut dire) : Andrew Prowse

Année : 2007

Genre : cananard

Avec : Jonathan LaPaglia, Larry Drake, Amber Benson, Andrew Pleavin, Douglas Roberts, Ashley Artus, Sarah Douglas, Amy Gillespie, Simone Levin

 

 

trailer visible sur cette page : http://movies.nytimes.com/movie/385656/Attack-of-the-Gryphon/trailers

 

 

Pour se défaire d'un envahisseur trop pressant, un seigneur demande à son sorcier de rappeler à la vie un griffon mythique, ancien gardien de la famille. Le sorcier, oiseau de mauvaise augure, prend bientôt le contrôle total de l'animal et commence à faire régner la terreur dans la région.

Les deux familles qu'autrefois tout opposait, sont désormais obligées d'oublier leurs prises de bec pour mettre fin à la malédiction volatile du méchant sorcier...

 

 

Dans cette toute petite production Nu Image, on se dit qu'en raison des manques de moyen le réalisateur va user de toute sa ruse pour ne pas montrer qu'il était fauché (si vous entendez quelques personnages qui ont un accent bizarre c'est normal, le film a été tourné en Bulgarie).

Et bien en fait, pas du tout ! Le griffon, absolument ignoblement modélisé (et incrusté), est ici montré sous toutes les coutures. Jacques Tourneur avait fait preuve d'intelligence dans LA FELINE, Andrew Prowse, lui, fonce tête baissée dans le mur numérique des effets spéciaux ratés.

 

La grande question du film est d'ailleurs la suivante : le griffon en image de synthèse est-il plutôt digne d'une PS3, d'une PS2 ou bien d'une PS1 ? A dire vrai, je crois qu'on est (hélas) encore plus proche d'une WII...

 

 

Si l'histoire ne rattrape pas la forme (on pouvait pas y échapper, le scénario a été griffonné à la va-vite), il faut par contre bien avouer que les acteurs ont (dans l'ensemble) plutôt la gueule de l'emploi, que le rythme est correct et que... heu en fait c'est tout. Même le sang est totalement absent du métrage (on aperçoit une tête coupée dès le début du film comme pour nous faire saliver, puis après plus rien...). Ah oui j'oubliais : y'a aussi une super statue vivante, incarnée par un acteur simplement recouvert de fond de teint gris. Enorme.

 

 

Maintenant, et je ne saurai expliquer pourquoi, je dois bien avouer que j'ai trouvé ça plutôt sympa et rigolo. Je pars de suite consulter mon médecin.

 

 

Question à deux balles : comment faire pour appeler un griffon à son secours ?

 

Il suffit de crier "A l'aigle ! A l'aigle !"